Qu'est-ce qui s'est passé? - J'étais en France. Tu avais fait une note sur ton blogue, une note autobiographique où tu semblais te plaindre de v. J'y ai répondu. Tu n'as pas aimé. Tu y a vu un geste comme si je voulais m'immiscer dans votre couple. Depuis j'ai grandi, je ne referais plus ça aujourd'hui; mais je savais que c'était une des causes principales de ma rupture imminente avec M, et je t'aimais assez pour t'en prendre garde. Et deux semaines plus tard, en effet, je rompais d'avec M. Avant de revenir, je sentais une tension avec V, qui me rendais inconfortable par son statut d'adultère. Une seule chose était sûre pour moi: faut lui dire, mais pas question de faire de move dans le dos de j. S'il doit se passer quelque chose, il se passera quelque chose lorsque v aura réglé des trucs dans son couple. À mon retour, on s'est parlé en vrai. Mais on n'a pas couché ensemble, on s'est même jamais embrassés. Parce que t'étais là. V semblait ambivalent. avait envie mais avait peur. m'aimait mais t'aimait encore. Je lui ai dit un truc: peu importe ta décision, je vais la respecter. Ce soir-là, quand M m'a demandé ce que j'avais fait de ma journée, je lui ai menti. 5 secondes après lui avoir menti, je me suis dit: "je viens de mentir à m pour la première fois en 5 ans. C'est signe que ça ne va plus. On ne doit plus être ensemble." Plus tard, je vais me dire et à plusieurs reprises, que j'aurais dû coucher à ce moment-là. au moins, j'aurais mangé de la marde pour quelque chose, pas pour strictement rien. je ne sais pas ce que V t'as dit. Je sais que c'est un poltron et un menteur, et qu'il t'a probablement menti. Par exemple: il t'a sûrement dit que je lui avais fait une "déclaration", en mettant la faute sur moi, sans dire que lui aussi a été intéressé. "je suis la méchante qui essaie de briser votre couple", sans parler de ses sentiments à lui, parce qu'il veut sauver ses fesses. Enfin, je le saurai jamais. Est-ce que j'ai rompu avec Maxime pour aller avec v? absolument pas; notre couple était pas à son top forme depuis un bout de temps. J'allais moi-même très mal. Après notre rupture, on s'est pas parlé pendant 6-7 mois, sauf une lettreè dans laquelle il me remerciait d'avoir rompu. Qu'il y avait déjà pensé, mais qu'il aurait pas eu le guts. Que c'était en grosse partie à cause des trucs auto-bio. On aurait probablement rompu quand même même si yavait pas eu cette tension avec v, mais disons que V a été le petit coup de pied qui me manquait. Le soir de ma rupture. T'as déjà rompu avec quelqu'un avec qui t'étais depuis 5 ans? c'est très bouleversant. Et j'étais psychologiquement malade. Je n'avais plus de repères, et je n'avais même plus de toit. Le soir où j'ai rompu avec Maxime, t'as fait un truc d'une cruauté innommable. Tu t'es fait passer pour lui sur un chat google. Tu as usurpé son identité pour me parler, moi qui était déjà écorchée à vif et qui attendait une réponse de sa part. Deux trucs à gérer en même temps pour un esprit déjà fatigué, cette soirée m'a marquée au fer rouge. Autant varger avec un bat de baseball sur quelqu'un qui est déjà par terre. Même dans une situation des plus extrêmes, je ne peux même pas m'imaginer faire quelque chose comme ça à quelqu'un d'autre. j'ai passé un petit bout de temps sans toit, dans une valise, à voguer de canapé à canapé à divan d'atelier. V m'a dit qu'il voulait rester avec toi. Je respectais ça, mais fallait quand même que je règle des choses avec v. Qu'on se parle, une seule fois, pour se dire ce qu'on avait à se dire. Mais j'ai jamais pu, parce que tu t'es férocement intercallée. j'envoyais des messages à v et c'est toi qui y répondais. tu m'as envoyé des messages violents, comme quoi tu voulais me foutre des baffes, et que je devais me trouver un autre atelier, alors que j'avais à peine un toit; un matelas par terre dans un sous-sol. J'ai fait bien attention de ne jamais te répondre de manière violente. Tu as été d'un manque d'empathie qui me fait encore mal aujourd'hui. Le sais-tu, que tu as été cruelle? Ce n'est que le jour du déménagement de l'atelier que j'ai commencé à avoir réellement peur de toi. Tu sais, t'as des choses de ton enfance pas réglées, eh bien j'en ai moi aussi. tu regardes un peu mes Bd et tu peux constater un truc récurrent, un père autoritaire ou qui gueule après ses enfants. Je ne supporte pas qu'on me crie après. C'était cheap-shot ce que j'ai dit à propos de la place d'atelier divisée, mais était-ce une raison pour me crier après? J'ai trouvé tout ça tellement absurde, et je me demandais: mais qu'est-ce que j'ai fait pour être traitée comme ça? il ne s'est rien passé entre V. et moi justement parce que je la respectais! Pourquoi est-ce que tout cela m'arrive? J'en suis venue à me demander si j'étais coupable, si c'était de ma faute, j'ai cherché ce que j'avais bien pu faire (faire d'autre que de juste avoir un kick sur V, chose que je ne peux même pas contrôler). Quelqu'un m'a dit: tu sais, cette fille-là a des problèmes, son comportement est compréhensible. Par contre, compréhensible ne signifie pas excusable. Personne ne mérite d'être traitée de la sorte. Après que tu m'aies crié après, tu m'as écrit une lettre. J'ai apprécié ce geste. Je ne t'écrirais pas aujourd'hui si tu m'avais pas écrit cette lettre. Je suis partie, et j'ai passé un an en hermitage assez complet. Je ne sortais quasiment jamais. Au début, je vivais dans mon petit sous-sol, et ensuite j'ai déménagé près de chez Iris. je la voyais quand on travaillait sur l'ostie d'chat, mais c'est tout; mes relations ont été à peu près toutes virtuelles pendant cette période. au début c'était difficile et j'étais encore malade dans ma tête, mais peu à peu ça s'est résorbé. En fait, j'ai commencé à apprécier beaucoup le fait d'être seule. Aujourd'hui, je crois que je préfère être seule. J'ai pu faire beaucoup de ménage, parce qu'on est jamais aussi honnête que quand on est seul. Pendant un an (même un peu plus, de juin 2010 à septembre 2011), je me suis reconstruite, bloc par bloc, j'ai aussi appris à voir les choses d'une autre manière. De ne compter sur personne, d'une certaine façon. Ça a l'air triste à dire, mais en fait ce l'est pas vraiment. Quand on est détaché de tout, les choses ne peuvent plus vraiment nous atteindre et on ne choisis de s'attacher qu'à l'essentiel. J'ai un peu de mal depuis ce temps-là avec les foules, les lancements, les partys. Je trouve que les gens s'élèvent des façades, personne n'est vraiment honnête (moi non plus, d'ailleurs). Je préfère être avec une personne à la fois, ou bien carrément seule. Aussi, je me fous bien si quelqu'un a de la difficulté avec moi, s'il parle dans mon dos ou me déteste. Au final, c'est son problème et pas le mien. Je ne lui en veux même pas; je m'en fous complètement! 2009-2011 a été assez hardcore pour moi, mais au final qu'en suis sortie assez grandie, j'ai beaucoup changé. Je ne sais pas trop ce qui en est de toi. Je ne sais pas si tu me supportes, si tu me détestes, si t'as une poupée vaudoo à mon effigie, si tu rêves de me parler... en tout cas, je ne t'en veux pas. c'est vrai. Si j'en veux à quelqu'un, c'est peut-être à la J de 2009. J'en veux aussi à la z de 2009, et encore beaucoup à V (pas juste de 2009!). Je sais qu'on a tous les trois beaucoup changé depuis ce temps-là, et que nous ne sommes plus les mêmes personnes; que si tout cela devait se produire à nouveau, le dénouement serait différent. Par contre, j'ai encore peur de toi. Je veux pas te confronter, je veux pas "prendre un café" parce que j'ai encore peur que tu me cries après. pères autoritaires - Incroyable talent - Le point B - Les tarifs vont augmenter - L'ostie d'chat - le sauveur de l'humanité