une Bd fantasme une Bd sur le bonheur raconter juste des trucs de bonheur dans un décor de bonheur beaucoup de vues de loin décor beige et brun/bois, mais avec un léger filtre jaune (il pleut mais il fait jaune - c'est un orage) titre: "Pourquoi pas" ou "Les deuxièmes" un couple est dans une verrière, dans une foret il pleut il sont une fin de semaine ensemble avant le retour au travail ils sont en pyjama on se rend compte que ce sont des amants, et qu'ils sont tous les deux en train de tromper leur femme une relation adultère ne peut être vécue que dans l'extrême moment présent ( = mieux qu'une relation stable) Tu prends rien pour acquis "Tu n'est pas la personne la plus importante dans ma vie, tu n'es que la 2e. -Je sais. Tu n'es que la 2e pour moi aussi." c'est quand la prochaine fois qu'on se voit? je crois que ça ira pas avant mars. Mars?... mmm... c'est loin mais c'est pas grave. *** gros plan de pluie gros plan de pluie plan du visage de la fille (coupé sous les yeux) elle boit son café plan éloigné de la verrière, la fille est en robe de nuit, à contre-jour plongée, la fille regarde plongée même plan, des pieds aparraissent en arrière-plan (le gars se rapproche) les deux tête dans la même direction -y pleut. -ben oui. -c'est joli - il fait étonnament clair. -j'adore les orages. -un temps parfait pour regarder un film! - rhôôôôôô - kr kr kr kr -pfff.... on peut en regarder un, film, si t'insistes tant que ça - ben non, c't'une blague, j'te niaise. -ben non, si tu y tiens, je peux essayer de suivre juste avec le son... / après tout, c'est de ma faute - ben non j'te dis -c'était juste pour te tourner un peu le fer dans la plaie. - Salope. -Tiens, essaie les miennes.... (les met) -hum... -J'vois mieux, mais c'est encore pas mal flou, je suis plus myope que toi - De toute manière, ça te fait vraiment pas bien. -c'est vraiment laid - attend, pour une fois que je peux voir de quoi, là!... -Redonne-moi ça! - Non! Je vois! Je vois -R'viens ici grosse crotte! (se courent après) elle se jette dessus ils tombent sur le sofa viennent pour s'embrasser elle reprend ses lunettes - C'est vraiment laid sur toi ces lunettes-là. - J'men fous, j'me vois pas. - Moi j'te vois. - Pas sans tes lunettes. - J'te vois pareil. - Moi aussi j'te vois. - Chuis assez proche? - Plus proche, j'te verrais encore mieux. - Proche comment? - Plus proche. (se rapproche) s'embrassent sont couchés sur le divan en cuiller elle enlève ses lunettes - Tiens - Comme ça on sera deux à rien voir. - T'es pas obligée. - Je sais. - On va être obligé de pas faire de télé ni d'internet. - Hon. - Tu veux-tu du café? Je viens d'en faire. - Oui, je veux bien -... - on se lève-tu? - oui oui -... - ok -... -... *** Tu vas-tu être obligé de te racheter des lunette? - Non non j'ai appelé à l'hôtel où j'étais à paris, ils les ont retrouvées. Je vais passer par là en revenant d'ici, je vais pouvoir les récupérer. - T'es chanceux. (slurp) Mmm... très bon ton café. - Je l'ai acheté à Bordeaux avant de venir ici. Les français font du bon café je trouve. - Bah, pas plus qu'à Montréal. T'as-tu faim? Pas vraiment. - Moi non plus. Ça te dirais un p'tit Scaramouche? Mmm... On fume avant? ok. ** g - wow... j'ai pas roulé de bat depuis l'université, je crois bien. - haha! f - C'était une belle époque. g- C'est dommage qu'on se soit pas plus parlé à cette époque-là. f - On serait peut-être sorti ensemble. g- Peut-être. g- Mais je crois que je préfère la situation telle qu'elle est présentement. f- mouais, moi aussi f- De toute manière, je me tenais pas trop à la fac d'archi. f- Pis on était pas dans la même cohorte. g- Mais quand même, on s'était croisés dans des colloques. g- Je me souviens t'avoir vu faire une conférence sur xxx f- moooon dieeeeeeu f- Le pire moment de ma vie! g- Hahaha!... ben non, c'était correct ///// g-Ya juste eu les euh... les problèmes techniques... f- le PIRE moment de ma vie, j'te dis. allume fume g-C'est drôle... j'aurais jamais cru, à cette époque, que 8 ans plus tard, je me ramasserais ici à Lacanau avec toi (passe) (fume) f-C'est fou, la vie, où ça nous mène. g- C'est drôle de penser que j'avais AUCUNE ESTIE D'IDÉE de où j'allais être 8 ans plus tard. g- Ça ne pouvait être qu'impobable. f-Pour une personne normale, ça doit être moins improbable... g- Pourquoi? /// f-Parce qu'on est des débiles qui suivent leur instinct et qui agissent sur des coups de tête. f-Le monde normal, moins. Leur chemin bifurque moins g-mmm. g-j'aime ça être anormal. f- moi itou. //// regarde jambe f- mmm f- toi, t'essaies de m'envoyer un message. g- J'vois pas de quoi tu parles. f- ton "body language" te trahit, mon gars. g- Pfffff pas du tout! g- c'est pas du tout parce que t'es salement nue sous ta robe de chambre que j'ai cette réaction-là... - ouais ouais g- Pure coïncidence! - C'est ça. g- Ben t'as quand même le cul bien collé sur ma queue, tu peux pas m'accuser de faire des liens gratuits!... f- Oh, j't'accuse pas, j't'accuse pas. g- T'as dû mettre quelque chose dans mon café pour que je réagisse comme ça. J'te jure que c'est pas toi. - Hahahahah!! f- Incapable d'admettre que tu ne peux me résister! g- Mmm... ya peut-être un tout petit peu de ça ... un tout tout petit peu à peine. .. .. .. .. g- EILLE! On avait dit qu'on se ferait un p'tit scaramouche! f- plus taaaaaaard.... g- hahahahaha!! C'est moi l'irrésistible! f- Pfff!! Ta yeule!! .. g-c'est moi l'irrésistible. quand ils se déshabillent, quand elle voit la bite: f- Oooooooh comme je m'étais ennuyée de ça. g- Quoi, depuis hier?? f >:O f- avant hier, j'te rappelle que ça faisait minimum trois mois!! g- non mais tu peux quand même t'ennuyer depuis hier aussi, j'ai rien contre ça!... g- elle aussi, elle s'est ennuyée depuis hier! - rhôoo g- ben oui, regarde, elle te fait des coucous! coucouuuuus bouge (euh) g- oh my god excuse-moi, j'ai plus trop de sang au cerveau - ouin je vois ça. g- ya comme un... un élément près de moi qui me perturbe qui m'empêche d'être pleinement à la hauteur de mon incroyable intelligence - mon pauvre ami Agnès, vous faites la sucrée À l'aspect d'un membre dressé: On croirait, à votre air pincé, Que votre entrecuisse est sacrée... Mais je sais bien qu'on vous séduit Dès qu'on vous offre le déduit; Au seul bruit de cette aventure Vous n'avez plus un poil sec, Et si vous pincez le bec C'est pour mieux ouvrir la nature. - Louis Perceau, 1920 f- hahahaha man, je savais pas que tu connaissais par coeur des poèmes érotiques! g- c'est mon arme secrète. Les filles adoooorent ça. f- Ben c'est limite quétaine. g- Tu dis ça juste pour pas avoir l'air toi-même quétaine. g- comme toutes les filles. f- je ne suis pas "toutes les filles." - Ça je sais. g- mais t'as aimé mes vers. f- ... g- et je peux même t'en dire d'autres. Que tu me parais belle en un âge si tendre! Que j'aime ces cheveux si beaux et si longs! Ça mon coeur, aimons-nous, et tous deux travaillons À ce métier si doux que je te veux apprendre. f- Oh, maître, apprenez-moi tout. g- (attend, le mieux c'est ce qui suit) Je t'aime d'une ardeur qui ne peut se comprendre, je versais pour toi mon sang à gros bouillons, Et si j'avais cent vits et dix mille couillons, Ils seraient tous à toi, si tu daignais les prendre. Ce qui témoigne bien l'amour que j'ai pour toi, C'est que j'ai le vit bien raide alors que je te vois Et qu'en te regardant j'enrage de foutre; ... ... f- eille, le vit bien raide! continue! g- pfff.... f- Continue sinon j'arrête! Quoi! Tu me ris au nez, comme n'en croyant rien, Vraiment tu me fais tort; mais sans pousser plus outre, Laisse-moi foutre un coup, tu le sentiras bien.