c'est.... le.... BORDEL. Cette crise dépasse mon entendement. On est en train d'écrire une belle page d'histoire du Québec: une page très, très très laide. Une époque où on envoie des hommes avec des matraques pour briser des grèves qui n'ont rien d'illégales. Ça fait quelques temps que je voulais en parler ici. Là ça dérape beaucoup trop pour que je dise rien. POURQUOI JE SUIS CONTRE LA HAUSSE La cohésion, l'identité et surtout l'indépendance d'une société passe selon moi par l'éducation. Mais c'est quoi l'éducation? Pour plusieurs, l'éducation, c'est apprendre un métier. Je vais à l'école, je paie pour avoir une formation, et ensuite je vais sur le marché du travail. Je nais, j'apprends un métier, je travaille, je meurs. wow. Notre plus grande richesse, que ce soit une richesse personnelle ou bien la richesse d'un pays, ce n'est pas ce que l'on possède, c'est ce que l'on sait. Le savoir dans son sens large, pas nécessairement juste le savoir qui concerne l'apprentissage d'un métier. Le savoir qui mène à l'indépendance personnelle et la remise en question, deux valeurs qui sont pour moi parmi les plus importantes. Ça revient un peu à cette petit phrase bien populaire et qui me tient à coeur: Donne un poisson à un homme, il mangera une fois Apprend-lui à pécher, il mangera toute sa vie. Je vous donne un petit exemple. J'aimerais dédier cet exemple à Gisèle Saucier, celle qui a écrit cet article d'opinion dans La Presse, qui disait, avec toute la bonne volonté du monde, mais hélas un peu d'ignorance: "Il me semble que si on luttait et si on marchait dans les rues, ce devrait être pour que tous les enfants mangent à leur faim, pour que les femmes soient respectées dans le monde, pour que les peuples de la Terre puissent avoir la liberté de parole, pour défendre la cause environnementale, pour qu'il n'y ait plus de guerres, ni de viols, ni de meurtres. Il faudrait lutter pour que l'amour remplace les canons et que la paix règne entre toutes les personnes, peu importe la couleur, la race ou la religion. (...) Ici, on se bat pour 1600 $ dans une société d'abondance." http://www.cyberpresse.ca/debats/votre-opinion/201203/30/01-4510966-kraft-dinner-et-soutien-gorge.php On sait que ya beaucoup d'affamés dans le monde. On sait aussi qu'il y a beaucoup de blé, au Canada. Genre, vraiment beaucoup. Il fut une époque où on avait tellement de blé au Canada, qu'on s'est dit: "eille, tant qu'à faire, on pourrait exporter notre surplus blé dans les pays en développement à prix modique". Canada = surplus de blé, à côté = monde qui a faim = tout le monde est heureux! Voilà une équation qui devrait plaire à Gisèle Saucier. On nourrit ceux qui ont faim et puis voilà. Sauf que cette pratique, je ne vous invente rien, s'appelle du Dumping, et la conséquence directe n'a rien de positif: les pays en développement continuent donc d'acheter le blé canadien à rabais, plutôt que leur propre production locale, qui est plus coûteuse. Résultat: la production locale meurt, et le pays reste à jamais dépendant des aides internationale. Ce dont le pays a besoin, bien plus que le blé, c'est d'une éducation. Encourageons la production alimentaire de subsistance en leur enseignant, en leur montrant des pratiques modernes, en leur apprenant à pêcher. Une fois le métier appris, ils pourront se servir de leur éducation pour améliorer eux-même leurs méthodes de production, en accord avec l'environnement qui leur est propre. Peut-être trouveront-t-il, en remettant ce qu'on leur a appris en question, de meilleures solution encore pour leur culture, mais encore faut-il qu'ils aient les outils pour, justement, tester plusieurs avenues. L'esprit critique, en quelque sorte. Le monde meilleur ne se fait pas en ayant plus d'argent dans nos poches ou plus de blé dans notre assiette; il se fait à partir du moment où nous sommes assez indépendants pour être maître de notre sort, et cette indépendance se fait par le biais de l'éducation. Traitons donc l'éducation comme notre réelle richesse collective. Un gars endetté, donc dépendant financièrement, ne peut pas aider son prochain. Apprend-lui à bien gérer son argent et ses ressources, et lui-même pourra l'enseigner à son tour. Et pas besoin d'être aussi terre à terre pour que ce concept fonctionne; exemple: Apprendre le piano m'a permis d'apprendre une certaine auto-discipline. C'est dur, de pratiquer 4-5 heures par jour! Faut se faire des horaires, et échéanciers, se fixer des objectifs. On apprentissage qui me sert aujourd'hui pour mon métier de travailleur autonome. que ce soit par le biais de l'apprentissage de la médecine, de la mécanique, de la musique, de l'enseignement ou de la physique quantique, on a accès, dans l'institution, à des guides, à des balises, des manières de gérer, des pistes pour réfléchir. Ces mêmes guides et balises, on pourrait très bien les apprendre sans l'institution scolaire. Cependant, l'éducation autodidacte n'est pas donnée à tout le monde et devrait demeurer, du moins dans le système scolaire gouvernemental, une pratique marginale. De toute manière, la question n'est pas "l'éducation se fait-elle mieux à l'intérieur ou à l'extérieur d'une institution?", mais bien: "Valorisons-nous assez l'éducation?" Le grand tort du gouvernement, pour en revenir à la crise du Québec, c'est de traiter l'éducation comme une étant une donnée strictement économique. Tant que le gouvernement réduira les études à un simple échelon économique, il sera condamné à poursuivre un idéal empreint d'absurdité, à devenir toujours de plus en plus pauvre intellectuellement, à ne trouver sa valeur que dans les indices économiques (et ça, c'est teeeeeellement XXe siècle!...) C'est votre idéal e société, Mme Saucier? Bien sûr que non! On est d'accord là-dessus... Si tu marches dans la rue pour l'accès à l'éducation, tu marches aussi pour l'indépendance*, pour l'esprit critique, tu marches aussi contre la pauvreté (d'autant plus que l'endettement est une forme de pauvreté!...). C'est ça que j'aimerais dire à Gisèle Saucier. Que le projet des étudiants, ça n'a rien à voir avec le fait de sauver 1600$ par session. Que mon idéal de "passer au suivant" ne concerne pas le don ou la charité (des mesures populaires mais cependant souvent inefficaces contre la pauvreté), mais l'enseignement. Si tout le monde pouvait enseigner ce qu'il sait à son prochain, ça ferait une société incroyablement plus riche. Pour moi qui suis artiste, je soutiens même que c'est beaucoup plus fondamental de valoriser l'éducation que de soutenir la culture. De toute manière, l'un ne va pas sans l'autre. "Vous devriez marchez contre la pauvreté ou pour le droits des femmes plutôt que marcher pour la valorisation de l'éducation!" Voyons. C'est l'équivalent de dire: "Vous devriez choisir des beaux plasters plutôt que d'encourager la recherche contre le cancer." (* PAS l'indépendance du Québec, là! Ne mêlons pas les cartes, c'est pas pantoute de ça que je parle) "Le Népal n'a ainsi pas besoin du blé canadien pour se nourrir, mais plutôt d'apprendre comment mettre à profit ses propres ressources pour passer d'un État de survivance à une situation normale de vie." http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/341789/et-si-on-travaillait-ensemble Nous n'avons pas besoin de plus d'argent dans nos poches. Nous avons besoin de nous éduquer assez pour savoir se servir intelligemment de ce qu'on a déjà. Encourageons l'éducation. Hausser les frais de scolarité n'encourage pas l'éducation. POURQUOI JE SUIS PAS NÉCESSAIREMENT POUR LA GRATUITÉ SCOLAIRE Quand j'étais encore à l'université de Montréal, je crois que c'était en 2004 (juste avant la grève). Je parlais avec un étudiant de France, qui était venu étudier à Montréal, et c'est la première fois que j'entendais parler du concept de gratuité scolaire. - Vous payez pas de frais de scolarité? - Non, l'école est gratuite. - Waaa.... c'est dont ben hot!... - mais attends, pourquoi t'étudies ici, alors? Ça doit te coûter méga-cher, en plus. - tu sais, depuis la gratuité scolaire, la qualité de l'enseignement a vraiment dépéri... il y a peu de professeurs, des tonnes de chargés de cours sans expérience, aussi les pianos n'étaient presque plus accordés, les instruments en mauvais état. - le désinvestissement de l'état en éducation est le vrai problème. - ... Même si on élisait un gouvernement qui serait en mesure de nous apporter la gratuité scolaire, je crois que pour le moment, ce n'est pas une bonne idée. Admettons qu'on ait la gratuité scolaire demain, qu'on ait les moyens de le faire, tout ça. Ya même un parti qui est élu pour que ça se fasse, et tout le monde est content! On paie plus de droits de scolarité, l'éducation est accessible à tout le monde, etc. Cependant, notre époque étant ce qu'elle est, on vacille d'un gouvernement à un autre. Imaginons qu'un autre parti (pas particulièrement investi dans l'éducation) reprenne le pouvoir. - Mmm... faudrait couper en éducation. - ouais mais si tu refais payer les gens, tu vas être super impopulaire. - mouais - on n'a qu'à couper direct notre investissement, et les universités s'arrangeront. Si l'état se désinvestit mais que l'école reste gratuite, ce sera une catastrophe. L'étudiant qui paie se sent directement impliqué dans le financement des université; si tu touches à son portefeuille, ça touchera directement sont implication, et il sortira dans les rues. Si l'état coupe mais que l'école reste gratuite, la dégradation sera trop lente et graduelle pour réveiller le monde. Personne n'ira dans la rue. Tant que l'étudiant paie de sa poche, il se sentira impliqué dans le processus. Maintenant, à la question "est-ce que l'étudiant paie assez, ou trop peu, ou..?" ça j'en ai aucune idée. C'est une question pertinente, qui devrait être examinée par des experts. (pour ceux qui donnent le modèle scandinave en exemple, il est trop éloigné de notre réalité. Vous saviez qu'un an de service militaire était obligatoire, là-bas?...) *** Je vois la gratuité scolaire comme une utopie, et on a besoin des utopies. J'essaie de retrouver l'auteur de cette citation que de cite de mémoire (que je crois avoir lue un jour dans une BD, je me rappelle plus laquelle): "Faut voir l'utopie comme une boussole. On n'atteindra peut-être pas le nord, mais on moins, on va sortir de la forêt." Bref... la gratuité, peut-être un jour, mais dans le contexte actuel, non. POURQUOI JE CROIS QUE LES ÉTUDIANTS VONT PERDRE CETTE MANCHE Sur une photo de manifestations d'étudiants, j'ai lu cette phrase: "Eisen und Blut." (par le fer et le sang) C'est une citation de Bismarck (un chancelier allemand du XIXe siècle). En français, la citation complète dit: « Les grandes questions de notre temps ne se décideront pas par des discours et des votes à la majorité, mais par le fer et le sang." Mes chers amis... nous ne sommes plus au XIXe siècle. La violence, c'est toujours, toujours, toujours, toujours cave. J'ose espérer que rendus où nous sommes rendus, nous ne serons pas les barbares que nous avons déjà étés. De toute manière, le fer du XXIe siècle, ce sont les médias - et les médias ne sont pas couler de sang. Le monde et les temps changent, acceptons de vivre dans un monde en mouvement. Que ce soit la violence physique, ou la violence verbale, dans n'importe quel contexte, je pense sérieusement que ça n'avance à rien. Croyez-vous vraiment à un tel scénario? - Oh, non, tu as peté la vitre de mon char! - Tu dois avoir raison, je vais t'écouter. Bien au contraire, de tels actes donnent des outils au gouvernement Charest, qui cherche depuis quelque temps n'importe quel sujet pour ne pas parler du principal problème: le débat sur hausse des frais de scolarité. - Juste part, enfants gâtés - Boycott, et non une grève - Condamner la violence - oui, mais, le débat?... Ça n'empêchera pas non plus le gouvernement à être violent à son tour, à envoyer des brigades, à lancer des injonctions fallacieuses, à intimider les étudiants et les profs. On a vu beaucoup d'images très laides passer sur Internet ces derniers jours. Ce qu'il faudrait aux étudiants pour remporter, c'est l'appui de l'opinion publique. Le parti politique en pouvoir ne veut pas aller contre l'opinion public, pour ne pas perdre d'électeurs. Si des sondages indiquent qu'il va dans le sens de l'opinion de la majorité, il fera les pires grossièretés en s'en lavant les mains. À l'opposé, si tout d'un coup l'opinion de la majorité tourne en sa défaveur, là, il commencera à rajuster ses tirs. L'appui de l'opinion public à la cause des étudiants: ouvrez le Journal de Montréal, vous savez que ça n'arrivera pas. Même du côté des professeurs, on constate que la majorité est pour la hausse. (j'aurais cru le contraire, mais ce n'est pas le cas, paraît-il). Les articles fusent de toutes parts pour dénoncer ci et ça, et j'accueille avec un certain scepticisme les chroniques comme celles de Jean-Marc Léger dans le Journal de Montréal http://www.journaldemontreal.com/2012/04/16/regeneration (En gros, M. Léger ici accuse les baby boomers de rester sur leur steak tandis que les jeunes se battent pour des idéaux). Même ce genre d'article pro-étudiants peut nuire à leur cause. Dans l'optique où l'étudiant cherche l'appui de la majorité, POUF! Je me transforme en baby-boomer! Je lis l'article! C'est quoi ce torchon-là? Ils sont en train de m'accuser de rester sur mon steak alors que c'est mes impôts qui paient leurs études! Non mais pour qui ils se prennent?? (accuser une portion de la population n'est jamais une bonne optique pour gagner la faveur du public!...) moi dans mon temps, j'aurais pas eu d'argent pour m'acheter une ipod!... etc etc) ils sont beaucoup, beaucoup, beaucoup d'étudiants, et ils sont en colère. Mais au gouvernement, ils sont peu, et ils sont stratèges. Ça dérape des deux côtés, mais contrairement aux étudiants, le gouvernement Charest a le contrôle. = Ce qui manque, c'est l'appui d'une plus grande population, qui n'est pas impossible; regardez l'appui massif du NPD aux dernières élections fédérales. Est-ce qu'on a voté NPD parce que le Québec était de gauche? Pas nécessairement. Je crois qu'on a voté avant tout pour Jack Layton, parce qu'il était charismatique, parce que c'était quelqu'un d'incroyablement positif, c'est un anti-cynique. Le cynisme, je crois que tout le monde en est un peu écoeuré. Amir Khadir aura beau apporter des solutions intéressantes (pas nécessairement parce qu'il est de gauche, mais juste parce que c'est "différent" du système tel qu'on le conçoit en ce moment), il pitche quand même ses sandales. Prenez le discours le plus sensé et le plus respectueux, faites-le dire à une foule par quelqu'un qui fronce les sourcils et qui semble se battre; il n'aura jamais autant de succès que s'il est dit par quelqu'un qui sourit. Je pense qu'on sous-estime beaucoup la personnification du leadership; lors de l'élection 2011, c'était pas le NPD qui avait gagné au Québec, c'était Jack Layton. (bien sûr je parle d'un évènement très précis, le pitchage de soulier, mais prenez-le comme une image générale d'agressivité, qui joue directement contre lui) (Je me demande si René Levesque aurait pitché ses souliers. Peut-être que oui. Sauf qu'il s'adressait à un autre public qu'aujourd'hui. Mais oui, mes amis, les temps changent, les gens changent, et ce qui marchait autrefois ne marche pas nécessairement aujourd'hui.) Aujourd'hui, s'indigner, ça n'a plus la cote; de toute façon, l'indignation ne convainc pas le parti adverse. J'ai l'impression qu'il faudrait ratisser plus large. Favoriser l'inclusion. Après tout, ce débat concerne tout le monde! POURQUOI ON NE POSE PEUT-ÊTRE PAS LA BONNE QUESTION Les arguments pro-hausse ont tous été discrédités à coups de statistiques et d'arguments forts par l'institut de recherche et d'informations socio-économiques (l'IRIS). Ils confirment mon intuition: on pourrait se passer de cette hausse, et à la place, faire un grand ménage. Le principal propos qui sort de cet argumentaire, c'est que si l'argent était mieux géré à l'université, tout le monde en sortirait gagnant. C'est mon intuition; mais au fond, qu'est-ce que j'en sais? Je ne suis pas économiste, je ne suis pas analyste socio-politique, et les points de vues et les informations que j'ai lues proviennes de personnes ou de groupes qui ne sont pas nécessairement objectifs, qui ont un parti pris. Ça se pourrait très bien que je me trompe. En tout cas, ça ne convainc pas le gouvernement; soit. Peut-être voudrait-il faire sa propre enquête. Après tout, il a peut-être raison; peut-être, après une étude et une meilleure gestion du financement de l'université, qu'on arriverait à la conclusion qu'une hausse est la solution la plus profitable pour tous. Mais cette commission n'a pas eu lieu. Mon intuition se rabat contre la hausse, mais ce que je demande au gouvernement, c'est plutôt le Moratoire sur la hausse des droits de scolarité et tenue d'États généraux sur l'éducation supérieure. En d'autres mots: pour ou contre la hausse, je juge que l'on n'a pas assez fouillé la question. Il nous faudrait une immense commission dans laquelle les associations étudiantes, souvent bien plus créatives qu'on ne pourrait le penser (et qui apportent souvent des embryons de solutions), pourraient avoir leur mot à dire. Ce serait dans notre intérêt à tous! Faut signer là: https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2801/index.html (je ne signe à peu près jamais de pétitions sur Internet, mais dans le cas qui nous concerne, vu que justement, ce qui manque c'est l'appui de l'opinion public, peut-être qu'un appui de masse pourrait entraîner une vague, sait-on jamais.) POURQUOI JE CROIS QUE LES ÉTUDIANTS VONT REMPORTER LA PARTIE Parce que ce sont les citoyens de demain. Peu importe le résultat à court terme de la grève, je crois que ça aura un impact extrêmement positif à long terme: on se rappellera longtemps de ce débordement. Quand les étudiants seront assez "grands" pour se faire entendre, quand ce sera eux qui gouverneront le pays, ils se souviendront ce qui est en train de se passer dans nos institutions scolaires. Ils auront été conscientisés, politisés à coups de matraque; ils auront perdu un oeil pour la plus grande grève étudiante de l'histoire du Québec. Ils auront appris à s'informer, à argumenter, à se lever. Et demain, ils seront au pouvoir, en gardant tout cela en mémoire. D'ici là, de grâce, de grâce, DE GRÂCE, entretenez votre mémoire. Nous nous souviendrons! POURQUOI JE SUIS REDEVABLE À tous ceux qui ont rendu possible la révolution tranquille, à tous ceux qui nous ont précédé et qui ont ouvert des portes, à tous ceux qui ont su préserver nos acquis et qui font du Québec, tout de même, l'endroit au Canada où l'éducation est le plus accessible, à vous tous qui avez travaillé dur pour qu'on puisse en arriver ici, merci. Et comptez sur nous pour qu'on vous fasse honneur. Je vous laisse sur un article qui parle d'un rapport de l'ONU sur l'indice de bonheur au Québec. Je cite: "Le rapport établit clairement que la liberté politique, de bons liens sociaux et l'absence de corruption importent davantage que le salaire dans la cote du bonheur." http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/346659/rapport-de-l-onu-les-quebecois-plus-heureux-depuis-la-revolution-tranquille http://www.cyberpresse.ca/debats/votre-opinion/201203/30/01-4510966-kraft-dinner-et-soutien-gorge.php http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/341789/et-si-on-travaillait-ensemble http://archives.lautjournal.info/autjourarchives.asp?article=3340&noj=269 http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_von_Bismarck http://www.journaldemontreal.com/2012/04/16/regeneration http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tats_g%C3%A9n%C3%A9raux_de_l%27enseignement_sup%C3%A9rieur_de_1987 https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2801/index.html http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/346659/rapport-de-l-onu-les-quebecois-plus-heureux-depuis-la-revolution-tranquille