Tu sonnes comme la mer Tu sonnes comme une toune de Dalida "Que la raison (parmi les autres) d'avoir la chienne d'avoir un kick sur Sophie que j'étais trop chicken de raconter à mes amis, c'était que j'avais l'impression que ça te ferait chier.  Que tu serais triste.  Jalouse.  Que ça te ferait de quoi. Bref, que tu disparaîtrais. J'ai vraiment pas envie que tu rattrappes la disparition. J'étais tellement content de redevenir petit à petit ton ami.  je sais que c'est idiot mais c'était vraiment important pour moi. Jusqu'à en être fier, carrément, de passer mes journées avec toi, à travailler et déconner, à se dire des vraies affaires et des niaiseries.  Que tu me traînes chez toi au milieu de la nuit après un film et des sushis sans que j'y pense une seule seconde.  Sans qu'il y aie de l'amour qui passe à travers le linge, sans rien sur le feu. ( ...ben, sauf des petites pépites.  Toi qui crépite en pantalons, en attendant sur St-Hubert le char de Fabien avec ta camisole qu'on devine tout, et moi le seul objet de toute ton énergie, et pendant un petit bout je me rappelle pourquoi j'étais séduit cet automne-là.  Ou quand, zombie heureux, j'ai failli t'embrasser après les vingt-quatre heures foireuses.  C'est à-peu-près tout. )" (suivant la proposition, 8 octobre 2011 04:04) "haha! j't'avais pas vu online sur google talk depuis 2009! - > Tu m'as enlevé de ta invisble list! ;) Heu, hah, oui. " 6 août 2011 18:25 "J'ai rêvé à ta BD sur le formol cette nuit, si c'est aussi hot que dans mon rêve, ça va torcher des culs! Sinon, je vais aller à l'atelier cet après-midi pour aider Luc à sérigraphier, est-ce que je pourrais récupérer mon livre? Zviane - Mais oui, bien sûr.  À plus tard, — v"  11 avril 2011 10:52" "Je voulais pas t'empêcher d'y être... je vais passer mon tour; la voie est libre!"  19 août 2010 11:14 *** lettre à iris, le 21 août 2010 00:20 j'ai fait tout le trajet en chars de Dorion à chez nous à outremont en braillant... oui, le souper avec Pascal et Francis a a été un peu downant, mais je crois que c'est même pas ça... c'est juste encore qu'il soit réapparu, qu'il m'ait écrit, qu'il y ait eu ce truc de "je veux pas t'empêcher de faire des affaires"... ça fait maintenant 10 mois que j'ai de la peine... j'ai l'impression que ça me fera toujours autant de peine tant que ce couple-là existera encore. Je sens tellement une grosse injustice, comme... tu dois trouver que je radote. C'est encore le même truc: j'ai l'impression que j'ai rien à me reprocher mais que c'est moi qui a mangé toute la marde. Cette histoire-là de "ah ben si 'es là j'irai pas" ça me rappelle quand j'avais demandé à Vincent de pas venir à l'atelier le temps que mange ta ville faisait un tournage. J'avais reçu une réponse de Julie, qui me disait "ben là c'est notre atelier, c'est nous qui l'avons cherché, alors trouve-toi en un autre." En rentrant tantôt je me demandais si j'allais pas recevoir un email de julie qui dit "ben là on peut aller prendre des bières et souper où on veut, s'il te plaît quand ya des truc d'organisés comme ça ben vient pas." Dans le temps j'avais encore répondu un truc super diplomate, à froid... je me suis tellement fait enculée dans cette histoire, mais pourquoi j'arrive pas à passer par-dessus? À juste passer à autre chose? pourquoi est-ce qu'il faut que je m'accroche à ma peine, pourquoi que je ressens tellement le besoin de le lui faire savoir? Je suis peut-être dans le déni, comme Francis, pis que dans le fond j'ai de la peine parce que j'ai encore espoir. Pis je trouve tellement malhonnête ou méchant tout ce que Julie m'a dit que je suis incapable de comprendre que ce gars-là approuve. Il regarde tout ça et il dit "oui, pas de problème." Et dans tout ça c'est moi la grosse cruche, qui continue à avoir de la peine alors que tout le monde trouve que c'est une vieille histoire. Genre tout le monde est passé à autre chose, lui le premier, il y pense à peine - une fois de temps en temps il a un léger malaise lorsqu'il y a une fuck avec un souper/une bière au cheval, mais bon le lendemain le train train quotidien reprend son cours et pis voilà il y pense même plus. j'y pense à chaque jour; il doit y penser même pas une fois par mois. Comment ça se fait qu'une histoire qui n'a même pas eu lieu me fasse mille fois plus de peine que la rupture d'une relation qui a duré 5 ans? Bref je me disais ça dans le char, je reviens, je vois qu'on a reçu une lettre de Delcourt, je la pose sur le comptoir, je prends mon chat, je vais mollement checker mes emails, je pense à ça pis ça me fait mal, j'en oublie la lettre de Delcourt sur mon comptoir, c'est dire... je l'ai lue en diagonale. Ya nos contrats signés et ils nous demandent de leur envoyer une facture, qu'on a déjà envoyée, enfin j'ai tout scanné et je t'envoie ça, samedi j'ai un mariage et dimanche je dois finir le site de Luce, j'ai absolument pas le temps de m'occuper de ça... Pis par rapport au reste, je me mets à ta place pis je sais ben que ce que tu vas répondre, pis je suis capable de me raisonner moi-même, je m'auto-faire l'avocat du diable pis toute. Ça fait longtemps que je traîne ça pis tu dois commencer à être un peu tannée. Je suis moi-même tannée pis tu peux même pas savoir à quelle point j'ai honte dans toute cette histoire, de juste être pognée là-dedans, en plus ce gars-là te tombe sur les nerfs. C'est tout le temps un peu de même... même si j'y pense absolument tout le temps, j'ose jamais vraiment t'en parler ou bien quand je t'en parle (parce que je t'en parle souvent quand même :P) c'est toujours un peu vite en voulant passer à un autre sujet, comme si c'était là mais que bon ya autre chose, parce que maudit que j'ai honte de te parler encore de ça... pis je me demande tout le temps si je devrais pas lui écrire tout ça, comment je me sens. On en a jamais parlé. j'ai jamais vraiment pu. Oralement avec lui c'est une catastrophe (de toute façon il trouve toujours un moyen d'esquiver), par écrit j'étais toujours doomed parce que Julie va tout lire (et pire: me répondre). Les deux seules lettres qu'on s'est échangées, c'était un truc qu'il m'a écrit pour me dire "ha ben je m'excuse d'avoir eu un kick sur toi, pis tsé j'bandais quand j'te voyais, tsé ça aurait tellement pas marché de toute manière hein, mais tsé on peut-tu revenir amis?" et moi de répondre: "mange de la marde". Qu'est-ce qui arriverait si je lui vidais vraiment mon sac? Je me demande au final si ça donnerait quelque chose, si ça creversit un abcès ou si ça brasserait juste de la marde. Je pensais que le temps effacerait tranquillement les choses mais fuck, à chaque fois que le bout de son nez se repointe dans ma vie, la peine redevient super vive, il faut toujours que je m'en remette!... Même affaire quand je l'ai vu à chic moustache, même affaire quand je l'ai vu chez Michel... Un mariage demain! WOUHOU! s'cuse encore de t'écoeurer avec ça, ça m'écoeure moi-même. Zviane "J'étais content qu'on en soie arrivé à une trève tacite, à regarder la neige remonter tellement qu'il fait chaud sans se faire la gueule, sans barrière mais sans pont. (...) Je ne vais pas me confondre en excuses, raviver quoi que ce soit ou t'offrir des livres dangereux, mais si changes d'avis et veuilles qu'on se voie (autrement que de se croiser via notre bassin commun), c'est faisable. Si tu ne veux pas, on est bien partis." 14 juin 2010 13:54 message à iris: Demain c'est expozine pis j'ai fai une crise de panique juste avant. En fait quelque heures avant, j'ai croisé par hasard Julie et Vinent au métro Berri (ils étaient avec une gang, donc christophe - ils étaient probablement avec les belges). Je sais même pas s'ils m'ont vue, j'ai accéléré le pas. J'ai mis 2h pour arrêter de trembler. J'ai passé une chouette soirée avec mon ancien prof de piano... pis quand je suis rentrée chez moi, j'ai peté une coche - peut-être juste l'évacuation de stress par rapport à la situation, mais j'ai vraiment eu l'impression de perdre pied.... j'étais en panique, je savais plus à quoi m'accrocher. J'ai eu l'impression que cette situation me faisait perdre la raison. Que j'avais perdu Maxime, Vincent, mon ancienne vie, que j'étais en crise identitaire et qu'en même temps de tout cela, j'étais en isolement forcé parce que je ne peux genre pas voir mes amis quand Julie est là. Demain je sais qu'il y a une semi-pendaison de crémaillère informelle à l'atelier après expozine. J'en ai pas entendu parler. Ya fallu que je demande à Luc. J'ai tellement peur qu'on m'exclut de tout ce qui est social dans notre gang de BD sous prétexte que ya une tension... j'ai vraiment peur qu'on m'isole." 14 novembre 2009 06:06 18:41 Vincent: Salut. moi: ! Vincent: Je vais travailler le journal chez nous et te laisser tranquille demain, pas de stress. moi: allo18:42 "me laisser tranquille"... c'est pas comment ça que j'aimerais ça que tu voies ça - mais ok18:43 Vincent: ben, je veux dire, je serai pas là moi: je sais. Vincent: (j'ai hâte qu'on règle tout ça) (petit à petit) moi: ... Vincent: (fais attention à toi)18:45 moi: (ça va prendre combien de temps?..." 9 novembre 2009 18:43 Préfères-tu que je ne t'écrive pas? Répondre Transférer Vincent n'est pas disponible pour chatter. Répondre Zviane à Vincent afficher les détails 30/10/09 tu réponds juste "oui'" et je te lâche. Préfères-tu que je ne t'écrive pas? Répondre Transférer Vincent n'est pas disponible pour chatter. Répondre Vincent Giard vincent@aencre.org à moi afficher les détails 30/10/09 oui. (30 octobre 2009) Sylvie-Anne, ...je suis désolé. J'aime Julie.  Je veux vivre avec elle.  Je ne vais pas la laisser parce que je n'y retrouve pas toujours des fourmis d'étincelles.  Je ne vais pas la laisser sans tout essayer.  Je ne vais pas la laisser pour quelque chose qui ne durerait que quelques semaines, pour quelque chose que je ne comprends pas.  Pour un enthousiasme que je confonds avec de la compréhension, pour une envie que je confonds avec de la passion, pour une complicité que je confonds avec de l'amour. Heu, j'ai manqué un bout de conversation (mon dernier message: "malaxé"); Julie était sur mon compte (ça, c'est à régler entre nous). ... Qu'est-ce qu'on fait?  Je vais y aller "dinde froide"; brûler des ponts de cordialité; je vais mettre mon plus beau scaphandre, plein de froideur et de distance; être invisible. Promets-moi juste que tu vas te trouver de l'aide. -- j'ai perdu trois personnes que j'aimais beaucoup en moins de 24h. Ça fait très mal. Merci pour ta franchise. Zviane *** - poster de forrest avec une barbe - Je ne compte plus les fois où tu m'as remise devant ton poster de forrest - mais j'ai toujours trouvé qu'il y avait un coin de tourné. La raison précise pour laquelle tu m'as brisé le coeur, c'est pas que t'aies dit non. C'est que tu m'aies tout le temps mise en face du poster de forrest en me disant que c'était la vérité, alors que ce ne l'était pas. J'ai jamais vraiment cru au email du 30 octobre, à 15:42. (jeu d'échec géant, qui fait plein d'ombre) (perché sur le roi) (je m'approche) (il dit quelque chose) (qu'est-ce que tu dis?) (je suis content que.) (j'entends pas ce que tu dis.) (descend) (me pousse) (me fout devant le poster) (je suis content qu'on soit juste amis.) poster de forrest Mais après plusieurs fois je me suis demandé si c'était pas moi qui était dans le tort. - Peut-être qu'il veut réellement rien savoir. Que c'est terminé. C'est peut-être mon gros égo qui fabule. Ça doit être ça. Je dois faire une cure. Je me suis fait l'équation suivante: Gros égo, flatté par l'attirance de l'autre, d'où la bête nécessité de jouer avec ce filon, tout cela motivé par : banal désordre affectif, + désirs sexuels non maitrisés + morale sociale + couardise. = Laisse tomber les vincent giard. (mais le coin de poster retroussé était toujours sous mes yeux) Avec le temps, j'ai appris à ne plus trop écouter ce que tu dis, et à porter davantage attention à ce que tu ne dis pas. (Et depuis cet instant précis, quand je te vois, je suis de mauvaise humeur. Le moins que je te vois le mieux je me porte. Si tu fais le balcony blog, fine, mais j'irai pas les jours où tu y seras. J'ai vraiment pas envie de te voir. 12 juin 2010 03:21) Lire: j'ai plus envie de te voir, parce qu'à chaque fois que je te vois, tu me plantes devant un poster de Forrest avec un coin retroussé. Mais lors de la "seule et unique nuit"... (j'arrache le poster) Voilà, il y avait bel et bien quelque chose derrière ce poster. ou bien... qu'est-ce qui me dit que ce qu'il y a sous le poster correspond vraiment à mes intuitions? peut-être que c'était pas faux tout ça. Et que ton béguin récent pour moi est aussi passager qu'il ne l'a été en 2009. Peut-être que mon équation était bonne et qu'elle l'est toujours. Ce qui me fait penser que... Maintenant, la question que je me pose, c'est: "j'ai vu le mur qui était derrière le poster, mais est-ce qu'il se cache encore quelque chose d'autre derrière le mur? *** La peur dicte tes actions c'est ton principal conseiller pour ma part, c'est de tes peurs que j'ai peur. Si un jour tu viendrais à avoir le kick sur une autre fille (chose que je te souhaite de tout mon coeur) (te voir heureux me rend heureuse) ou si un jour tu ne veux plus me voir J'espère juste que tu serais capable de me le dire, j'aimerais être pour toi quelqu'un qui ne te fait pas peur. ne me prends pas pour acquis puisque j'ai le feeling que ça durera pas "quelque chose qui ne durerait que quelques semaines". je ne satisferai pas tes attentes; je suis indépendante et j'en aime d'autres que toi puis tôt ou tard, ta peur te fera agir et on se perdra à nouveau et je me serai peut-être lassée de devoir constamment user de stratégies pour te voir T'es comme un jeu d'échec (et t'aimes les filles en tétris) (et je ne veux plus en être une) je ne veux pas avoir d'emprise sur toi pas plus que je ne veux que tu en aies sur moi Je ne me batterai jamais pour te garder puisqu'à la base tu ne m'appartiens pas; tu t'appartiens à toi-même. Tu choisis où tu vas tu fais ce que tu veux. C'est bon, c'est drôle, mais c'est pas si simple. J'essaie de faire comme si ce l'était puis magiquement, peut-être que ça le devient un peu. mais même si ça n'aura duré que peu de temps et peu importe ce qui arrive, j'aurai été contente parce que malgré tout ce qui précède, je suis bien avec toi en ce moment et demain on verra. *** un jour, j'aimerais beaucoup que tu me racontes ce qui s'est passé entre 2009 et 2011. J'espère juste que tu chercheras pas à me mettre encore devant un poster.