discutent des deux plans et de la rhétorique ou bien de mozart versus beethoven, mais dans le pars emilie gamelin deux persos parlent de melvin, de ses travaux ou bien de l'appropriation de l'espace public réel, virtuel, espace public VS facebook et médias sociaux couchés dans l'herbe la fille fume le gars a un café dans les mains ya des livres autour à ls fin se quittent: 1-2- g- hum... c'est pas exactement ça que je voulais dire. 3-4 f- Ben explique - hum... 5-6- ... 7-8- g- Tu vois, c'est plus par rapport à la disparition graduelle de la confrontation des couches sociales 9- f-  ...ça, c'est parce que l'expension illimitée de l'espace virtuel amène forcément un rétrécissement de l'espace public. 10- g- ben en fait c'est que les tensions entre les couches sociales qu'on retrouvait dans l'espace publique n'ont plus lieu; 11- g- notre expérience du réseau virtuel nous enferme dans le ghetto de notre propre sphère sociale. 12- f - Ouais, ok - 13- du même coup, l'utilisateur vit de moins en moins le contact intergénérationnel- voilà 14- g- Immunisé contre les rencontres qui se faisaient autrefois sur la place publique, dans la rue, dans un marché, ou bien dans un parc comme celui-ci. 15-16- f- hum.   17- f- d'autant plus que le phénomène génère une conception rétrécie du champ des possibles de l'autre 18- f- une culture qui n'admet pas le corps, qui nie carrément le corps, où règne le sanctuaire de la photo de profil photoshoppée 19- 20- g- ben ça revient exactement à ce que je disais tantôt - non non non, c'est pas ça que tu disais tantôt 21- f- Tu parlais du "malaise du corps", là je crois que c'est plutôt la "haine du corps". - hum. 22 - moi j'dois y aller, j'ai mon cours dans dix minutes. 23 - bye! - Bye! smac smac 24- gars qui s'éloigne 25 - gars qui marche 26 - oh my god. j'ai mis mon genou contre le sien et elle a pas bougé. 27- oh my god oh my god oh my god. (gros plan) 28 - (spirale) (gars de dos) 29-30-31-32 - (spirale) (fille assise, on voit pas sa face, elle regarde en l'air) (panoramique) ...ce qui revient exactement à ce que j'ai dit tantôt. - non, c'est pas ça que t'as dit tantôt. les éclats de tension sociales qu'on retrouvait dans l'espace publique n'ont plus lieu; notre expérience du réseau social nous enferme dans le ghetto de notre propre sphère sociale. Du coup, l'anecdote tirée des clash entre les classes n'existe plus. Les mélanges interégénrationnels se font du même coup beaucoup plus rares. Rétrécissement de l'espace public et expension illimitée de l'espace virtuel. Bien à l'abri des rencontres que la rue ou le parc pouvait offrir autrefois L'individu se construit dès maintenant par le biais d'un "profil" et/ou d'un "pseudo" phagocytant (pour dire que ça efface) il n'y a plus de rencontre réelle; au bout d'un moment, on casse la hiérarchie entre nourir le chat, gagner un char, il pleut, il neige, mon enfant vient de mourir faire des médias sociaux le sanctuaire de xxx est-ce que ça signifie un malaise avec le corps? narcissime généralisé débarrassé de tout emcombrement éthique la drogue de l'anonymat Internet n'a pas inventé le mensonge et l'illusion,