Introduction Ce pamphlet se veut soubresaut sans gloire et sans cesse retombant. Chaque paragraphe contient la même idée cognant sur une autre porte, toujours un sourire troué par de nouveaux coups de marteau. N'avancez plus vos yeux inutilement vite, vous oublieriez de regarder sous l'enveloppe sordide recouvrant ces humbles cris d'oiseau cynique. 0010 Laissant affluer les vapeurs internes, je m'enferme aujourd'hui pour un long séjour en cage sans savoir si un jour j'en briserai les barreaux. Depuis une éternité j'outrepasse toutes les frontières virtuellement, dominant passif , cherchant perpétuellement ce prédateur, tueur dans les viscères, dans les nerfs et les fluides vitaux. Lorsque je jauge un de mes semblables, je me retourne et inverse machinalement l'interprétation faussée alors que tous autour de moi applaudissent: suis-je de la dernière génération de juges bipolaires? La tentation affame mon sordide esprit... le souhait d'engendrer. Pousse, plante abâtardie, graine pourrie dont ne subsiste que la rage et souhaitant choisir le meilleur terreau. Filtre les effluves, les pressions et les impressions et extrais le brunâtre matériau propice à la croissance des êtres fraîchement cueillis. Luttant excréments à la bouche et parasite sous le pied, refroidis-les définitivement Lecteur, s'ils osent cracher sur ce fruit défendu provoquant la légèreté de l'esprit. Facile en comparaison de manger ses excréments, le goût sulfureux, contenu par l'écorce imparfaite, se fait sournois et détourné, le fruit de la connaissance étant sans goût: il nous donne un court aperçu du vide emprisonné dans notre cerveau lorsque nous reposeront six pieds sous terre! Lecteur tu sembles oublier que tes fonctions vitales facilement flancheraient si l'air se raréfiait brusquement ou la gangrène entrerait sous ton mince épiderme. Nous ne tenons pas à nous souvenir que l'être vivant moyen s'agrippe au seul infini mécanisme de l'organisme universel au même titre que l'héroïnomane. Les êtres métaphysiques vivant sur papier n'ayant rien à perdre, le fruit aérien est nécessaire à ma survie. Les êtres physiques ont ils quelque chose à perdre? Leur vie vaut donc autant que la mienne? Qu'importe! J'ingurgite le poison de croissance que ceux qui m'entouraient jadis ont douloureusement reniflé: ils sont tombés comme des pommes. Aujourd'hui j'engloutirai, mais qui sais si je n'éclaterai? J'écris machinalement sur du papier machiné malchié par l'optique millimétrique des engins à tonnerre qui apeurent les enfants, cela explique sans doute quelque chose. Je de se travestie copieur en ces journées livides, en cet air translucide. Lecteur, fait-toi désintéressé, ne regarde pas les fibres sur lesquelles l'auteur déblatère tant d'amères et d'odieuses pensées. Ainsi tu respireras sans prendre fuite les toxines olfactives et lentement les dimensions prendront forme et le sang jaillira par ta bouche si ton toit s'est bâtit aussi hors du monde que le mien. J'admets mon égocentrisme, ma joyeuse obsession pour l'auto-analyse, après tout Je semble le seul cobaye à portée de main. Je manque de foi pour déplacer sa montagne! Par centaines les congères m'ont ensevelies, par milliers les centimètres cubes d'eau lentement au contact des radiations de mon infime chaleur vitale se sont cristallisés pour m'enfermer dans le sombre cocon glacé. Impossible de risquer un mouvement, je sais que la structure s'effondrera pour me réduire en poussière. Je respire toujours ce même air vicié gobé à la première ouverture de mes yeux, lors du hurlement détraqué que chaque nourrisson naturellement recrache sur les pieds des légions d'infirmiers émerveillés par la magie furieuse et sexuelle procréant un autre cadavre assuré dans les bras de l'humanité. Nous arrêtons de vivre à l'instant de la première parole, l'instant ou nous oublions de vivre pour mourir ensuite. Nous repoussons la faucheuse de toutes nos forces, avalons extraits et décoctions de plantes aux étranges propriétés, bâtissons des murailles de foi pour contenir sa furie et elle ose se déchaîner, se défouler sur nos maigres corps endoloris, coupant le mal par la racine si j'ose dire. Quels péchés à deux pattes que nous sommes et soixante-quinze pour cent des dégénérés sur les flancs desquels nous nous sommes hissés au delà de l'enfance croient en dieu. Majorité endormie saura-elle accepter qu'elle n'a pas d'âme? Froussards! La peur guide le troupeau de haut en bas du pont Jacques-Cartier, car après-tout mieux vaut payer de sa poche les suicide qu'orchestrent nos camarades, si communistes soient-ils. Voué à mourir à court terme, ou trouvez-vous encore intérêt à vivre, à faire des vagues mêmes si personne ne songera à les remarquer dans l'incongru caniveau, gouttière de leur conscience. Facile d'occulter tant de questions qui resteront à jamais sans réponse: voir le très court terme, la plus petite échelle et ne jamais lever les yeux vers une vérité relative. Nous sommes des bêtes. Broutons le foin. Mâchons. Déféquons ensuite. Devons nous aller plus loin, plus haut que ces cimes de bêtise ou nous dansons à la manière des animaux? Lecteur, la bête que je suis a oublié. La création frénétique dérange par son approche terrestre, son esprit planant à ras le sol, mais ici le faux tranche .mes . Phrases. Non. La découverte incarne le foin d'une inhumanité perdant sa mémoire, ses symboles, sa culture, l'image et la procréation de nouveaux masques, de nouvelles pyramides à encadrer sur les murs de nos chambres qui ne nous appartiennent jamais vraiment. Seule notre première chambre reste, elle forge l'habitude, l'instinct y réside , pratique son tir, aiguise ses couteaux et les lance sur les seuls êtres illuminés capables de réchauffer le cocon glacé alors qu'ils se lèvent à l'horizon. Des jeux de sales miroirs réfléchissant de leur beauté plastique jaillit l'impression d'amour niant l'individu alité contemplateur des idoles, gémissant la misère humaine de ses grands yeux aux iris déployés mais esquissant un sourire pour la forme, pour les jolies pupilles écarlates de la gente dame venue arracher ses chaînes, que d'inutiles souffrances! Nos actes s'abreuvent d'absurdité sans conséquences, alors allons nous jeter dans les bras noueux et forts comme des arbres de Dionysos, buvons le vin jusqu'à la lie. Tuons, aliénons le moi, double sacré du soi en plus caustique, crachons les papillons encore vermiformes grouillant au creux des cavités énormes de ces grasses bajoues riches du mépris et de la facilité. Mais nous dessaoulerons vite à l'approche des faux jaissant à l'horizon. Tiens ma coquille revêt de nouvelles couleurs, le ver je le croyais interminable et éternel et me voici baigner dans une marmite toute différente. Je hurle de douleur. J'ai déjà commencé à oublier ma première pensée. Je suis ver nouveau. Je suis ver. Je suis ver. Je suis ver de styromousse. Les anges ailés se repaissent d'une proie facile qu'ils rongent et s'étouffent. Nouvelle vocation parasitaire, voilà que des cornes ont poussé par les orifices du plaisir de l'ancienne forme que j'arborais fièrement tel une cible mouvante jouant à cache cache avec la mort. Joie de scruter attentivement les cadavres exquis des hideux corbeaux étendus ailes brisées immobiles collés aux flancs de leur plumes légères tachées de rouge. Leur rouge, lèche, allèche mon statut d'objet. Mon sang à moi bouillonne maintenant dans leurs flasques estomacs. Magnifique forme de suicide que d'éventrer ceux qui meublent nos existences, nos fluides vitaux s'additionnaient déjà avant même qu'ils ne me croquent. Il suffit amplement que ces oiseaux aux yeux vitreux me regardent, moi, seul, perdu au milieu du désert mouillé que sont les pluies de banlieue, tournent en de grandes vagues circulaires concentriques. Que ces rapaces boivent et mangent à leur faim m'importe peu, ils meurent tous en mon nom, moi créateur déchiré par ses peintures, ce devrait être l'inverse. Ambigu. Concupiscence, la douleur avance suit une mèche enflammée d'essence, car je bois le divin liquide acidulé sanguinolent hors du verre noirci des cendres saupoudrées hors des cheminées titanesques jusqu'au plumes qui se tordent dans la coupe. C'est le vin nouveau, il singe ma vie, signe ma mort. Les pouces des étoiles attrapent sur leur passage des bribes de noir d'encre s'étendant au dessus des ponts de l'immensité glacée. De leurs tendres pieds effleurant a peine de froid plancher, elles ouvrent la bouche sur ces secrets de polichinelle: L'écran cathodique utilisé comme bombe, déclenche à retardement l'éjection de matière grise par les oreilles depuis quelques années déjà. Je frémis doucereusement de l'inexistant regret provoqué par les transistors imposant le silence aux enfants. Les pixels se renouvelant 60 fois par seconde dressent ces lions bourrés de neurones se débattant pour apprendre. Mais lorsque les lions vieillissent ils engraissent, doivent avec indolence vivre en ermite au travers des montagnes de pelures d'oranges et de cœurs de pomme, avec un fil pour rejoindre leurs vieux amis une fois par an. Qu'ils s'étouffent, peu importe sur qui retombera la faute, si ils survivent peut-être le bois qui sonnait autrefois creux contient-il maintenant un alcool frelaté. Mais où l'éveil se cache-il la nuit tombée? Dans les rochers moussus émerveillant de leur douceâtre verdure poussant pour déguiser les lames de rasoir prêtes à nous lacérer les gencives lorsque nous les brouterons? La souffrance possède une l'allergie chronique à la vérité. La douleur se plaît à déambuler lamentablement dans de sombres ruelles sans issues. Elle se masque d'une mosaïque de sons décousus insaisissables, et chante la déchéance, lance des malédictions sur les bienheureux osant rire de son corps blanc ne voyant jamais la lumière tant il est étouffé par les broderies noires qu'elle rapièce avec une ferveur inégalée. Heureuse prostituée, son client préféré est l'ange déchu percevant la jouissance que le mal procure aussi abondamment que la bonté. Le feu se consume, subsiste au milieu des braises menaçantes pour le pied moitié vierge moitié perverti ne sachant décider entre une spirale de complaisance et la simple souffrance. Là réside le vrai martyr, l'éternel qui trouve le repos dans l'abomination la plus pure, sur le fil d'une épée à double tranchant, poing d'interrogation serrant son cou minuscule jusqu'à fermeture parfaite des voies respiratoires. Sous mon manteau est trésor auréolé de terreur. Peur que la progéniture qu'engendrera mon sperme gris, terne, mots insignifiants pour désigner l'agrégat de couleurs sous mes et ses yeux de tissu je palpe l'étoffe polymorphe des nobles. Voilà une pieuvre rigide nucléaire, sur laquelle proliféreront quantité de mollusques. La chute. Fulgurante ascension. Il ingurgite forcément les mille cent quatre-vingt millilitres requis et réitère, ce n'est pas assez, jusqu'à l'inexistante lie du second flacon. C'est moins que du vin en toute catégorie confondues, mais l'eau descend déjà plus rapidement, stérile, prête à nourrir le caniveau de ses reflets miroitant sous le soleil en ce matin levé depuis moins de deux heures. Cet ami des calorifères préfère s'adonner au sport national reposant sur la banderole décolorée de béton chevauchant la rue. C'est l'heure des lève-tôt cherchant la palpitation de leur pompe de quarante ans menaçant tous les jours de les laisser tomber, à ce que disent ces salauds de médecins en manque de maladies vénériennes. Ils auscultent, ces pervers, au dessus du genou et creusent nos têtes avec de leurs grands bistouris stériles comme les flots jaunes. Au petit matin les chats reprennent leurs monotones couleurs de ruelle, faisant leurs griffes sur les tapis des maîtres ingrats. Vont se coucher les junkies, les prêtres, et tous ceux de la race des briseurs de fenêtres noctambules. Il, avec ses litres aux vapeurs nauséabondes boit pour poétiser, pour ne pas déprimer, diviser juger et trancher la gorge de eux, à ses cotés. Eux ont le réconfort des poissons dans une mer de poissons. Il n'a pas cette chance. Il creuse les nuages, œil a vide l'ongle précis, approfondissant ses connaissances des mers lunaires. Ses serres enserrent les écailles décousues pour qu'il morde à la tête. Le vampire des pigeons, déserte ses proies, auparavant sa faim guidait son odorat mais depuis longtemps il relâche ses proies, refroidies par l'expérience, sur le pavé entre les tours quadrillées . Tissant ce filet au dessus de nos têtes crochues, la faim maintenant s'auto-digère. Un écho se répercute dans l'air vicié d'une chambre le crépuscule venant. J'insufflais l'air gorgé d'eau et le recrachait avec une insupportable joie. Le temps s'accélère aisément depuis l'instant étiqueté premier ou un pot de cellules confites s'est débouché. La langue à léché une fois seulement et refuse obstinément de s'ouvrir les lèvres, closes d'un resplendissant sourire. Je sais qu'apercevant ce visage certains répriment des hauts-le-cœur immenses, immensément riches du visqueux savoir les alourdissant, ils trimbalent l'huile au dessus du palais. S'immiscent entre ces murs qu'ils feignent de ne pas voir, des hommes tentaculaires, à la rétine flasque et au teint orangé, semblant errer dans d'infinis dédales aux courbes imprévisibles ou ils tâtonnent, sans texture ni repères. Quelques fois ils s'arment de marteaux, fiers de leur vieux compagnon qui jadis renversait des pans d'armées sauvages, habitués des famines brutales et des coups directs. Maintenant, de lourds métaux s'opposent à l'arme des sales types des usines, à la passion qui animait ce christ nouveau dirigeant les brebis à l'échafaud. Les icônes délavées doivent s'arracher comme des dents pourries ne devant jamais repousser dans la mâchoire de telle espèce. Et si, miraculeusement, le temps s'éternisait, alors dans de nouvelles chairs nous devront sculpter. Arrêtez de tisser ces bas de laines pour l'hiver, humez plutôt une dernière fois l'air humide demain sera trop tard, l'ère glacière revenue, le poison ingurgité vous sentirez les gouttes devenir cristaux devenir lames de couteaux , larmes de cristaux. Vos amoncellements de bas sales vous étoufferont! Sales! Sales! Le bas coincé dans le larynx! Les sucres des fruits de mon esprit confit ne m'enivrent pas. Ils tournent au brun et me font vomir. Une simple bactérie. Un simple observateur observé. Les instants qui précèdent agissent sur mon esprit ignifuge. J'ai brûlé mon lit, en silence, sans attirer les damnés sapeurs-pompiers sanguinaires. Au moins eux me ressemblent, ils recherchent les corps morts flottants aux extrémités des jets glacés de leurs boyaux. J'ai refusé de jouer au mort aujourd'hui, pantin entre les mains des hauts marionnettistes alpins. Quel drôle d'objet je fais aux yeux des grands manitous positionnés au sommet de leurs poteaux argentés. Déséquilibrés, il manque une attache et le calumet de la paix ne cesse de s'étouffer tant l'immuable plie dans le vent. Ils s'agrippent sans succès aux nuages de fumées, sus à leurs barbes tremblantes, papiers glacés saignant au vent: les aiguilles d'argent empalent. Les alpinistes opportunistes riront de ces piles de cadavres, les désirs du sommet les enivreront et ils trébucheront, puis chuterons en cercles bien avant le premier des empalés. Les derniers seront les premiers. Les ogres. Les ogres sont méchants. De leurs multitude de pouvoirs je ne doute aucunement, leurs yeux en forme de rubis ne cessent d'hypnotiser les enfants me rassemblent et les attirent vers leur antre à la lisière des bois. Ces bouchers font alors irruption hors des ténèbres, culbutent et arrachent quelques têtes à l'hydre se dressant devant eux: vision d'horreur! L'hydre peint avec ces trois langues de cruels oiseaux pour de cruels enfants démesurément déréglés mmmmm mm mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm Les oiseaux refusent la multitude, picorent les flancs de leurs congénères, et, suprême affront, le vacuum dans leur gorge gobe des œufs tachetés quelques instants avant l'éclosion, l'implosion minable d'un autre salaud se soutenant sur les épaules d'autrui. mmm. mmmmmmmmmmmmm. L'hydre resurgit glorieux solitaire et écrase ce mégot au centre de la toile. Les bouchers impuissants s'enflamment foncent défoncent les dernières fenêtres, ils forment la dernière troupe de trouble fêtes, dénigrant le vibrant pour n'ouvrir qu'un œil exclusif mais le bon sur les squelettes. Les musiciens jouent au fond du paysage de coutelas et d'oiseaux omnivores, d'une flûte taillée dans un os. Le matériau est de provenance inconnue, mais les os gigantesques semblent tombés du ciel. Tombés. C'est sérieusement très drôle de rire mais un bon jour ensoleillé reste la méthode la plus efficace pour corrompre le rire sain. Le chant touchant le haut de le bas, provenant des mares ou du vent impossible d'arrêter ce son vivifiant les hommes glacés et mortifiant les hermétiques. Il entraîne le mouvement, entrechoque les verres de ces spectres conviés a une autre messe-mascarade, entrecroise les trames et noue d'immenses sacs de nœuds tout droit sortis du chaos. Rire c'est cracher aux visages blêmes soutenus par une baguette rigide le noir. Rions de notre médiocrité, de tant de mensonges purs distillés par ma gorge écorchée par les lames de rasoir des milliards de pommes de la saison d'orange Je prolifère non pas dans la périphérie mais au cœur du stationnement pavé de ligne oranges d'une longueur imcommensurable, étant un être des fissures, des crevasses illuminées d'une couleur indéfinissable présente chaque jour plongeant l'endroit sous un gaz jaune bourdonnant de mouches poilues s'abattant sur mon soleil artificiel. Ma vie essaie de ne pas dépendre de la lumière, de ne pas dépeindre crisper mes mains vertes sur les barreaux de métal et hurler en vomissant des torrents de poussières dont ils me nourrissent, ils me conservent dans un bocal pour me mépriser, mais mon bocal observé à la loupe ne cesse de grossir, bientôt il englobera leurs gaz d'échappement et leur portes vitrées pseudo minimalistes clean cheap facile tu ne peux pas haïr ça il ne représente rien. L'Aluminium gris brossé pour ne pas étinceler fera partie de mon royaume au même titre que la jarre dans laquelle ils tournent les yeux à l'envers et regardent leurs cerveaux de 1700 cm cubes et sourient bave au coin de la lèvre. Ils se mettront tous a vomir sous mon commandement, je les entasserai dans un coin et en ferai des fontaines, la faim fera le reste, nettoiera les chairs souillés bientôt oui bientôt un seul tiendra debout et j'ouvrerai la bouche une seule fois et lui montrerai du pain et du vin. Il tient les fils d'une race entière entre ses mains et garde la posture prise au fil des ans assis au creux de son fauteuil assis sans remords sur les convives ayant participé à l'orgie. Il bouge la main je l'écrase sous mon talon le vermisseau des crevasses, immobilisé par la terreur inconsciente il ne mérite rien. J'ai vengé ma nature de voleur violé qui se fait taper sur le doigt tant il scrute intensément l'éclat opalin de son ongle, ne voit pas l'aiguille se rapprochant des paupières décousues touchant la rétine . Le réflexe quotidien de retourner l'œil vers l'intérieur est disfonctionnel et inadapté comme un ostie de 286, un 286 errant dans une foret de Cray, hohhiihi, l'oeil ne laisse jamais filtrer la peur, il la distille et le vin salé des larmes rempli d'immenses bouteilles nées pour être débouchées le jour du jugement dernier, dans quelques milliards d'années ou l'univers sera dispersé ou les étoiles joueront de la table tournante et foutront la vie dehors sans deuxième chance, sans humiliation. Lla fin c'est quoi au juste? Le temps révolu, l'esprit n'a jamais conçu le temps refuse de sentir le temps les pluies acides brûlent mais le temps reste immuable. Dans nos lignes hachées l'écoulement semble linéaire, la vie un long fleuve tranquille. Hahaha. Le présent est en retard, sera toujours en retard à l'école de la pensée sub-luminique. Jouons a cache cache encore une fois. Le jeu. Je joue je suis un gorille. Je joue a me faire chatouiller, tes moustaches dans mon dos me fatiguent je ne veux plus jouer je suis malade je crève. Improvisons un air Les seuls instants de repos dans la musique je les trouve, dans la symphonie je retrouve tant de souvenirs enterrés vivants sous une mince neige blanche se balayant avec la paume, pour le toucher une dernière fois avant qu'ils ne fondent et réintègrent l'esprit avant de re re retomber sur le filon d'argent que me procure la machine à synthétiser des images, la bête au feu sacré ronronne aux doux élancements des étirements d'une note d'une cacophonie peu importe l'émotion flotte je sens sa chevelure se décomposer et aider d'autres fleurs a un jour repousser, drainer les sols déjà arides et pourtant je bourgeonne seulement seulement l'ogre phonique veux me tordre... pourquoi? Je vais trancher le lien bientôt i am funkin alive once in a while i am breathing forever again no need for love when you're alive. Le moyen ayant l'exclusivité du droit à la jouissance d'une entaille au doigt l'émotion. Le sentiment, pas celui qui draine mais celui emplissant les espaces de matière d'ondes inaudibles que tous aspirent à écouter l'aspiration les dévore il craquerons comme des noix de coco et gisant sur le sol repus après un si brutal ébat couderont leurs ouvertures, ils ont tout vu et puis c'est tout eux affronteront la mort sans se détourner contrairement aux métaphysiciens qui me font rigoler me ressemblent avec leurs airs bêtes et leurs langues fourchues ne sachant qu'émettre de hauts cris si hauts que personne ne les entend envolés perdu le contact corporel avec le sol perdu dans l'unique baobab géant d'une savane ne sachant même pas se plaire. 333 mes idéaux s'écroulent, la flamme cesse de danser au fond de mes yeux creux Instead, j'aurais pu trancher mes oreilles, à la Van Gogh, dégouttants orifices dont le pavillon jure au même titre que ce nez affreux de droiture, se dressant seul au milieux des ténèbres pour s'étouffer dans l'hétérogène mélange de parfum des trois cent trente trois cent trente trois poupées du métro Je ressens une certaine élévation, c'est la douce sensation de se soulever au dessus des foules, immobile et invisible, et comblé de cette muette approbation se retourner vers le noir étoilé de barreaux métalliques et plonger, viser ces étoiles étincelantes rebondissant maintenant sur mon corps tire-bouchonné dansant sur les flammes. mes faux sentiments sonnent, tintent comme une poignée de faux change dans les fonds des poches de ces paupières lasses de laisser passer trop de lumière. Les refermer les laisser oublier les couleurs. A leur réveil elles entreverrons, amazones sur deux chevaux de feu, la nouvelle couleur. Celle que personne n'a su voir. Je divague nous vivons dans un monde bien trop logique pour que telle incongruité puisse arriver. En fait, une image restera gravée dans ma mémoire dans le seul but d'être oubliée. en fait j'ai déjà oublié de penser à oublier, c'est tout naturel. La nature insaisissable change d'enveloppe, repeint chaque jour ses quartiers, et tout le monde s'emploie à la figer à faire sécher souffle dessus qu'une croûte de plus se dit elle. Arborant un large sourire aux dents pointues, elle chuchote: croûte ne chavire pas l'eau salée te brûlerais les chairs tu essaies d'effacer fœtus neuf a chaque jour mais c'est impossible même si c'était possible impossible pour toi d'y arriver croûte tu nous ressemble croûte tu ne sera pas autodidacte autonome auto/mobile la solitude torture signera ta mort vient dans mes bras à l'abri du typhon viens enterrer ce cœur palpitant à gros bouillons tu mourras jeune si tu t'énerves tu ne dois pas bouger tu ne dois pas tu . ne .dois .pas . je m'esclaffe à l'idée de voir quelqu'un rire de tout ce petit rien du tout. ma posture inversée ou je suis un vase Levé. mes pieds brossent le tapis. j'avance en regardant mes pieds. ils décident d'aller sous la douche. je retire ma seule pièce de vêtement. réglage précis de la température de l'eau, tirant la goupille je recule pour éviter le premier jet glacé, puis avance vers les gouttelettes réchauffées. Du savon à portée de main, j'en imprime mes courts cheveux, et l'utilise pour laver ce corps légèrement poilu absolument laid. je me rince excessivement et ressort, tend la main, fourre ma tête dans la serviette attrapée, m'en fait un pagne et ressort. je m'habille des mêmes tissus chaque jour je les porte incapable de sentir les autres. vers la cuisine maintenant, puisque je suis présentable. Bonjour. j'engloutis un bol de céréales en moins de deux minutes tout en rampant une fois de plus dans ma chambre. un sac ouvert me regarde, je décide de le remplir. A ses cotés, la serviette mouillée traîne, je ne la rangerais pour rien au monde. puis je prend un disque et des batteries et un lecteur de disques et toujours le même disque la même réponse. je marche encore, chargé cette fois de multiples objets qui me semblent d'une profonde inutilité mais je préfère grandement me taire. En mettant en marche la mince boite a musique je descend aux enfers, traverse un désert en le contournant, ouvre la porte et tourne l'ampoule, elle s'allume. J'entre dans mes sabots, pousse mes bras dans les trous noirs béants recouverts de vache multicolore transformée et refait le trajet inverse. je sors. je me sens faible tout a coup. ce n'est pas très anormal, je commence à peine à me réveiller. c'est normal. tout est comme a l'habitude. je continue, le temps d'une chanson je me situe maintenant près d'un arrêt avec des confrères à qui je n'ai jamais adressé la parole. entre eux ils ne sont pas si muets. je dépose mon sac en sachant que j'aurai à le relever, cette perspective ne m'enjoue guère. Le mille pattes motorisé aux antennes noires s'arrête, ouvre sa porte et nous entrons tous un a la suite de l'autre puisque l'espace est restreint dans ces choses la. mon banc est étiqueté 24, j'y suis toujours seul. le paysage commence a défiler. la route m'est familière. je ferme les yeux, et les rouvrent l'objectif atteint. bloc rectangulaire brun à l'horizon, camarades, descendez de l'insecte, il souhaite s'en aller brouter avec ses camarades à lui les cailloux d'une route nouvelle. ce genre de choses ne méritent pas d'être notées. je marche vers la porte, et selon la saison choisis ou non l'hypoténuse du triangle rectangle formé bar la bande de béton. J'ouvre la porte et voilà les fidèles, gravissant les marches des escaliers, et les infidèles, s'abaissant. Oui je suis passé par la je sais je sais. Mais cela ne m'empêche pas de monter cela non plus. Regards. Je tourne à gauche, à droite, voilà mon casier. Prends le cadenas, j'ai une chance sur dix de me tromper. Soudain ma tête tourne. Des coups répétés sur mon épaule. Une voix connue que je refuse d'écouter, sachant que c'est futile. Ma tête tourne et maintenant est entourée de regards. Ma vue est très floue. Je tiens ma tête et muet, cogne contre le mur peint de blanc qui m'a servi des millions de fois. J'y ai posé mes yeux trop souvent, comme tout ce qui m'entoure. Après tout, on ne sais jamais. Donc on ne sait rien. Donc tout est danger, je me cogne plus fort contre le mur toujours plus fort toujours jamais toujours toujours. je tombe a genoux. je gémis. je pleure. le pôle nord dans l'antre des illuminés, on retrouve nombre de convives assis autour des chairs animales empalés au dessus du feu naissant. d'ou sort la foi aveugle qui fait se lever très tôt ces oiseaux de nuit, semblables aux enfants debout dès six heures pour ne jamais laisser filer une seconde de joie télévisuelle. [ misère. je ne trouverai jamais le pourquoi de toute choses, autant s'y faire. autant me trouer la peau pour achever ce supplice de tantale.] les positivistes ou les négativistes, la vision bidimentionelle d'une antique lunette astronomique aux lentilles fendillés. l'opposition nécessaire pour faire exister son contraire, bien/mal. Hahaha (ceci est un rire jaune). Et par quoi devons nous le remplacer? (ceci est une question) Je voudrais bien arreter. Achever la toile pleine d'envolées grotesques. créer ironiquement puisque c'est la seule chose à faire. n'ayons pas peu de la médiocrité, diversifions nous: dansons chantons dessinons jouons mais ce sont des activités d'enfants d'enfants je tiens toujours debout a cause du sacré frisson, le frisson sacré que les jeunes pousses ressentent plus ardemment, l'irrationnel mouvant. eugolipÉ Les flots me submergent, m'écrasent la tête sous les vagues écumantes et rient, fanfaronnant, fixant mes yeux vacillants, peureux, l'eau salée les mordraient. Me relevant des roches entrecoupées de sable composant cette grève, je souris. Naïvement. Les flots aussi sourient. Ils chantent, souhaitent m'enjouer. Posons la question des miroirs brisés: pourquoi? Le bonheur semble palpiter naturellement au chaud sous leur peau souple emplie de veines bleues. « Le bonheur, c'est toute la nature qui l'enseigne » disait Gide. Comment ces enfants se remettent-ils en question dans chacun de leurs jeux curieux sans jamais chavirer, sans s'ouvrir les veines dès l'âge de raison dans la baignoire crasseuse pleine de liquide amniotique de leur mer. Mais les derniers nés sont les premiers tueurs. Ils assassinent la faucheuse elle-même. Ils violent la seule loi humaine: nous sommes des machines biologiques. Et transmettent le viol, il se répercute a travers, à travers l'univers. Titre-Couteau ou Chapeau de paille ou Chameau de taille ou Les parallèles ou Épine sous le pied d'une larve ou Guide de survie en foret lorsque la nuit tombe ou le rire détraqué ou ... Épilogue Les osties de casse-têtes hurlent: « Soyez vigilants, restez vivants » Et je rétorque « Vous rongez vos coins noircis pour me forcer a carburer, et bien je frappe, je détonne avec mon revolver. Prouvez moi que votre vie a une valeur tangible, jouons à la roulette russe » La tête cassée renvoie la balle Crac mon cou sur le pavé La bouche crevée mon rire s'essouffle. La bouche crevée ton rire s'essouffle.