Tu es le monde
l'univers, c'est TOI23 janvier 2001
Je viens de sortir de la douche. C'est bizarre. Il arrive très souvent que je me précipite dans dreamweaver pour écrire un truc après avoir pris une douche. L'eau est peut-être bénifique pour l'intellect. Cet après-midi, mon prof de philo disait que le corps et les sensations corporelles étaient intimement liées avec la pensée. Eh bien c'est peut-être parce que je suis propre physiquement que je le suis aussi emntalement..?
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Je n'ai pas le culot d'appeler ce texte ou mes autres textes des "écrits philosophiques" pour la simple et bonne raison que mes convictions ne restent jamais fixées et que je risque fort, dans peut-être deux ans ou deux semaine, d'être tout à fait en désaccord avec ce que je viens ou ce que je m'aprête à écrire. Tenez, prenez seulement deux de mes textes les plus anciens dans cette section, dans lesquels j'affirmais être à la fois la personne la plus heureuse et la plus malheureus du monde. Oui, je suis encore d'accord, seulement, plus pour les mêmes raisons. Étant donné que je suis la seule personne au monde, tout comme vous, eh bien je suis forcément la plus heureuse et la plus malheureuse. De toute façon ce genre d'aspect est impossible à calculer, parce rare sont ceux qui ont vécu à la fois le malheur le plus suprême et le bonheur le plus démesuré. Et puis on ne peut pas se mettre dnas la peau d'une autre eprsonne pour comparer son malheur au nôtre.Et puis de toute façon, on s'en fout, le monde, c'est moi.
Les temps changent, quoi, ainsi que mes idéologies et mes conceptions... ils changent à mesure que je vis et que j'évolue dans la vie, que je rafle des nouvelles terres et que j'en oublie d'autres. C'est comme ça et c'est bien comme ça. Il y a un proverbe qui dit "seul les fous ne changent pas d'idée". Avant je ne comprenais pas ce proverbe. En fait, je l'ai compri il n'y pas si longtemps. Seulement, je le changerait plutôt pour: "seuls les cons ne changent pas d'idée", ou mieux encore, "seul les aveugles ne changent pas d'idée".
Pour en revenir à l'autre paragraphe, il est faux de penser que le monde c'est moi, car ce n'est pas le cas, cela va de soi, et vous le savez très bien. Seulement, il faut y croire, il faut prêcher cette doctrine pour être heureux. Je ne veux aps dire par là qu'il faut agir en nombril, je dit seulement que vous ÊTES le nombril et que vous devez agir en conséquence. Par exemple: un ami vous demande de l'aide pour, tiens, un devoir de maths, mettons, parce que vous êtes callé. Bon. Mettons. Je ne veux pas induire que vous devez lui répondre d'un ton pédant: "allez vous faire foutre, j'ai autre chose à faire, je dois m'occuper de mon moi-même!". Non. Si vous pensez ça, vous êtes à côté de la track, mais ça vous le savez déjà. Réfléchissez-y: pour sortir gagnant au bout du compte, c'est toujours mieux de faire plaisir à son prochain, de rendre son univers à lui meilleur pour qu'ensuite il puisse vous le rendre par le respect du vôtre... Celui qui insultera votre ami et qui ne s'occupera que de son monde se ramassera tout seul.
La question est: qu'est-ce qui est mal à être seul?C'est vria, quoi, oui, je me ramasse seul, je perd l'intérêt que els autres ont à mon égard, et puis? Je suis dans mon monde! Eh bien pas tout à fait... On a besoin des autres mondes pour exister. Celui qui vit sans d'autres monde, au bas mot, n'existe tout simplement pas. c'est parce que sa propre personnalité ne se réflète sur personne d'autre donc ne lui reviens pas. Et quand notre propre personnalité ne nous reviens pas, eh bien c'est tout comme si nous n'en avions pas. Comme si utilisait une flashlight (une lampe de poche, mille pardons) pour éclairer un trou noir dans l'espace; la lumière ne se réflète pas parce qu'elle n'atteint aucune surface, la lampe de poche devient donc inutile parce qu'elle perd sa raison d'être. Si un être humain n'a pas de reflet, eh bien il n'a aucune raison d'être, et j'irais même plus loin, il n'existe pas.
Ok, je vais revenir sur cette petite affirmation: "Tu es l'univers" ou "le monde, c'est toi". j'aurais mieux aimé dire "le monde, c'est vous" parce que j'ai l'habitude de vouvoyer dans mes textes. Seulement, certains auraient pu mal interpréter (ça, c,est la grosse ambiguité de la langue français: vous, tu veux dire nous ou moi poliment?). Je parle de vous, individuellement, vous êtes vous-même l'Univers en entier. Si vous n'êtes pas content du monde dans lequel vous vivez, c'est que vous n'êtes pas satisfait de VOTRE monde, à vous, celui dont vous êtes le seul habitant. En effet, les autres ne font pas parti de vos sens et vous n'avez aucun moyen de vous mettre dans la peau de quiconque. Vous êtes donc le seul individu qui habite dans votre monde et ce monde co-existe avec plusieurs autres univers. Il suffit d'y prendre consicence. J'en connais qui se sentent impuissant face à la vie, qui se sentent infiniment petit devant la grandeur du monde. Vous pouvez le changer ce monde, il ne suffit que de prendre conscience que vous êtes votre propre monde... il faut seulement s'en rendre compte pour s'apercevoir qu'on est tout sauf impuissant.... on a le droit d'agir, on peut le faire, on a le monde dans nos mains, et ce monde est en notre possession, dans le creux de nos paumes, et bien plus concrètement que vous ne pourriez l'imaginer.
Quand quelqu'un vous dira ou vous suggérera par ses propos que vous devirez être "comme ça" dans le monde, n'oubliez jamais qu'il parle de son monde et non du vôtre... Il faut être critique sur ce point, même si le type en question a 10 ans de plus que vous. Remettez toujours tout en question, trouvez les preuves par vous même...
Mais attention... tous les mondes (ou bien les conceptions du monde, si vous aimez mieux) sont différents, soit. Mais tous les hommes sont pareils.
Pareils pareils pareils.
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Deuxième journée d'école aujourd'hui. Je me suis achetée hier un CD des 24 caprices de Paganini, j'ai pu donc m'offrir quelques moments de transe intense en revenant de l'école, aujourd'hui, dans l'autobus. Je crois que je ne pourrais pas en dire plus sur ces petites pièces pour violon solo, trop en dire serait comme vouloir définir la divinité... Je peux bien décrire par contre l'effet qu'on ces 24 caprices sur moi, en un seul mot en plus:
aah....
Je veux apprendre le violon juste pour pouvoir apprendre ces pyrotechnies de génie. Juste pour m'entendre les jouer.
La fin de mes vacances: peu de regrets après tout, même pas que l'école commence si tôt. J'aurais vraiment dû me concentrer davantage sur le piano, ça c'est certain. J'ai moins de temps présentement. Il faut que je pense à aller revoir la madame à l'école qui va me réserver le piano de l'école quand celui-ci sera enfin ENFIN! descendu dans le local de musique. Oui, je vais être occupée cette session-ci; il y a le piano, il y a de la composition, il y a les travaux (je n'ai aps que trois jours et déjà j'ai pas mal de travail... des petits travaux, certes, mais c'est chiant quand même lire un texte en anglais et répondre à des putains de petites questions avec des putain de petites pognes connasses), eten plus, je vais suivre pendant toute la session deux ateliers de BD simultanément. Je vais faire deux BD: une toute seule (dont j'ai déjà l'histoire et quelques ébauches des eprsonnages et du décor - Introit et Kyrie) et une autre en collaboration avec mon frère. Eh oui, on va faire une BD à deux, j'ai hâte! On va signer Sister Sornet and Brother Râwler! ^_____^
Les vacances se sont donc terminées de façon assez banale. Pas d'adieux déchirant ni même de rétrospective déprimante. Je considère même que j'ai pas perdu mon temps. J'ai visité St-Laurent le jour où Sébastien est allé chercher son horaire. J'y ai vu Laurence et Christian (Christian avait VRAIMENT l'air d'être content de me voir en tout cas! Il m'a serré à m'étouffer pendant plusieurs minutes! ^_-). Ils étaient en pause d'un stage de trois jours ave une espèce de technique théâtrale de'un monsieur qui se nomme, je peux me fourvoyer avec l'orthographe: Stanislavski (même si je me trompe, on s'en fout, c'est un russe, ça se traduit phonétiquement alors....). Je ne le connais pas mais il semble avoir une apprche intéressante. Enfin. Sébastien m'a fait visiter les lieux (ouais, je l'avait vu la semaine précédente, on était aller voir Dancer in the dark, quel film épouvantable, c'était la première fois que je braillais dans une salle de cinoche! J'entendais les gens renifler, c'était tordant - mais le film l'était moins). Alors donc, j'ai visité tous les coins de St-Laurent ou presque.
J'ai insisté pour voir le département de musique (évidemment, eh!). Seb ne voulait pas parce qu'on doit marcher à l'extérieur pour y aller. J'ai insisté un peu... ^_^;; De l'extérieur, c'était beau, surtout où il y a l'escalier en pierre pour monter. Mais ça s'arrête là. En rentrant, je me suis sentie dans un hôpital. Les murs étaient vert pâle, blanc pâle ou même rose pâle (ça, c'est la section maternité ou quoi?). Au secours. Mais on a vu quelques... mmm je ne sais pas si c'étaient des cubicules ou des salles de cours individuelles (y a-t-il des cours individuels là-bas? ce serait bien mais j'en doute fort), mais enfin, il y avaient de petites pièces, peut-être huit, avec dans chacune un beau piano à queue tout noir... c'était pas beaucoup insonorisé (ben avec les moyens du coin) alors on entendait très bien ce que les gens enfermés là jouaient... cette petite découverte excusait amplement les murs malades. Je dois cependant avouer que la place ne m'a pas enchanté. J'ai bien aimé l'autre bâtiment, le principal, avec le petit café chouette, mais franchement, le coin musique, il faisait un peu dur. Moi qui m'attendais (inconsciemment, je dois l'avouer) à trouver des planchers en bois franc et de la "fine architechture", enfin, comme le conservatoire! Mais ce n'est qu'un cégep public, il fallait que je m'y attendre.
Mais enfin, quand on étudie dans ce qu'on aime, on se fout un peu de l'endroit où on est. Non?
Il y a quelqu'un qui m'a demandé si je voulais aller à Vincent d'Indy... j'ai eu beaucoup de commentaires sur cette école. Dans les deux extrêmes. Soit très, très, très positifs ou bien très très très négatifs. Je ne sais plus trop sur quoi me fier. J'irai probablement à St-Laurent, parce que je n'aurai jamais le culot de demander à mes parents de me financer pour aller dans un privé pour étudier une matière pour laquelle je ne veux même pas faire un métier. De plus, dans cette... institution (mettons que je l'appelle une institution), on ne peut pas apprendre d'instrument complémentaire (et je comptais sur St-Laurent pour me faire apprendre le violon) et je ne me suis pas encore renseigner encore pour savoir s'il y avait un profil composition intéressant... Oui, il est vrai que j'aimerais entrer dans le profil compo à st-lo (même si ils ne prennent qu'une dizaine de personnes et que je n'ai aps grand chance), mais si j'y allais, faudrait que j'oublie le violon parce qu'il ne fait pas partie des options de compo. Ah, dur dur de choisir.
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C'est fou ce que ce site peut être le pire égo-trip du monde! Et tant mieux! Faut pas refouler ça! Et puis, le monde c'est moi! Si ça vous plaît pas, vous n'avez qu'à ne pas lire! La vie est si simple! ^_^
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L'école: jusqu'ici, ça va. J'ai eu deux cours lundi, anglais (anglais ne m'inspire vraiment rien de bon >_<, à part peut-être les deux gigantesques fenêtres qui surplombent le mur droit de la classe ^_^)(il y a par contre un volet qui semble très intéressant et différent des autres qu'on a déjà fait; il y a speaking, reading, writting et... translating!) et Critique littéraire (ça risque d'être plaisant, j'adore la critique au départ, mais la professeur est à ses début et ça lui fait vraiment défaut. Moi ça ne me dérange pas tant que ça, je veux dire, j'ai pas vraiment d'affaire en arts et elttres, alors c'est sûr qu'elle a lu plus de livres que moi, mais j'ai peur que d'autres élèves ne la prenne pas au sérieux et ce serait vraiment regrettable). Mardi, j'ai commencé en Édu, tir à l'arc (ça ça va être génial! Pour donner un avant-gout, on ne commence pas à tirer avant le septième cours! Pourquoi? Parce qu'on va pratiquer notre MENTAL! Whoohoo! Et le prof ressemble étrangement à Raymond Maurice! (ben peut-être aps dans les intonations ou les expressions mourantes, mais plutôt physiquement... en particulier ce petit reflet qu'il portait si élegammant sur le front ^_- et puis il a l'air lui aussi d'un intello... mais surement pas au même titre que Raymond. Faut dire aussi que j'ai ce type très élevé dans ma hiérarchie des personnes que j'estime alors va falloir tout un pistolet pour pouvoir l'égaler), ensuite Langues et société (la prof est vraiment une passionée, ça se voit. Elle a fait des études en linguisme, elle a l'air vraiment attentionée et déterminée à nous refiler sa propre passion. On a vu l'alphabet phonétique... je l'avait déjà vu en secondaire deux faut dire, alors ce n'était qu'un rafraichissement de la mémoire... quoi qu'elle fut un peu plus précise sur l'emploi des québécismes (ainsi que les diftonguaisons) que Francine Lamy (mais pas que Robert Bélanger (dit bobby), en arts dramatiques, qui nous en a enseigné pas mal sur les diphtongaisons se la langue québécoise quand on a vu le théâtre grec). Le hic maintenant... la prof est de type très bavarde. Et moi je pensais mourir du cancer de la vessie; je sentais l'urine qui submergeait ma glande tyroïde et en plus, j'avais les main toutes collantes à cause d'un café que j'avais pris avant le cours avec Ariane, Matth, Indrig et Simon (je déteste ne pas avoir les mains propres quand j'ai des crayons dans les mains)... et elle parlait, parlait, parlait, la pause! la pause! la PAUSE!!!! Enfin elle est arrivée, une vingtaine de minutes après l'heure promise, c'est-à-dire vers midi vingt. Et je suis allée chercher mon dîner parce que je souffrais d'un début de mal de tête causé par la non-nourriture ainsi qu'une envie de vomir causée par le café et la galette au beure de pine trop sucrés... Ah, oui, juste avant, j'avais avalé un gigantesque café, mais vraiment gigantesque. Je n'ai jamais été aussi, excusez l'expression latine, aussi speedée que cet avant-midi-là. Je me suis vraiment amusée avec Matthieu avec "les bruits de notre enfance"... Ingrid a embarqué elle aussi, mais avec une certaine réserve. Enfin, elle a pas aussi embarqué que Matthieu, quoi, qui était vraiment en feu pour m'expliquer ses sons qu'il inventait et qu'on inventait enfants (et encore maintenant) pour exprimer une musique... ah, j'ai eu du plaisir aujourd'hui! et c'est la fin de mon immense parenthèse) et enfin Philo, mais là je vais changer de paragraphe parce que celui-ci commence à être vraiment gros.
Philo. Oh maille. Je pourrais partir sur 5, 6 ou 7 paragraphes facilement, mais je vais essayer de me retenir un peu parce qu'il est bientôt 10h et je voudrais me coucher tôt... je résumeraits ça en quelques mots, donc: le prof nous prend pour des caves. Il fait preuve d'une généralisation épouvantable. Tiens, je vais me décrire comment il me voit, élève dans la foule:
Je suis une ado dépendante, je préfère ne pas penser. Lorsqu'il y a une émission d'intello, je zappe pour voir Normand Bratwaite faire des stepettes. Je suis persuadé que le Mc Do c'est la liberté et que la démocratie c'est les états-unis et le canada (!!!!!!!!!). Je souhaite de tout mon saoul ressembler à l'image de la femme idéale projettée par les commerciaux à la télé et je préfère avoir les mêmes opinions que mes amis.De toute fa^con, je sais déjà tout. Ça, c'est moi, j'en suis fière et je ne souhaite pas changer ou y réfléchir. Ce serait trop... forçant. "Penser, ce n'est qu'un trip de nerds" (sic).
Ah, bien sûr, c'est moi tout craché!!!!!!! Je me sentais quasiment insulté en écoutant son cours... Mais je le comprends, je le comprends très bien, parce que je suis sûre qu'il y a pas mal de monde dans le cours qui s'identifie à ce type de personne sans s'en rendre compte ou sans se l'avouer. Le prof est intéressant, je suis d'accord sur ce qu'il dit en général (pas sur tous les points par contre, il a sorti quelque chose de vraiment nul sur sa définition d'une personne intelligente, mais enfin... en général ça va). Le cours fut extrêmement inspirant. Il n'est pas, par conbtre, j'en suis bien triste, au même niveau que la conférence que j'avais eue un jour sur la culture de masse par Jean Larose. Jean Larose s'adressait à des gens lettrés. Michel Côté s'adresse à des cégepiens. Soupir...
J'ai vraiment hâte à la semaine prochaine e tout cas. C'est le cours le plus inspirant qu'ya pas. Le seul problème, c'est que quand il parle de "nous", je ne me sens jamais concernée... Il est persuadé qu'on pense tout savoir. La seule chose dont je suis vraiment sûre, c'est que je ne sais rien...
Oh, comme ça, en terminant, j'ai appris tout récemment qu'un dénomé Jordi avait lu pas mal de mes textes. Il en a d'ailleurs parlé à Ariane et Ariane m'en a parlé. Vous savez l'élément qui a retenu son attention?? Que je parle de Félix dans mon site. C'est pas tous ces machin-trucs bizarres, ces descriptions éprouvantes ou bien la façon que je les nomme, mais bien que je parle de Félix! Alors prochainement, pour lui faire plaisir, je vais faire une page entière dédidée à Félix. Pourquoi? Parce que je l'aime bien, mais surtout parce qu'il serait un sujet excellent pour une analyse psychologique! Ya pas plus difficile sur terre! Non, en fait, le cas de Félix est difficile dans sa facilité... Et ça, je le fais seulement pour Jordi! ^_- Allez, même s'il a parfois des manières désagréables et une attitude de "spectacle" dès qu'il y a d'autres gens autours de lui, il est capable d'être très sensible et extrêmement intelligent.
Ah, non, c'est une mauvaise idée.
Allez je vous laisse. Les classes ont très bien commencé.