L'éloge
du fondement tonal.
10:26
le 27 sietpitembrrrrr02
Ah!
Je reviens de voir les grands ballets canadiens et c'était
foutralement renversant. En fais, j'y allais pour voir Gloria
(parce que la musique était de Francis Poulenc et je l'adore),
et en seconde partie, il y avait un ballet (entre le ballet et
la danse moderne, je dois dire), sur les Noces de Stravinsky...
J'y suis allée pour Poulenc, c'est vrai, mais bon dieu!!!
La chorégraphie de Noces était carrément
foutrale!!! C'était jouissif, je vous dis pas, et puis
la musique était pour choeur, solistes, piano et percussions,
et enfin... je me suis aussi acheté aujourd'hui ma partition
de danse macabre de st-saens (il était temps, on est presque
à la mi-session!), et je me suis acheté ce disque
de Mozart, le reqiuem nouvelle version, qui a été
construite par des spécialistes à partir des indications
et des manuscrits originaux et incomplets de Mozart. Je n'i écouté
qu'un petit bout dans le Archambault, et je me le suis procuré
quelques secondes après. Peu importe la version, la qualité
sonore est exquise, alors déjà pour ça on
en a pour notre argent (et c'est Bernard Labadie en plus, il est
chouette ce type), et encore, on a une version corrigée
de la version complétée par l'élève
de Mozart, Sussmayer (pardonnez l'écriture, je ne me souviens
plus trop comment on l'écrit), enfin... tout ça
pour dire qu'on n'avait jamais remis en question le travail du
dit élève jusqu'à aujourd'hui... c'est extraordinaire!!
On a donc complété avec du matériel qu'on
a cru plus près du style et des indications de Mozart!
Enfin... la journée m'a couté très cher.
J'écoute
tout ceci et je suis carrément jetée à terre.
Je ne comprends pas qu'il existe des gens qui méprise la
musique tonale. Je ne comprends tout simplement pas, c'est hors
de ma portée, je veux dire... comment peut-on cracher sur
une architechture si savamment construite et si... mmm j'ignore
si le mot convient, mais - si poignante?! Et efficace, surtout
efficace! Je veux dire!! Le tonal, c'est la vie! C'est un monde
de règles où il est possible de créer des
tensions et leur résolutions, étant soumis à
ces lois qu'est le tonal - il ne peut y avoir de tension quand
il n'y a pas de règle, étant donné que la
définition même de la tension est quelque chose qui
joue justement avec ces lois. c'est con, mais merde, c'est vrai!
Quoi de plus beau qu'un I-IV-V-I bien italien? Je veux dire!!
Quoi de plus classique, sur-exploité, banal et commun,
mais combien ça peut être tout simplement fantastique!!
La hiérarchie des notes, voilà un procédé
qui n'aurait jamais dû être détrôné
- ou plutôt, ok, peut-être est-ce vraiment bien qu'il
soit détrôné, parce que c'est à ce
moment-ci qu'on se rend compte que c'est vraiment quelque chose
à quoi revenir. Non, n'allez pas croire que je suis une
disciple du I-IV-V-I, j'aime aussi ce qui est *presque* atonal,
dans la mesure où il y a encore cette relation de tension-résolution
dnas la hiérarchie des notes. Par contre, le dodécaphonisme,
j'ai encore de la difficulté. J'approuve le concept, et
je suis loin d'être contre; en fait, si je dis tout ceci,
ce n'est pas pourempêcher quiconque de faire de l'atonal
pur, c'est plutôt pour empêcher n'importe qui de mépriser
l'art tonal, parce que je crois qu'il n'a pas lieu de le faire.
On
a dit que le tonal était un langage épuisé
où il n'y avait plus rien à inventer. Bon, premièrement,
je me dmeande bien ce qu'on entend par inventer, parce que si
on juge la valeur de quelque chose par ce qu'elle apporte de 'nouveau',
eh bien moi je réplique à ça qu'il n'est
pas nécessaire qu'une oeuvre possède du 'neuf' pour
la considérer comme un chef-d'oeuvre. Les principes sur
lesquels se base de chef-d'oeuvrisme (si je peux m'exprimer avec
ce mot-là, eh!) dont bien au-dessus de la nouveauté
ou de l'ancienneté des procédés... Et à
ceux qui disent qu'on n'a plus rien à inventer, eh bien
au contraire!!! On n'en était qu'au début! Regardez
l'époque du tournant du siècle, ça jaillit
de partout, c'est l'apogée du tonal, des découvertes
qui s'apparentent toujours à cette forme de hiérarchie,
qui se base elle-même sur un bien fondé, c'est-à-dire
l'ordre même des sons dans les harmoniques d'une note, et
c'est trop logique et trop mathématique pour qu'on puisse
dire que c'est un langage à la légère! Vous
pouvez me dire là-dessus: oui mais le langage est épuisé!
Ah mais non! je gardez toutes les nouvelles techniques, les nouveaux
paramètres qu'on a trouvé à la musique, tels
le son et l'espace, et même ce type, monsieur Wychnégradsky
(dieu me pardonne pour l'orthographe) qui a inventé une
nouvelle échelle de division pour l'octave, soit en quart
ou en douzième de ton... Imaginez si on recommençait
à faire de la musique tonale avec ces procédés!
Prkofiev lui-même disait qu'on n'a pas fini d'écrire
en Do Majeur, et combien je lui donne raison...
Et
on pourra me reprocher ensuite que je base mes éloges sur
pas grand chose. Eh bien, j'y ai pensé, parce que oui,
ça m'agace beaucoup de ne pas savoir pourquoi je ressens
le devoir de défense l'art tonal. Ça doit bien se
prouver d'une certaine façon. Je ne cherche pas, je le
répète, à dénigrer l'atonal, mais
plutôt à vous représenter que le tonal n'est
pas un art à mettre dans les placards, ce serait, ma foi,
trop triste de le faire... et voilà j'ai trouvé
ce sur quoi m'appuyer pour fonder mon argument: l'éthique
Kantienne.
On
fait un petit survol de l'éthique Kantienne dans nos cours
de philo, et je trouve ça fascinnant. Je ne peux pas dire
que je suis d'accord avec tout, mais je suis bien plus du côté
de Kant que du côté de l'utilitarisme, si vous voulez
mon avis... enfin, voici donc, de quoi il s'agit un peu. Je débroussaille
juste pour pouvoir prouver tant soit peu mon affirmation ("ne
dénigrez pas le tonal"), mais sachez donc que... enfin...
si vous étudiez en philo et que vous êtes en train
de fiare une thèse de doctorat sur Kant, eh bien abstenez-vous
de lire ce que je vais écrire dans quelques minutes, parce
que je vais faire la vulgarisation d'une vulgarisation, parce
que je n'ai rien lu ou à peu près de Kant, que je
n'ai qu'une idée vague de son éthique, que je ne
suis pas certaine de tout saisir, mais enfin, ça me fait
une excellente révision pour mon examen dans deux semaines,
et puis ça sert, par un moyen un peu tordu, je l'admets,
mon affirmation à laquelle je tiens.
Donc,
donc, donc... par où commencer? Tout d'abord, eh bien il
s'agit d'éthique, de voir ce qui est bien et de ce qui
est mal, en gros. Mais bon, c'est que présentement, dans
notre petite aube du XXIe siècle, on nage dans le relativisme
et le déterminisme, selon quoi chacun a sa propre façon
de pensée et aucune n'est meilleure qu'une autre, aprce
qu'enfin, Dieu est mort, tous nos fondements de principes, toutes
nos valeurs ne reposent que sur du vide. Dieu étant mort,
il est rendu assez complexe de valider une action comme étant
morale ou non, étant donné qu'on dit que tout est
relatif, et bla bla bla. Bon eh bien, je suis persuadée
que c'est faux, que certaines valeurs doivent nous transcender,
et assez pour pouvoir nous dicter enfin ces valeurs qui seraient
peut-être meilleures que d'autres, aprce qu'il doit forcément
y avoir une hiérarchie des valeurs, celles qui nous permettent
de vivre le mieux possible et qui permette aussi à autrui
de vivre le mieux possible. Bon, c'est déjà un commencement.
Parce qu'enfin, si on reste dans le relativisme, on est vraiment
condamnés, parce qu'on stagne dans un espèce d'individualisme
qui nous déshumanise totalement, et plaiser la cause de
la relativité, c'est se tirer dans le pied; c'est comme
plaider les déterminismes. Si je suis mauvaises à
l'école, c'est la faute à mon père, qui m'a
pas assez aimé. C'est la faute à ma société,
qui ne prône pas assez l'éducation. C'est la faute
à mes parents, aprce qu'ils n'avaient pas le gêne
de la réussite scolaire. Etc etc etc on n'en sort plus
à force de blâmer à droite et à gauche,
tandis qu'il y aurait matière ici à se poser la
question: mais si c'était uniquement, en tant qu'être
humain libre et responsable, de ma faute à moi? L'individu
qui utilisme les déterminismes pour expliquer ses erreur
tâche donc de se déresponsabiliser, mais qu'advient-il
quand on est déresponsabilisé? Eh bien! Ça
veut dire qu'on n'est pas maître de nos décisions,
et ça veut dire qu'on n'est pas libre, qu'on est des sales
prisonniers, quoi, et même pire, qu'on est des prisonniers
qui veulent le rester.
Donc,
oui, il doit y avoir une morale, des principes moraux, une éthique
sur laquelle se baser pui pourrait bien nous ouvrir la voie sur
ce qui est bien et ce qui est mal. c'est là que Kant entre
en jeu, c'est un allemand, il prend ses grosses bottes et il dit:
dans la vie, il y a ce qu'on appelle le phénomène
de causalité, comme quoi toute action a une cause. Si toute
action a une cause, c'est donc dire que nous ne sommes pas libres
de nos actions, étant donné qu'il y aurait une cause
qui ne viens pas de notre propre volonté. Mais voilà
que le bonhomme affirme que si l'homme est libre, c'est précisément
parce qu'il échappe d'une certaine façon au principe
de causalité. Le phénomène de causalité
se produit justement sur des cas observables, des cas qu'on pourrrait
dire scientifiquement expérimentable, aprce qu'enfin, c'est
du domaine de l'expérimentation que d'observer les réaction
suite à des causes précises. Donc, se soustrairait
au principe de causalité tout ce qui ne serait pas observable.
Kant apporte donc cette nouvelle notion, le monde divisé
en deux: le monde phénoménal et le monde nouménal.
Le
monde phénomènal est le monde des phénomène,
de ce qui est observable dans la nature et scientifiquement expérimentable.
Par exemple, la réaction chimique quand on mélange
du vinaigre avec de la petite vache: ça fait pelin de bulles
et c'est tres drôle, mais pas aussi drôle que quand
on mange une banane en buvant de la bière d'épinette,
mais ça, c'est une autre histoire... Enfin, c'est le même
chose aussi en ce qui concerne ma génétique tout
ce qui est explicable par des cause prédéfinies,
etc. *On a découvert que génétiquement, certianes
personnes seraient davantage prédisposées aux bonheur,
c'est fou, hein? Eh bien ça vient justement appuyer ce
que je m'apprête à dire: par rapport à l'homme,
le principe de causalité, la satisfaction de nos besoins,
notre recherche du bonheur, nos sentiments et inclinations (Kant
utilise le mot inclination pour donner tous nos désirs
égoïstes et besoins vitaux et etc vous avez compris
le principe), tout ça se retrouve dans ce qu'il appelle
le monde phénoménal. Mais, je vous entend tous crier
d'ici: Mais qu'est-ce donc, alors, que je monde nouménal??
Ah, j'y arrive! J'y arrive! c'est la plus belle partie!
c'est
que Kant divise l'homme en deux: raison et sentiments. Les sentiments
sont purement biologiques, ils existent pour pouvoir subvenir
à nos besoins et à rechercher notre bonheur, tandis
que la raison appartiendrait au monde nouménal, ce qui
échappe au principe de causalité. Il met aussi dans
ce même panier les mathématiques; en effet, les maths
ne sont pas quelque chose d'observable. On ne se promène
pas dans la forêt, et tout d'un coup, on voit par terre
entre deux roches un 1+1=2. Les lois mathématiques sont
donc représentatifs du monde nouménal, qui échappe
au principe de causalité, et c'est aussi quelque chose
de comparable à la raison de l'homme. Si les lois des maths
peuvent être carrément universalisable (1+1=2 partout
et dans tous les cas possibles, quoi...), eh bien les lois de
la raison pure doivent donc elles aussi être universalisables.
Parallèlement,
Kant affirme que le but ultime de l'homme n'est pas la recherche
du bonheur. Il dit plutôt que le but le plus noble serait
plutôt la recherche de ce qu'on pourrait appeler la liberté
absolue. Pourquoi pas la recherche du bonheur? Parce qu'en recherchant
le bonheur, on devient nécessairement pas libres. Je m'explique,
je suis floue. Le bonheur appartient à la sphère
du monde phénoménal, parce que le bonheur, c'est
uniquement, répondre à mes besoins, répondre
à mes inclinations. Puisque biologiquement, mes inclinations
tendent vers la recherche du bonheur, on peut donc dire que les
actes qui suivent la recherche du bonheur n'est pas un acte de
volonté, puisqu'il est dicté par ma biologie, et
tout acte qui n'est pas dicté par ma volonté n'est
pas un acte libre. Ça, c'est Kant qui le dit, c'est pas
moi, là, mais je trouve son point de vue vraiment intéressant,
il faut le lui donner. La liberté absolue ne peut donc
venir que de ma raison parce qu'elle échappe à la
sphère du monde phénoménal, donc, la liberté
absolue doit primer sur la recherche du bonheur, ou du moins,
dit-il, un être absolument libre est plus digne du bonheur
que n'importe qui d'autre.
c'est
bon, vous me dites, on écoute notre raison... euh... et
après? Ça nous dit pas ce qui est bon ou ce qui
ne l'est pas! Mais j'y arrive. Donc, selon notre bon vieux Emmanuel,
on ne doit pas juger de la validité morale d'un acte selon
ses conséquences, puisqu'elles sont purement hypothétiques
et ne se basent sur rien. La validité morale d'un acte
quelconque doit donc être mesuré selon l'universalité
de la maxime selon laquelle elle est produite. En français
maintenant: pour savoir si mon action est morale ou pas, il faut
que j'universalise le principe sur laquelle se base mon action.
Exemple: quand je fais une fausse note, mon prof de piano me donne
une claque en arrière de la tête. Bon, selon quel
principe? Selon le principe que l'erreur doit être punie.
Maintenant, est-ce que ce principe est universalisable? (attention,
universalisable, mais pas dans les conséquences, plutôt
dans le sintentions: faut aps en arriver à la conclusion
"c'est mal parce ce que si tout le monde donnait des claques
en arrière de la tête, tout le monde aurait mal et
on serait moins heureux", mettons. Un tel raisonnement, selon
l'éthique Kantienne, serait fautif). Enfin... je rentre
dans des détails qui m'éloigne un peu de ma prmeière
proposition. Tout ce qu'on a besoin de retenir, c'est que selon
une éthique Kantienne, on doit se bâtir des lois
morales universelles basée sur la raison et uniquement
la raison, aprce que c'est la raison qui nous distingue des animaux
(contrairement à la pensée populaire que ce sont
les sentiments qui nous distingue... hey, franchement! il n'y
a rien de plus animal que d'avoir des sentiments, des inclinations
ou bien des états d'âme. Kant ne dit pas que c'est
mal, mais qu'il faudrait plutôt canaliser toutes ces inclunations
en fonction de notre raison, la raison qui forme ce qu'il appelle
la Bonne Volonté, et si un homme suit sa bonne volonté,
il échappe aux phénomènes, donc au principes
de causalité, donc c'est un homme qui agit par volonté,
donc qui est Libre absolu - vous voyez le cheminement? Donc, sentiements
= pas libre, raison = liberté, et plus humain).
conclusion:
Monde nouménal = monde de la raison, monde de l'universalisable,
monde qui échappe au principe de causalité, donc
qui nous rend libres absolus, et la liberté absolue serait
celle vers quoi le but de tout homme devrait tendre, parce qu'elle
transcende la quête du boneur (qui soit dit en passant,
ne repose que sur de l'air, aprce qu'on n'a pas vriament d'idée
de ce que c'est exactement que le bonheur, et nos chemins pour
y parvenir ne peuvent être que vagues et maladroits, enfin,
pas de base solide sur quoi se bâtir une éthique).
On peut aussi dire que être libre, c'est se soumettre à
des lois universelles plutôt qu'à des lois biologiques
- parce que si c'est le ca,s on n'est plus rien d'autre qu'un
vaisseau pour nos propres gênes, et j'en arrive à
la même chalerie que tantôt à propos des déterminismes
sociaux.
Et
seconde conlusion: le monde tonal s'apparente au monde des mathématiques...
c'est vrai ou pas? La musique tonale échappe à ce
qui est observable, donc au monde phénoménal, donc
appartiendrait au monde nouménal, celui de la raison. On
a bâti l'échelle hiérarchique selon l'ordre
des harmoniques dans un son et cet ordre a toute sa raison d'être.
De ce fait, on peu d'emblée affirmer que les lois du système
tonal repose sur des lois dites universelles, donc qui se soustrait
encore au principe de causalité, donc qui représente
en soi une démarche qui transcende carrément l'homme...
Mais prenons-le d'un tout autre angle; si on inculque aux douze
degrés de la gamme chromatique la même valeur hiérarchique,
c'est qu'on dire qu'on emêche la loi universelle de cette
hiérarchie de s'accomplir. On en revient donc à
tout ce qui est arbitraire dans la musique - on dit que c'est
chiant quand il y a trop de loi, amis justement, quand il n'y
a pas de loi, on en revient au principe de relativisme, du chacun
pour soi, enfin bref, d'un certain individualisme musical qui
ne peut donc plus être partagé. Mais je m'éloigne
de a petite éthique Kantienne. Refuser de se soumettre
aux lois tonales, ça signifie deux choses: ou bien c'est
par désir ou inclination immédiate que je désire
d'y écarter afin de déffricher des nouveaux horizons,
mais alors là, on entre dans l'affectif plutôt que
strictement l'intellect, et ici on sort de notre concept de liberté
absolu comme phare de toutes nos action, ou bien, la plus plausible,
c'est admettre les lois tonales pour s'y refuser par la suite,
soit refuser catégoriquement l'emploi du système
tonal, l'emploi donc de ces lois universelles et mathématiquement
démontrables, et du même coup les admettre pour pouvoir
s'y détacher. C'est là qu'il y a contradiction,
parce qu'enfin, pour créer l'atonal, je veux dire, la définition
même de atonal, c'est précisément: "ce
qui n'est pas tonal", donc il faux forcément admettre
le tonal pour admettre aussi l'atonalité, mais en admettant
la tonalité comme étant du même coup une loi
universelle et se projettant nous-même dans l'exception
de cette règle, on se contredit nous-même dans notre
démarche, parce que si tout le monde faisait de l'Atonal,
l'atonal en dans que tel, n'existerait plus, aprce qu'il n'y aurait
plus le tonal pour défendre les bases de l'atonal...
Je
vous entend gueuler que ça se tient pas mon affaire. Rassurez-vous,
je le sais, mais je m'amuse, c'est tout, ej ne fait que m'amuser...
parce qu'enfin, remplacer les concepts tonal/atonal entre eux
dans le parapgraphe précédent et ça marche
aussi, parce qu'on pourrait aussi affirmer que le tonal est compris
dans l'atonal, tandis que l'atonal n'est pas compris dans le tonal,
étant donné que l'atonal signifie justment l'absence
de hiérarchie et qu'aucune loi ne régit l'atonal
pendant qu'un paquet régit le tonal - c'est ce qui fait
selon moi toute sa beauté, mais combien j'aiemrais le prouver
logiquement... Ah, et nottez bien ici que je parle d'atonal au
sens strict du terme, je ne parce pas de sérialisme ou
bien de dodécaphonisme, aprce qu'ils sont régit
aux aussi par des principes et des lois précis, mais pas
les lois dictés par l'ordre naturel des harmoniques, l'ordre
dicté par la nature elle-même... L'homme se prend
pour dieu dans les deux cas; dans l'atonal, il cherche des règles
qui supplante la loi de la nature, et dans l'autre, l'homme s'approprie
les lois universelles qui remplacent justement l'idée des
divinités (ces lois n'auraient pas sa place si dieu y était,
étant donné qu'il est le seul régisseur des
lois universelles et qu'elles ne peut pas être prises comme
telles, indépendante de tout pouvoir divin). C'était
facile avant, on pouvait dire que le tonal, c'était associé
à Dieu, donc nécessairement valide, mais maintneant
que le bonhomme n'est plus, faut se tordre en quatre pour essayer
de valider ce qui a toujours été historiquement
accepté... et qu'on traite d'ancien, d'arriéré,
de démodé, de passé date aujourd'hui.
Ah,
d'autant plus que cette éthique valide le sérialisme
quasiment plus que la musique tonale... non c'est pas vrai...
il faudrait que je repense toute la valeur hiérarchique
des deux monde en me basant sur ces faits qui sont... ma foi!
Même pas maitrisé par ma petite personne. j'aimerais
vriament pouvoir prouver le bien-fondé de l'emploi du tonal,
vraiment, en me basant sur du solide, et pas rien que du "ben
je crois que c'est comme ça". Mais encore... je le
répète encore, je n'ai aps écrit ou ne souhaite
pas écrire tout sela pour convaincre les gens de revenir
au tonal ou bien de cesser de composer sur toute forme atonale,
ah non, non, non, vraiment vraiment pas... je suis en compo au
cégep en électro-acoustique, je veux dire, je ne
suis pas aussi fermée d'esprit. Seulement, ça m'épine
sérieusement quand j'entends quelqu'un qui maltraite le
système tonal ou qui dit de lui carrément que c'est
de la chie. Les résultat sont, ma foi, trop fabuleux pour
qu'il n'y ait pas un moyen de l'expliquer.
Ah
je suis fatiguée, bâtard... je vais me coucher, je
reprends tout ça plus tard.