Lisme.

9n03v

Yen a qui disent que Evangelion, c'est cool. D'autres, ils disent que c'est génial.

Ceux qui disent que c'est génial le disent sans vraiment se préoccuper des mots qu'ils utilisent. On dit que quelque chose est géniale quand elle vien vraiment d'un coup de génie, un souffle créateur quasi surhumain, quelque chose de réellement exceptionnelle au sein de la gente terrienne. Quelque chose de génial, c'est le genre de chose qui ne se produit que peu de fois par décade.

Eh bien, en tout connaissance de cause, je le dis: Evangelion, c'est génial. J'ai réécouté le film hier (the end of evangelion), que, je dois avouer, je ne trouve pas génial. Mais c'est la série. J'ai vu evangelion il y a trois ou quatre ans. J'en suis encore marquée. Je suis encore eprsuadée que c'est une des choses les plus marquantes et fantastique que j'ai pu voir dans ma vie, tout art confondu. Et puis la soundtrack est vraiment le fun, et appropriée (pas géniale, mais mettons A++). J'aimerais accomplir un jour quelque chose qui se rapproche de ce seuil de génie.

Pourquoi Eva c'est si bon? Ben premièrement, c'est une histoire. Question médium, moi je préfère de loin ce qui me raconte une histoire. j'ai toujours aimé le théâtre à fond, les contes, les livres un peu moins, les bandes dessinées, bref, je veux me faire raconter des histoire. Ensuite, j'aime les anti-héros. à peu près tous les personnages d'evangelion en sont; ils ont tous leur propre complexité, les personnages ont été scluptés très finement et ça paraît. La soundtrack ne possède pas de boum chikaboum j-pop qu'on entend souvent dans les soundtracks de dessins animés japonais; ce sont des commandes d'oeuvres orchestrales joués par des vrais orchestres. Bon, ok, il y a la chanson thème du début, mais c'est la seule toune du genre, si je ne m'abuse. Ensuite, c'est une histoire de robot. Je déteste les animés avec des mecha, c'est toujours centré autours des robots, des grosses batailles, etc etc etc. Mais dans evangelion, l'histoire entière est autours des personnages principaux, c'est une réelle intrigue psychologique et philosophique, les robots ne sont que des instruments qui viennent justement rajouter aux conflits/combats intérieurs des personnages. Un prétexte pour modifier leurs valeurs personnelles et amener ultimement cette finale.... ah mais quelle finale..... pas de conclusion, pas de fin à l'histoire, juste une longue réflexion sur le pourquoi du comment, sur les relations interpersonnelles, sur le rapport entre l'homme et son prochain, enfin bref, un des trucs les plus humains qu'il m'a été donné d'absorber.

Dans un tout autre ordre d'idée, récemment (je voulais en parler) j'ai lu une auto-biographie de Joan Sfar, mon bédéiste préféré. Je me suis rendue compte que je trippe à fond sur les BD auto-biographiques. J'ai adoré Paul à la campagne et Paul a un travail d'été (Michel Rabagliati), Le combat ordinaire (Manu Larcenet) L'ascention du haut-mal (David B.), Pilules bleues (?? me rappelle plus mais c'était bon), Approximativement (Lewis Trondheim), L'amour (m'en rappelle pu), et enfin, Harmonica et Ukulélé (Joan Sfar)... ce sont toutes des bd auto-biographiques, ou à peu près. Peut-être que c'est juste les bd biographiques aussi que j'aime, j'ai aussi aimé beaucoup beaucoup From Hell de Alan Moore (sur Jack l'éventreur) j'ai pas vu le film, à ce qui parait, c'est plutôt poche). Bon, alors pour en revenir à Sfar, ben tout d'abord,d ans harmonica, il raconte qu'avec des potes, il s'est acheté un harmonica et qu'ils se sont fait un espèce de petit band... et puis il raconte qu'il essaie d'apprendre la musique. Ça me touche d'autant plus qu'il est question presque autant de musique que de bande dessinée. Mais c'est vraiment dans Ukulélé que je l'ai découvert à son meilleur. Il apporte un regard tendre sur la vie, optimiste, un brin naïf mais toujours lucide et foutrement intelligent et inspiré. Il nous partage sa passion pourles beaux dessins, les dessins qu'on regarde et qu'on aime regarder, et qu'à chaque fois qu'on regarde, on y découvre quelque chose de nouveau, comme si c'téait la première fois qu'on le regarde. C'est ça, un beau dessin.

Il reproduit dans ce carnet des oeuvres de picasso, en nous expliquant la relation intime qu'il y a entre le dessinateur et les choses qu'il dessine, et faire un dessin d'observation d'une oeuvre, c'est comme de se l'approprier, ou mieux, c'est se la déshabiller, enfin, je ne saurais reprendre les mots qu'il dit, il faut juste le lire... et à chaque fois qu'il nous montre l'admiration sans borne qu'il accorde à sa petite fille, à ce qu'elle aime et à son monde d'enfant... c'est super attachant, et on a envie de amnger le livre tellement on l'aime. Et puis il y a tous ces efforts qu'il mets à essayer d'apprendre la musique (il s'est achet. un ukulélé, vous l'aurez deviné), et là, j'ai commandé le 3e tome chez renaud bray, j'ai tellement hâte de le lire... et il va en sortir un 4e bientôt, qui va s'appeler Piano (vous vous imaginez pas la hâte que j'ai!!). J'adore Sfar... et je l'adore encore plus depuis que j'ai lu 'approximativement' de Trondheim, qui s'est essayé lui aussi à ça (mais je crois qu'il avait commencé avant sfar ;a faire des carnets de bord). C'est une vraie bande dessinée cette fois, plutôt qu'un carnet comme chez sfar. Il n'y a pas vraiment de fil conducteur, il y raconte ses démons intérieurs, puis comment il voit la vie, et c'est vachement différent. Il s'y représente comme un espèce de gros oiseau avec les sourcils éternellement froncés. C'est un gars parano, sceptique, qui juge pas mal de monde, mais qui finalement, a peu confiance en lui et s'auto-critique sans arrêt. Il ne parle pas souvent de sa femme (il est souvent avec, mais il n'en parle pas beaucoup, il n'y a pas vriament de scène ou on voit vriament que c'est sa femme. En fait, en plein milieu du livre, on apprend qu'il s'est marié avec, et je e pensait même pas que le personnage de brigitte était sa femme). Et puis il devient papa, et en parle à peine. Il n'envoie pas de faire-part par la poste à ses copains par espèce de mauvaise foi. Et il s'en veut - il y a toujours ce personnage de la mauvaise conscience qui le suit partout. On reconnaît trondheim malgré tout dans les évenements qui lui arrivent, l'espèce de petit humour léger qui lui est très particulier, mais on est à dix lieu de toute la tendresse que j'ai pu trouver chez Sfar, qui prêtait toujours une attention particulière à une foule de petits détails insignifiants mais qui comptent malgré tout (trondheim le fait un peu aussi, ne serait-ce que dans l'épisode du métro, où il explique qu'il y a toujours un gros con qui empêche les autres de sortir du train quand il veut rentrer dedans- j'ai particulièrement aimé ces pages-là).

Le contraste est là. j'adore les bd de trondheim (j'ai lu aujourd'hui "encore une autre histoire", ou un titre comme ça, m'en rappelle plus, et j'étais morte de rire dans la cuisine du renaud-bray, et que dire des Lapinot, particulièrement Walter et Blacktown), mais son approche est moins fascinante que celle de Sfar. Peut-être parce que Sfar est plus religieux, j'en sais rien. Ah oui et dans Ukulélé, il y a un espèce de petit guide "comment dessiner", c'est fantastique!!! Ce livre donne vraiment envie de dessiner et de faire de la bande dessinée, c'est vrai... et après m'être rendue compte que je préferais de koins les bd auto-biographiques, j'ai décidé d'en faire une mini pour l'exposition du centre culturel dans mon cours de bd, qui se tiendra le 28 novembre prochain. Une mini, on s'entend, une seule page, et pas vraiment bonne si vous voulez mon aivs. Ah, c'est drôle, en lisant les choses de Sfar, j'avais parfois l'impression de relire quelques-un de mes blablas.

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J'aime bien travailler au Renaud Bray, c'est inspirant. À chaque fois que je suis là-bas, j'ai une envie folle d'écrire de la musique. Évidemment, je ne peux pas faire ça au comptoir, et puis dès que j'arrive chez moi, j'ai plus vraiment envie. Mais je ne sais pas ce qu'il y a là-ba,s peut-être le trop de couleur, le trop d'information, le trop de littérature jeunesse, ça surexcite mes neuronnes... j'ai rarement eu autant le désir de composer de la musique (je suis stimulée par l'école aussi, beaucoup0, mais dès que j'essaie de pondre de quoi, niette, nenni, rien rien. Et je sais pourquoi ça marche pas. Je veux des résultats, et c'est mal. En fait, je pars avec le précepte que D'apprendre à écrire de la musique, ça se fait de la même façon que d'apprendre à dessiner. Bon, j'ai appris à dessiner tout croche, c'est vrai - ça fait de moi aujourd'hui quelqu'un d'assez limité côté dessin. Mais côté musique, j'ai fait exprès de partir du bon pied, de me défaire de mauvais plis, je veux apprendre en bonne et due forme. Mais voilà, j'ai appris à dessiner surtout en copiant, et je sens que c'est vriament ce que j'aurais besoin de faire pour m'améliorer en composition. Mais voilà... j'ai un autre précepte; pour faire du dessin abstrait, ou du moins, du dessin non-académique, un peu plus artisitque, du dessin déconstruit, iil faut être passé maître dans le dessin traditionnel. Par exemple, quelque peintre qui fait des tableaux abstraits mais qui est incapable de fairte un portrait, ben c'est un artiste qui ne vaut pas de la merde à mes yeux. J'ai une conception semblable par rapport à la musique, j'ai l'impression que la tonalité est la base, et que pour la transcender, on n'a pas le choix de la maîtriser. J'aimerais écrire des pièces qui vont bien au-delà du système tonal, mais justement, il faudrait que je maîtrise ce langage pour pouvoir aller de l'avant. Mes cours d'harmonie me l'apprend pas mal, de contrepoint aussi, les cours d'analyse du discours de dévoilent tous les secrets du système, mais sans que je puisse l'appliquer réellement. Je suis cpaable de l'analyser, mais quand je passe du côté pratique, je n'ai pas les réflèxes necessaires.

Il me faudrait un cours de composition tonale, pour que je puisse bien posséder tous les mécanismes de ce langage, pour éventuellement aller de l'avant et pouvoir le dépasser. C'est de mettre la charrue devant les boeufs d'écrire des musiques modernes ou contemporaines sans avoir maitrisé le langage qui nous précède de 300 ans. Et puis même après avoir tout transcendé... j'ai l'impression que personne ne voudra écouter ma musique. Je m'explique.

Je digère plutôt mal les trucs trop contemporains. Je ne cache pas que certains sont fascinant. Prenons Webern, par exemple. Ce gars-là est réellement un génie. Il a appliqué la technique du dodécaphonisme comme un fou, il a fait des affaire pas croyables, à peine humainement faisable - c'est à ce demander si ce gars-là était pas une machine (même s'il y a quand même dans ces peuvres une part d'expression malgré tout, que je suis par contre encore loin de saisir). Ce gars-là est un phare, je me demande où la musique serait allée sans ses expériences, il a ouvert des portes à pelin de voies aujourd'hui, et c'est vraiment pour le mieux, selon moi. Contextuellement parlant, la musique de Webern des carrément légitime, on en était rendu là alors, et c'était impératif qu'il la face et c'est très bien ainsi.

Par contre...

Décontextualisée, si quelqu'un d'aujourd'hui faisait cette musique-là, je ne suis pas sûre que j'approuverais. Le concept de la "bonne toune", je croyais que c'téait mort, mais je vois que peu à peu, c'est en train de renaître de ses cendres... enfin, les esthétiques, ça a complètement explosé, quand on va voir une oeuvre contemporaine, on se s'attends plus vraiment à ce que ce soit "beau", dans le sens classique du terme. Encore, le mot "beau" est plus arbitraire que jamais. Du ravel, je trouve ça sublime; les amateurs de mozart vont trouver ça inécoutable, ou je sais pas. On plane dans le relativisme, et ya plus vriament d'opinion ou de barême d'esthétique dits "universels", alors on se contente de dire: ça m'a plu ou ça m'a pas plu. (c'est encore beau; dans les années 70, on pouvait même pas; fallait voir les analyses de tounes avant de se prononcer). Bon, alors je suis peut-être vieux jeu, mais je considère qu'une toune qui a besoin d'être analysée pour qu'on la trouve fantastique, c'est un beau travail, mais c'est pas necessairement une belle toune. Il y a quelque chose que j'ai remarqué au fil des ans, des mécanisme qui font de la musique, à la première écoute, une réussite ou non. Notemment, il y a l'attente.

Ça vaut autant dans la musique classique que pop ou whatever. Une oreille comblée est une oreille qui a ce qu'elle attendait. La musique tonale est presque entièrement bâtie là-dessus; il y a le couple moteur V-I, alors dès qu'on entend un V, une oreille, même non entraînée, va d'instinct s'attendre à un I. Quand on a un I qui suit, l'auditeur est comblée, il a résolu une tension, celle de son attente. C'est là-dessus d'ailleurs que se bâtissent les formes en musique. La forme sonate, par exemple, c'est tout plein de répétitions, et que dire des formes baroques, comme ABACADA, on l'a-tu entendu le A? Et tous les refrains dans les tounes pop, c'est que ça créé chez l'auditeur une espèce d'attente, qui sera comblée - tiens le v'là ton gâteau. On remarque aussi que souvnet les compositeurs tonaux utilisent des marches harmoniques pour faire évoluer leur discours. Les marches, c'est simplement la répétition d'un fragement de sicours dans un autre ton. Une répétition, donc, quelque chose qui laisse une impression de déjà-entendu à l'auditeur, un terrain connu, donc des attentes. Pourquoi pensez-vous que le Boléro de ravel, c'est une des pièces classiques les plus connues de tous les temps?!

Les tounes, donc, qui vont le plus accorcher le public (et je parle ici d'oreille pas necessairement entraînées... je peux trouver un enchainement harmonique dans un fragment tout à fait hallucinant, mais c'est parce que je les entends, monsieur n'importe qui va trouver le fragment plate à mourir parce qu'il ne sera générateur d'aucune attente) sont celles qui peuvent crer chez le public ordinaire des attentes. Or, dans le langage musical du XXe, on a chercher à tout prix de briser toutes les attentes possibles. On a d'abord brisé le rythme, avec Debussy par exemple, et ses pièces qu'on peut pas taper des mains en même temps (le rythme régulier est un sacré réconfort pour n'importe qui). Ensuit, on a brisé la tonalité, alors plus de V-I pour nos poetites oreilles capricieuses, mais là, ça a été le coup dur, c'est qu'on s'est mis à détruire aussi les concepts de motifs, seul éléments quelque peu générateur d'attente à quoi on pouvait encore s'accrocher. Le meilleur exemple, ce sont les pièces bâties sur des formules mathématiques, ou les tounes sérielles à outrance.

À quoi s'accrocher, je vous le demande! On n'a pas le choix, si on est à froid, et qu'on écoute ces pièces là sans une introduction préalable, sans les partition ou sans analyse, de trouver ça extrêmement plate et endormant, parce qu'on n'a plus aucune attente auditive! La solution serait alors d'aller rechercher des paramètres qui crééent exactement chez l'auditeur ce qui va le garder en appétit. Faut se faire amis avec l'auditeur, quoi... Pour ma part, j'aimerais bien leur raconter des histoire.

Enfin, tout ça pour revenir à ce que je disais il y a quelques paragraphes; j'ai l'impression que mes valeurs sont peut-être trop traditionnelles et ça me laisse dans un gros cul de sac. Mon idéal, ce serait de faire de la musique avec des rythmes traditionnels mais avec un système de hauteur plus moderne, qui joue quand même avec les tensions-détente... mais justement... j'ai le désir d'être claire, et de rejoindre les gens, de me faire comprendre, c'est pourquoi va falloir que je le veuille ou pas retrouner dans d'anciennes valeurs qui ont été rejetées en musique. Mais voilà où je suis vriament pognée; les gens, les compositeurs d'aujourd'hui, ceux qui vont voir des concerts de musique contemporaines, ils ne veulent rien savoir des valeurs traditionnelles (ou du moins, une bonne partie d'entre eux - faites le moi savoir si je me trompe), et pour ce qui est du monde ordinaire, ben ils ne s'intéressent pas à la musique classique. Il s'intéressent à la musique pop et à loft story. Les rejoindre sans s'abrutir peut s'avérer être un sacré défi. Nan. C'est impossible.

Donc, d'un bord, ceux qui n'écoutent pas de musique classique n'en écouteront pas plus. Et ceux qui en écoutent n'écoutent pas du contemporain. Et les rares qui aiment le contemporain écoute du vrai contemporain. Alors j'suis baisée dans mon idéal; je n'aurai pas de public, personne pour m'écouter, et à quoi bon écrire de la musique si c'est pour que personne ne vous écoute? Je vous le demande...

De toute façon, la musique, c'est mort.. Enfin, la musique classique, c'est carrément mort. Depuis l'arrivée du disque, je crois. Le concert n'a plus aucun sens aujourd'hui. Avant, on allait au concert pour entendre de la musique par des meilleurs que soi. Aujourd'hui, on fou un CD dans le système de son et on a encore mieux. Si on veut le visuel, ben on s'achète le DVD et ça finit là. Les gens n'ont plus grand raison d'aller voir un concert. Ya Marc couroux je crois, ou bien c'est quelqu'un d'autre a la conférence l'autre jour, qui disait: si t'as le choix entre payer 8$ pour un film et 15$ pour un concert de musique contemporaine, as-tu vraiment besoin de te poser la question sur le choix à faire? Pourquoi aller voir des concerts aujourd'hui? Et puis pourquoi la musique? C'est tellement plus une va leur importante,de nos jours, la culture... Chez les spartiates, je crois, en grèce antique, on apprenait la musique aux jeunes soldats parce qu'on disait que c'était super bon pour le cerveau, et que ça développait l'intelligence et la discipline. Aujourd'hui, l'intelligence, c'est associé aux maths et aux sciences. Et aux finances, mettons. Mais les finances, ça revient aux maths. La musique, c'est mort mort mort. Ça stagne. Ça n'a plus de valeur. C'est trop éclaté. Ça ne rejoint qu'une minorité. Une minorité d'élite. Et c'est ça qui est poche. Et ça n'intéresse plus personne anyway, sauf une petite poignée de jeunes illusionnés. Tu parles d'une galère.

L'autre jour, dans le salon, ya Alexandre qui m'a sorti un truc sur une étude je crois qui avait été fait sur les stimulis dans la musique... On avait noté les trucs qui avait un effet particulier - style frissons, larmes, etc - dans le système tonal. Il m'en avait sorti une couple vite vite, des mrches, des sixtes napolitaines, etc, mais j'aurais voulu voir l'étude pour vrai, j'aurai vriament voulu voir les résultats. C'est quelque chose de précieux. C'est alors que parmis les fragments de pièces que je trouve les plus intenses, je me suis mis à analyser ce qu, chez moi, provoque les réactions les plus vives. Dans les mécanismes tonaux, il y a bien entendu la célèbre formule Rach (l'enchaînement la bémol, sol do dans une voix), qui est évidemment très efficace. Il y a les silences après un VdeV - V... comme dans la cadence du 1er concerto de rach... puis les marches harmoniques incluses dans les thèmes principaux (premier concerto de rach encore), les approches chromatiques vers une tonalité majeure avec une sixte abaissée, etc etc (enfin, vous voyez le genre). J'étais dans la douche, et je repassait en mémoire les bouts de tounes que j'aime particulièrement, faudrait que je me fasse une liste de ces mécanismes efficaces, puis j'ai eu l'dée enfin de créer une pièce qui serait la synthèse de tout ça (une toune pour piano et orchestre, comme ça, j'aurais unegrande marge de manoeuvre point de vue timbre). Une toune complètement tonale, donc, juste dans le but decomprendre le langage, de me lA'pproprier, de le comprendre à fond et de le maîtriser. Des châteaux en espagne? Peut-être. Mais enfin, pour un tel projet, faudrait que je commence sur le champ, mais j'ai pas le temps, avec l'école et le travail...

Je me suis ahceté un livre de recette. Ça a l'air tellement bon tout ce qu'il y a là-dedans...

Hey, ça me fait penser, l'autre nuit, j'ai fait un rêve vraiment bizarre. Bon, euh il y a une semaine, j'ai rêvé que j'achetais un rouet à Luce Beaudet. Oui oui, elle me vendais un rouet, exactement comme celui dans la belle au bois dormant. Luce, c'est mon prof d'analyse du discours harmonique tonale, le cours le plus passionant de tous les temps et la prof la plus intimidante que j'ai jamais eu (et probablement une des plus cool). Ché pas si ya une signification mysitue dernière tout ça... tiens, le système tonale risque de me faire dormir pour les 100 prochaines années!

Non, enf ait, ej voulais parler d'un autre rêve, que j'ai fait quelques jours après. C'téait bizarre. Yavait un de mes amis qui dormait chez moi, et puis sans qu'il le sache, il s'est retourné en dormant et il m'a tout dévoilé son membre viril, qui avait, ma foi, des proportions titanesques. Et pendant un on bout de temps, je suis restée là à simplement regarder, à admirer; c'était une des plus belles choses que j'avais vues de ma vie. Le type s'est réveillé, il n'a pas eu de réaction, il m'a simplement regardé, et moi j'ai continué de contempler cette admirable grosse queue comme une véritable oeuvre d'art. Yavait rien de sexuel dans ce rêve-là, vraiment. J'avais juste une fascination, je dirais... artistique pour ce pénis mémorable, gros et dur, qui avait l'apparence d'une érection mais si n'étais pas érecté (ça se dit?). J'avais juste envie de sortir une tablette et de le dessiner tellement j'étais émue devant une telle beauté. Bon. Dans la vie en général, je ne trouve pas le sexe masculin particulièrement "beau", esthétiquement parlant, et ça n'a jamais vraiment été non plus un objet de fascination. Mais dans ce rêve... ma foi! Je semblais avoir trouvé l'incarnation de la beauté, mariée à la perfection ou j'sais pas quoi... quelque chose qu'on a vriament envie de dessiner, quoi, et qui appartenait à un de mes amis. Je me suis réveillée bizarre.

Et puis j'ai aussi rêvé qu'on me forçait à écouter Bach et bottine (je me demande vriament où mon imagination va puiser tout ça... bach et bottine, je ne me souvenais même plus que ça existait!).

Et puis cette semaine, je dois composer une toune sur un cantus firmus... qui se répète indéfiniement, en ostinato... j'ai déjà mon idée sur le dies irae (ben oui j'suis ben ben originale je sais), mais je sais même pas ça sera quoi l'instrumentation, mon prof a oublié de me le dire... bâtard... mais à part de ça, c'est cool l'université, j'ai congé de devoir de compo cette semaine, c'est pour ça que je prends je temps d'écrire ici (sinon, j'aurais tellement pas eu le temps!). J'adore tous mes cours. Je me demande vraiment de quoi ça aura l'air l'an prochain mes cours individuels de compo. Et je me demande si je vais reprendre des cours de pianos. J'adore ça. Je veux faire un bac en compo. Mais je veux aussi faire le cours d'harmonie du clavier de Luce. Un cours fou. Je ne sais pas si je pourrai. Je veux garder le cours de bd, mais je voudrais aussi faire du théâtre, ça me manque beaucoup beaucoup. Je ne sias pas quel prof j'aurai l'an prochain en compo. Je crois que je ne vais pas faire de demande. Celui qui me voudra me prendra...

Quadn je suis toute seule dans l'ascenceur qui monte vers le 7e, je chante et je danse toute seule, et ça, vous ne le saurez jamais, parce que je le fais juste quand il y a personne d'autre que moi dedans. Nah.

Bon, prochaine étape, c'est l'exorcisme.... ça fait longtemps que j'y pense. Je vais me servir de ces blablas pour m'exorciser de certains trucs, en espérant que ça marche. Ya des choses qui me hantent et j'aimerais m'en débarrasser, pour ne plus jamais y penser. Faut juste que j'aie le temps... aaarg le temps.... le teeeeeemps........ >_<