.:musee:.

Ça recommence? Voilà que je devais seulement de quitter ce statut de démence absurde et ridicule que déjà j'y replonge...

Mais est-ce que j'y replonge vraiment?

Peut-être que j'hallucine. Non... vraiment, je ne rêve pas; il faudrait que je sorte de ce trou infecte avant que j'y prenne trop goût et que j'aies dépassé ce fameux point de non-retour.

C'est ce qui m'arrive, c'est inacceptable; la société dans laquelle je vis en aucun cas n'a le droit de décider ce mon statut. Trop de gens se laissent enfirouaper par ce genre de tactique d'invitation grotesque à la consommation. Beuh.

Que devrais-je faire? Chose sûre, croyez-moi, c'est que dès que la cloche du dernier cours sonne, je dis adieu, je m'en vais, et je CRACHE sur l'école. Et si j'ai assez de coeur au ventre, je vais peut-être VOMIR sur l'école.

***

C'est la seule partie qui se fait updater méthodiquement, et c'est la plus éloignée du centre. Personne ne lis ça? Bah, tant mieux, parce que plus je m'y mets, plus je me dis que je n'écris pas tout cela pour me faire lire et me faire entendre, mais plutôt... j'utilise tout ce baratin en guise de psychologue virtuel. Tout ce qu'ils font, les psychologues, c'est poser des questions et faire des mmm, oui, mm, ah, oui. Ils nous laissent parler plus que d'autres choses et on met ainsi nos pensées en ordre en les disant à haute voix. Eh bien c'est pareil ici. C'est pour me soigner peut-être. quoi que je n'ai pas vraiment besoin d'être soigné. Non, c'est faux. Tout le monde, absolument toute l'humanité a besoin de se faire soigner. On est malades, et le pire dans tout ça, c'est que'on est malade et certains ne s'en rendent pas compte.

Vous ne trouvez pas que mes messages se ressemblent? Je dis toujours les mêmes trucs mais avec d'autres mots. Rhââ.

Qu'en pensez-vous? -- Je ne reçois pas beaucoup de feedback de toutes ces allégations bien futiles pour vous. J'ai reçu... un e-mail, ainsi que quelques message dans mon guestbook. Je vais le voir tous les jours. Mais il n'y a pas souvent de nouveaux message. Vous pouvez le faire, vous savez. Ça ne coûte rien et ça me fait plaisir, même si vous m'écrivez que je suis une malade mentale, au moins, vous avez pris le temps de l'écrire et ça me satisfait. Je n'ai pas vraiment besoin de beaucoup pour sourire, vous savez. Et le seul fait de faire sourire quelqu'un ça peut peut-être vous aider à sourire vous aussi, d'une certaines manière. C'est par ici.

Bah, oubliez tout ça.Ça vaut pas vraiment la peine quand j'y repense. C'est quand on demande à quelqu'un de parler qu'il dit les pires conneries, ou plutôt, qu'il dit l'opposé de ce qu'il pense.

On est vraiment con de dire l'opposé de ce qu'on pense.

Je rectifie mon tir: je suis vraiment conne, parfois, de dire l'opposé de ce que je pense.

On parlait de ça il y a quelques heures, Sébastien et moi, au salon de thé. Après avoir respiré du bon air frais.