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À relire lorsque je suis moindrement déprimée (2e et 4e partie, surtout)
Mars 28, dumilun.
Uh.... Ça fait.. uh... ça fait longtemps, ouais, je sais. c'est entièrement de ma faute, je m'excuse. C'est que ça va bien. Et je ne ressens pas le besoin d'écrire dans ce site quand ça va bien. Mais en même temps, je me sentais coupable de ne plus donner de nouvelles (même si ça n'intéresse que quelques personnes seulement. Mais c'est quand même quelques personne! ^_-).
Mon guestbook ne marche plus. J'ai pu lire les messages qui dataient d'après le 15 aout, mais ils refusent de s'afficher. Soit que j'envoie une lettre de bêtise à gnook.nu ou bien je change mon guestbook de place. Je vais probablement faire les deux. hihihi.
Dernièrement, je suis allée faire mon audition à St-Laurent. Ça s'est relativement bien passé.... ben... plus ou moins... c'était vraiment vraiment long. Ça a commencé dans une salle trop grande pour le nombre de personne (on était trois en tout et il y avait un stage avec un piano, un steinway vraiment agréable avec une pédale un peu trop sensible). On m'a questonné un peu, genre petite entrevue pour mesurer mon ambition et mon ouverture musicale. J'ai bloqué quand ils m'ont demandé pourquoi je voulais aller en musique. En effet, il n'y a pas vraiment de réponse concrète. Ensuite, moi qui avait préparé la game de si bémol dans les trois forme (majeur, mineur harmonique et mineur mélodique) ainsi que des arpèges de 7e de dominante et de 7e diminuée sur plusieurs renversements, on me demande d'exécuter une gamme de do et un arpège de do........ >_<! Je me suis forcée à les travailler pour rien!!! Le test de lecture à vue a été terrible. La première petite pièce était facile, je l'ai bien eue, mais pour la deuxième... je regarde l'armure, il y a deux bémols. Bon, ça a l'air d'être en si bémol majeur. Mais je regarde la dernière note, c'est un sol, donc c'est plutôt en sol mineur. Je me place en sol. Je commence à jouer. Da capo: je reviens au début. Tout se passe plutôt bien, avec quelques accrocs. Puis à la fin de la pièce, le gars me dit: ouais, elle sonnait plutôt joyeuse. Et c'est là que je me rend compte que j'ai tout joué en sol majeur plutôt qu'en sol mineur!!! ARG! Ensuite, je joue mes deux pièces, soit une sonate de Scarlatti et une valse de Chopin. Scarlatti est un peu maltraité, je suis un peu stressée et ça sonne inégal. Pour Chopin, à part quelques petites fausses notes, je me débrouille plutôt bien, avec une interprétation hyper-romantique comme je les adore. Merci bonsoir, je change de salle, comme un petit rallye dentaire du primaire.
Si ça vous intéresse: voici moi-même qui joue la valse de Chopin (l'enregistrement est pourri et je n'étais même pas réchauffée... enfin, c'était à la demande générale de mes amis anglo dans le forum appelé "the artist's attic") (format wave, se lit bien avec winamp (moins bien avec media player de windows), gros fichier (presque 4 megs)).
Deuxième salle, plus petite, avec un seul homme, qui est fort sympa (les deux premiers étaient plutôt froids..). C'est le test de Solfège. D'abord il joue quelque chose, et de mémoire je dois le rechanter. Facile, mais je me trompe au deuxième (c'est con, c'était tellement facile, vraiment, j'ai aucune idée pourquoi je me suis trompée, c'était vraiment con). Deuxième test, il joue un petit truc et je dois improviser une conclusion (en chantant, évidemment, C'est un test de solfège). Le premier est en majeur et le deuxième en mineur. J'ai ça haut la main. Ensuite, test d'ouïe: il joue des notes et je dois lui dire si c'est des tierces, des quintes, des quartes, des octaves, etc, majeures, mineures, justes, augmentés, diminués, etc... Ça aussi je l'ai haut la main. Puis vient le vrai test de solfège, avec les notes que je dois lire et et chanter. Rendue au niveau 3, je rushais un peu plus, et c'est finalement ua niveau 4 que j'ai abandonné. Il y a aussi un test de rythmique pour vérifier si j'étais capable de tapper des rythmes, c'était assez facile. Mais le solfège, définitivement: c'est dur.
Dans une autre pièce, là c'était le test de dictée musicale. On nous donnait une feuille avec deux numéros de portée. La madame jouait des notes et on devait les écrire (généralement des petites mélodies de quelques mesures, dans différentes tonalités, elle jouait chaque fragments trois fois (un fragment = deux mesures + une note). Après la preière feuilles, ils passaient dans les rangées, et ils gardaient les meilleurs pour un test avec un niveau de difficulté plus élevé. Et moi je suis restée! ^_^ Et même le second test était facile. C'est probablement l'épreuve que j'ai le mieux réussi dans toute l'audition. Et puis j'adore ça, la dictée musicale!
La quatrième salle était une salle d'ordinateurs, pour le test de théorie musicale. Il y avait un premier test, à choix de réponse, forma HTML avec un petit java script qui donnait le résultat quand on pesait sur un tit piton. Si j'avais 70% dans le premier test, je passais au deuxième. J'ai eu 90%. Bébé fafa. Le deuxième était un peu plus ardu, mais quand même faisable. J'ai eu 71%. J'ai donc eu droit au 3e test, qui était un test sur papier, dans une cinquième salle donc, mais juste à côté. Ça traitait de notions harmoniques... o_O Je connais ça à peine. Il fallait écrire deux cadences avec des tonalités données et ensuite analyser une petite phrase musicale avec un titre bien drôle (en allemand). Euh.... je me suis débrouillée pour faire de mon mieux... euh... ouais.
C'est Jasmine qui est venue avec moi. La veille, j'étais chez elle pour son party d'anniversaire. Il y avait plein de monde, certains de ses amies du cégep. C'était vraiment vraiment amusant. On a dansé comme des petits aliénés mentaux sur Dixie, d'harmonium... Mais tout le monde avait bien bu et plusieurs ont été malade. Nathalie et Jasmine étaient supposées m'accompagner. Dans la soirée, Jasmine m'avait dit: ça te dérange si demain je ne viens pas à ton audition? C'est que je vais probablement me coucher bien tard... Je n'y voyais aucun objection vu que Nathalie venait. Mais le lendemain, j'ai un peu freaké quand j'ai téléphoné Nathalie. Elle était sur le bord de la cuvette en train de souffrir une nausée pas croyable à cause de la saoulerie de la veille, pauvre petite... enfin, c'était évident que, dans son état, elle ne pouvait pas me suivre. Je lui ai envoyé quelques ondes positives pour qu'elle s'en remette et après avoir raccroché, j'ai commencé à paniquer... j'ai appelé Jasmine avec le motton... elle a d'abord dit qu'elle viendrait, mais je lui avouai qu'on partait dans une quinzaine de minutes. elle a recalculé et a conclu que c'était trop serré, qu'elle ne pouvait pas venir. J'ai fait ok. Mais avant de raccrocher, je lui ai peté une crise de larme parce que j'étais entrain de peter les plombs. J'ai vraiment paniqué, mais je ne voulais vraiment pas l'obligé à venir... elle s'est rajusté, elle s'est arrangé pour m'accompagner. Et puis je me suis sentie mal à l'aise un bonne partie de l'après-midi... elle se sentais à demi-malade et elle devait étudier en bio, et ça ne lui disait probablement rien de dépenser de l'argent pour aller à montréal... Mais si jamais je suis acceptée (j'attends la lettre d'ici deux semaines), ce sera vraiment grâce à elle... elle m'a toute déstressée, elle m'a supporté moralement jusqu'au but, elle m'encourageais, enfin bref, c'est fille-là est une sainte...
Bon, alors, c'était ça le récit de mon audition.
Comment ça va à l'école? Mmmm.... Manque de motivation un peu, mais ça va. J'ai commencé à tricoter un foulard, il est rendu très long. J'avais commencé pendant la semaine de relâche pour évacuer le stress de l'audition qui était le samedi suivant. Je tricote dans mes pauses de cours, j'adore ça. Il est noir rayé mauve (quelle surprise). Je compte en commencer un autre, noir rayé jaune. J'aimerais vraiment aller à St-Laurent l'an prochain. Je veux étudier la musique. Je ne veux pas devenir pianiste. Je veux devenir chef d'orchestre. Et compositeure.
Voilà... c'est que je suis allée lundi soir voir quelque chose de... mon dieu... ouah.... un événement unique, de ceux qui n'arrivent qu'une fois dans une vie, ou bien très peu de fois... C'est juste dommage que j'aie vu ça bien jeune, j'imagine qu'on peut l'apprécier encore plus quand on possède plus de connaissances. Enfin, voilà, lundi, après les cours, je rencontrais du monde au commensal sur St-Denis pour ensuite se diriger vers la place des arts. C'était un concert de l'orchestre métropolitain, le gala de leur 20 ans (assez ironique de penser que le chef d'orchestre, Yannick Nézet-Séguin, n'a que 26 ans..), et dans le cadre de cet événement sépcial, ils nous ont présenté un programme spécial: les trois premier concertos de Rachmaninov. AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!!!!!!!!!!!! Le professeur de piano de Aude était cor soliste dans l'orchestre, e on a pu avoir d'excellentes places, peut-être les meilleures de toute la salle: deuxième balcon à gauche. On avait une vue magnifique, de haut, sur tout l'orchestre, et on était à la première rangée, donc personne devant nous pour nous embêter, et on était à gauche, donc un vue poignante et extraordinaire sur les mains du pianiste. Les trois pianistes étaient impeccables (surtout André Laplante, qui a su m'émouvoir comme pas un dans le 3e concerto)(Anglea Chang est vraiment vraiment forte, elle a une présence musculaire surhumaine dans le 1er concerto!)(Richard Raymond était bon, mais... pas assez viril. Il se faisait enterrer par l'orchestre bien souvent. Domage parce que c'était le 2e concerto mon préféré... il serait bon dans du chopin, mais pas dans du rachmaninov. C'est lui d'ailleurs que j'avais vu au théâtre de la ville qui jouait la rhapsodie sur un thème de Paganini). Putain, c'était un concert merveilleux, fantastique, fabuleux, GÉNIAL!! C'était vraiment féérique et touchant, c'est vriament venu chercher mes petites cordes sensibles, merde, j'aurais payé le plein prix pour voir ça... ils ont tout filmé, ça va passer aux beaux dimanches à un moment donné (mais le voir à la télé, c'est rien comparé à le voir live dans la salle... ouah... définitivement...). Et c'est depuis ce temps-là que je veux devenir Chef d'orchestre! (ben je m'étais dit ça aussi après avoir vu la 9e symphonie de ludwig..) J'attendais ce concert de rach depuis vraiment longtemps. Et là c'est passé... *triste!*
Chef d'orchestre... je me souviens lorsque j'étais en secondaire 4, dans mon cours d'éducation choix de carrière, j'étais avec Bettina, qui ne savait pas trop où elle voulait aller. Il fallait trouver une profession et en imprimer le profil complet (je ne me souviens plus commence ça s'appelle ce truc... une "quelque chose-graphie"... une monographie? m'en rappelle plus... je crois que c'est ça, une monographie). Elle avait fait sortir ses papiers sur le métier Chef D'orchestre. Et moi je trouvais ça tellement innaccessible, et puis l'étude en musique ne me disait absolument rien... Je voulais aller en théâtre quand j'étais au primaire. Puis j'ai voulu aller en dessin d'animation en fin de secondaire. Me voilà maintenant au cégep à vouloir aller en musique. Qu'est-ce que ce serait demain, à l'université? *soupir* faudrait que je me case...
Ouais, comme je disais, je ne regrette pas d'être allée en arts et lettre, ça a vraiment poussé mes réflexions sur la définition de l'art, sur le marché, J'ai été un peu plus informé de comment on pouvait laisser sa trace. J'aurais envie d'écrire un livre (ou une BD, tiens, je me suis inscrite dans deux cours de bd cette session-ci, alors je dois en faire pas mal), et je n'aurais pas eu envie de le faire si je ne m'étais aps inscrite en arts et lettres. J'ai découvert des choses, ça m'a ouvert les horizons, ça m'a permis de découvrir ce que j'aimais vraiment, de me connaître un peu plus. J'y ai rencontré des gens vraiment sympa! (et beaucoup vraiment désagréables aussi...) et puis j'ai commencé à composer de la musique!
D'ailleurs, je suis sur un projet de compo présentement... j'ai rien d'écrit encore, parce que j'ai pas le temps (j'ai un sérieux manque de temps ces temps-ci!!! Je ne vais pratiquement plus à l'ordinateur parce que j'ai trop de choses à faire - non, maryse, je ne me suis pas fait enlevée par les extra-terrestres!! Si seulement... ça me donnerait une raison de souffler un peu. Mais je sors beaucoup, je suis impliquée culturellement, je fais des bd...). Le théâtre me manque beaucoup. J'ai peur de perdre la "touch". Il faudrait que je m'y remette avant que je perde quoi que ce soit. Ce serait bête et je ne me le pardonnerait pas. Et puis il faudrait que je m'améliore rudement. Pour en revenir à la compo, je suis sur un projet de petite musique descriptive (pour piano, évidemment, parce que je ne sais pas écrire pour autre chose... ce que j'aimerais écrire pour orchestre! Juste savoir comment on fait!).. je voudrais faire une série de "tableaux", une musique qui décrirait des choses physique. Dernièrement, j'ai analyser le bruit que faisais l'enchevêtrement des broches quand je tricotais, et j'ai eu une idée amusante sur un tableau nommé "tricot", qui décrirait l'action de tricoter... J'en avait une autre il y a longtemps, un autre tableau, qui décrivait l'effet des menstruations (c'est vraiment terrible, vous savez) avec un thème repris du troisième mouvement de l'été des 4 saisons de vivaldi. Ouais, ouais.
Tiens, parlant de compo, il y a ici la version wave de ma toute première compo pour piano que j'ai écrite (j'ai pas fini de l'écrire d'ailleurs, mais elle est toute finie dans ma tête, depuis début sec.5)... c'est la seule de mes compos que je joue par coeur sans problème, parce qu'elle date. Alors faut pas s'attendre à quelque chose de vraiment extra, si on considère que c'est ma toute toute première compo moindrement sérieuse et que je l'ai crée lorsque j'étais encore en secondaire 5, c'est-à-dire il y a relativement longtemps pint de vue connaissances musicales. Je connaissais rien dans ce temps-là... Enfin, voici, et l'engeristrement est aussi pourri que la version de la valse de chopin ci-haut. La pièce n'a pas de titre. Trouvez-en un pour moi et envoyez-le moi au caacrinolas@hotmail.com. Faudrait bien que j'aprenne les autres. J'ai à mon actif maitenant quatre compos terminées (ou presque terminées pour certaines), deux compos pas tout à fait finies et une couple d'esquisses et d'idées vagues... ("Sans-titre", Prélude "ciel lourd", étude "la fuite", Masquarade (oui, avec un 'QU'), "Für Brushwagg", La valse-chandelle, le tableau "tricot", le tableau "menstru", une esquisse en midi que j'ai laissé tombé il y a longtemps qui reprenait un peu le thème du requiem de mozart et une autre esquisse que je vais développer dès que j'aurai le temps qui rappelle un peu le prélude en do# mineur de rac en même temps que le premier mouvement de la sonate à la lune de ludwig).
Coudonc, je suis partie pour parler de musique à soir, moé.
Je suis quand même contente d'être allée an arts et lettres, tout de même. Ça me donne une meilleure raison de partir. J'aurais été triste de partir de dessin animé pour aller en musique. Mais là, au moins, je ne regrette pas de partir. Et puis j'ai quand même eu du bon temps dans ce programme.
J'espère avoir du bon temps dans mon prochain programme. Espérons seulement que les croyances populaires sont fausses et que tous les gars ne sont pas gais. Je n'ai eu jusqu'à maintenant aucune preuve du contraire. La plupart de mes amis garçon - et plus que la majorité, là - sont gais. *soupir* Non, je ne les déteste pas. je les aime bien même. Même beaucoup. Et c'est justement pour cette raison que je trouve ça vraiment injuste. Pourquoi est-ce que du moment que du trouve un mec qui est intéressant, intelligent et pas con, il est nécessairement homosexuel? Ça me purge.
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Ah! Si un jour je publie un livre, ce sera un essai... ou bien un gros récit qui endoctrinerait les gens... mais je doute un jour publier. Je ne veux aps devenir écrivaine. J'ai d'autres priorités. Je veux révolutionner le monde, j'aid es intentions derrière mon art, un message à crier, et c'est pas le bisais de millions de modes d'expression que je m'y prendrais pour délivrer mon message. Par la bande dessinée. Par le roman. Par la drammaturgie. Par la peinture. Lar les conférences. Par le multimédia. Et par la musique. Oui, c'est la musique qui touche aujourd'hui les gens de ma génération... ce n'est malheureusement pas la musique que j'aiemrais exploiter, car enfin, je privilégie la musique instrumentale. Je suis une craquée de musique classique. Les gens de ma génération renient cette forme d'art. Ça me frustre.
Pour rejoindre le plus de gens possible, je dois donc utiliser plusieurs mode d'espression. Ça tombe bien. Je suis une multi-tâche artistique. Un des sujets qui me révolte le plus, c'est la culture de masse (la contre-culture de consommation - on a vu la session dernière une conférence forte intéressante sur le sujet, par Jean Larose. Je n'aurais jamais vu ça si je ne m'étais inscrite en arts et lettres. Dieu merci; la conférence eut un effet gigantesque sur moi).
Si un jour je publie quelque chose, que ce soit un roman, une bd (quel art sous-estimé), ou bien une oeuvre musicale (eh oui, mes amis, je compose - du moins, j'essaie), ce sera sous un pseudonyme, anonymement. Personne ne saura qui je suis. Si je devient une grande actrice, eh bien j'aurai une doiuble-vie: une vie d'interprètre théâtrale un peu superficiel bien au-dessus de tout et une face cachée d'engagée enragée, un être inconnu qui s'obstine à vouloir rejoindre les gens...
J'ai pensé à un concept de télé-roman avec Nathalie un jour au salon de thé, j'en ai un peu parlé avant je crois. Les télé-romans aujourd'hui sont archi-nuls. On a besoin de quelque chose de nouveau, de rafraîchissant, qui dérange, de troublant, qui fait réagir, qui traite d'autre chose que d'un métier (scoop = journalisme, omerta = police, réseau = télé, radio = radio, diva = mode/mannequin, etc..) ou des déboires d'une vie sentimentale sinueuse. Ce sera dans le futur. Ça ressemblera un peu à 1984, d'Orwell. Ça va rappeler aux gens que les valeurs, ça existe! que dans la vie, il faut douter! J'ai tellement de choses à dire que je ne sais aps par où commencer. Il faut être méticuleux, faut préparer son coup avec soin. Faut se baser sur les peuvres et les erreurs du passer pour bâtir nos théorêmes d'aujourd'hui. Je veux être théoricienne. Je veux être en mesure d'appeler des solutions aux problèmes d'aujourd'hui, à notre pauvre société malade... (le suicide est la d2 cause de mortalité au québec, disent les missionaires de l'apocalypse dans leur premier sceau) Je veux me faire entendre sur le plan mondial, je veux connaître les autres avis, les écouter pour bâtir le meilleur terrain d'entente, je veux améliorer le monde, et ce de tout mon être! et je peux le faire! Il suffit d'y croire!
Aaah... les copyrights... ça m'énerve royalement. Si un jour je publie des trucs, ce ne sera pas pour vivre mais pour m'exprimer et endoctriner les gens; je m'en fout des copyrights! Allez-y, copiez ce que j'ai écrit, faites de l'argent sur mon dos, dites que c'est vous plutôt que moi qui l'a écrit, je m'en fout parce que tout ce que je veux, c'est que mon oeuvre se diffuse, peu importe la façon, peu importe sou quel nom! Je m'en fout que j'aie les crédits ou pas, je veux seulement que les gens réfléchissent! Peu importe de quelle façon, peu importe sous quel nom, quoi! Et je n'empêcherai surtout pas à mon oeuvre d'aller conquérir du terrain. Faut que je commence, et ce, tout de suite. Je dois faire le point sur mes intentions précises.
De quoi vivrai-je, alors? Je ne sais pas. J'aurai une double-vie; l'artiste passive (actrice ou metteur en scène, tiens) et l'anonyme (qui publie sans copyrights sous un pseudonyme qui cherche à changer le monde) et c'est seulement qu'à ma mort qu'on fera le lien entre les deux mondes!!!
Mais on s'entend... c'est un secret, hein? Faut pas que personne ne s'en doute. Je vais faire semblant toute ma vie. Je vais être comme Émile Ajar/Romain Gary (pas sûre de l'orthographe des deux noms), mais avec une opposition bien pire...
Il faut bien que je me serve de mes nombreuses faccettes pour mon propore profit. J'accepte de vivre pauvre, de vivre au présent sans me soucier des conséquences de mes actes. Ce quia arrivera arrivera et je ferai avec; le plus important, c'est de laisser ma marque. Et vous devriez peut-être avoir le même projet. Pourquoi pas?
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Le déclin du stéréotype: S.O.S.
C'est typique à ma génération: on est grouillant de différence et on cherche à se démarquer, à fuir le conventionnel parce que dans nos valeurs on nous a dit que c'était mal.
Le stéréotype des grand-mères: conservatrices, cheveux blancs, tricotent et houent aux cartes. Elles ont de la difficulté d'adaptation, ne suivent pas les vagues de mode ou des trucs du genre.
Ce qui arrive: quand notre prore génération aura atteint cet âge, les stéréotypes de la vieillesse vont disparaître. Des vieillards aux cheveux verts, il va y en avoir à la pelle. Les stéréotypes relatifs à la vieillesse n'existeront plus. Leur génération à eux, les vieillardsa d'aujourd'hui, a des valeurs conservatrices évidentes. La plupart ne ressentent pas vrament le désir d'être "différent". Le changement est persu, en général, avec une certaine réticence. C'est compréhensible; ils ont dû subir le choc des arrivées technologiques alors qu'ils avaient déjà vécu. Enfin, dans une centaine d'année, tous les vieillars seront "différents" entre eux, comment maintenant, quoi. Et si tout le monde est si différent, eh bien il n'y a pas moyen d'être soi-même différent de la masse; on devient un différent parmi tant d'autre. La mort des stéréotypes entraîne donc une banalisation des différence, une homogénéisations des particularités, et à la fin on a plus moyen d se démarquer...
Pourquoi s'acharner à être différent? Faut pas être différent pour être différent (pour avoir une réputation, pour l'apparence, pour la popularité, quoi)... faut avoir lle besoin de changer quelque chose, le besoin de se faire voir dans l'intention d'apporter quelque chose de nouveau.
Tout le monde de ma génération (non, pas tout le onde, mais pas mal) cherchent à vouloir être marginal. C'est quoi être vraiment marginal aujourd'hui, je vous le demande! Dans ma génération actuelle, le marginal, c'est celui qui a de la culture, qui aime les études, c'est crlui qui réfléchit, qui analyse, qui ne porte pas de jugement ou qui ne partcipe à aucune manifestation sans s'informer à fond et sans avoir une opinion claire et des valeurs à défendre, qui sait balancer les opinions tout en ayant l'esprit créateur. Ce genre de personne est rare et le "nerds" est parfois pointé du doigt. C'est doncx lui le vrai marginal, non?
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À faire avant de crever:
-une télé-série
-écrire des chansons
-écrire un/des essai(s)
-écrire un roman ou bedon un receuil de nouvelles
-écrire une symphonie (ou quoi que ce soit pour orchestre - un concerto pour piano? ^__^)
-écrire une pièce de théâtre
-publier une bande desssinée ou bien un recueil
-jouer proessionnellement dans une pièce de théâtre
-participer à une exposition de peinture/sculpture/uillustrations
-monter un pièce de théâtre (en tant que metteur en scène)
-devenir théoricienne anonyme
-réaliser un (des?) courts-métrages, peut-être d'animation image par image, si possible pour l'onf...
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Il y quelques temps, je déprimais parce que je trouvais que je ne servais à rien. Plus maintenant, je me suis fixée un but. Je veux servir à changer le monde.