Ça
fait longtemps que j'éai écrit, je sais, ne me le
criez pas tous en même temsp! Mais je fut bien occupée,
bien bien occupée. La dernière fois que j'ai écrit,
je crois que c'était au mois d'avreil, ça fait des
lunes, juste après le 48h BD, juste après l'opéra...
La session s'est terminée en rush, j'ai eu de très
bonnes notes dans à peu près toutes mes matières
(toutes sauf français, parce que j'ai omis de remettre
plein de travaux, ça me faisait trop chier toute cette
histoire de travaux de 10 pages qui comptent pour 2%), et puis
euh... l'été a commencé assez attrocement,
jamais je n'ai autant redouté l'été... Il
n'y a pas eu de dernière journée officielle à
l'école alors je n'ai aps pu faire de vrais adieux à
tous les gens qui partaient pour l'université.
Je
ne souviens plus si j'ai glissé un mot sur les concertos
auparavent... j'ai eu la chance de jouer le 2e mouvement du 2e
concerto de Rachmaninoff avec une accompagnatrice extraordinaire,
Anne-Marie Gendron, c'était complètement magique!!!
Je vais d'ailleurs jouer un autre concerto avec elle pendant ma
dernière session, le concerto en sol de Ravel.. ah, ouais,
je sais tout mon programme pour les deux prochaines sessions:
Partita no2 de Bach, sonate en la mineur de Mozart, Étude
de concert "Gnomenreigen" de Liszt, et après
noël: concerto en sol de Ravel, L'éclosion d'Otto
Joachim (un compositeur juif canadien - du vrai dodécaphonisme!!!),
ainsi que ma t`res très chère Sonate op5 de Medtner...
j'ai déjà commencé à l'apprendre,
je sais les 4 premières pages par coeur au moment où
j'écris ces lignes. j'ai commencé à l'apprendre
dans les cubicules de l'université du québec à
montréal (communément appelé: L'UQAM).
Ouais,
il faut que je parle un peu de ça... c'est que voyez-vous,
j'ai eu un coup de chance cet été quant au travail;
l'école était à peine temrinée qu'une
job m'est tombée du ciel, par l'entremise d'un type qui
allait à mon école secodaire qui connaissait une
de mes copines du cégep, et enfin, nous voici donc employés
chez Cogem, à télécontact, en beau rang d'oignon
avec des casques d'écoute sur la tête avec des éran
d'ordinateurs qui crient dans le sur-aigu, eh oui, je fais du
harcèlement téléphonique. J'entends le son
'si' dans mon oreille (à chaque fois que j'ai un nouvel
appel) au moins une centaine de fois par heure, et si ça
se trouve, à la fin de l'été, je vais vriament
avoir le si absolu... oui, oui, si vous recevez un téléphone
un jour, un fille qui essaie de vous vendre le journal La Presse,
eh bien ce sera peut-être moi... mais ça, je ne le
répéterai plus, parce que j'en suis aps nécéssairement
très fière. Mais à force de faire dix mille
appels par jour, on vient à s'end éconnecter. C'est
pas comme si je vendais des thermopompes ou bien des gogosses
inutiles, je crois quand même un peu à mon produit
(c'est sur que la rpesse, c'est encore de la manipulation médiatique,
mais c'est tellement moins pire que ben ben ben des quotidiens),
alors c'est pas trop pire. Et puis, ça me permet de pouvoir
souhaiter la bonne journée à des centaines de personnes
par jour. Je tombe sur des messages de répondeurs drôles,
on se raconte nos anecdotes téléphoniques entre
amis (j'y travaille avec deux autres copines de st-lau, et je
m'y suis fais quelques connaissances agréables aussi),
et puis euh.. c'est quand même relax, nos superviseurs sont
les plus motivés du monde (ils savent que notre job est
aliénante et font tout pour nous encourager et nous motiver,
particulièrement des petits concours, des petites piges
- depuis le début, j'ai gagné un gratteux, deux
chandails la presse (j'en ai donné un), un sac-à-dos
la presse, un rabais chez HMV de 10 dollars, des bonbons ainsi
qu'un suçon en sucre d'orge... c'est drôle), et puius
euh...
oui,
c'est vrai, c'est pas toujours facile, on parle parfois avec des
gens très bêtes, c'est parfois dur sur le moral,
on pogne aussi des gens en dépression, des personnes décédées,
des gens illetrés et des gens sans emplois... mais je dirais
que 80% de nos appels aboutissent chez des personnes polies et
même plutôt gentilles. Ça remonte le moral
un peu, de voir que les gens répondent parfois avec un
sourire dans la voix, certains nous font des blagues, les mêmes
blagues pour la plupart, mais pour eux, c'est la première
fois qu'ils les entendent, et ils rient de leur mauvais calembour,e
t on ne peut pas s'empêcher de s'attendrir, de sourire et
de voir qu'ils sont de bonne humeur. On fais aussi des conneries
quand on est écoeurés, on appelle avec des accents
slaves, des accents français, des accents habitants, on
fait exprès pour prendre des voix sensuelles... enfin,
ce serait beaucoup mieux de ne pas être payés à
la comission, c'est vrai, mais bon, faut pas trop s'en faire avec
ça, car les ventes, c'est tellement plus une question de
chance que d'une question de talent... c'est de tomber sur la
bonne eprsonne au bon moment. Hier, samedi apre`s-midi, j'ai fait
trois ventes tandis que Roxane à côté de moi
en a fait huit... c'est de la chance, pas grand chose d'autre.
Mais
même si je reste réticente au télé-marketing,
même si c'est de l'enfirouapage, même avec tout le
facteur dégueue qui entre dans la définition de
la job, je ne prend pas les gens pour des cons, j'ai même
un grand respect pour eux, je reste très humaine et je
ne veux aps tomber dans le piège de la machine. J'ai l'occasion
en plus de pouvoir dessiner en même temps, alors quand j'ai
un crayon sous les doigts, ma tablette et quelques idées,
le temps passe plus vite. Parfois, je travaille le matin de 9h
à midi, ensuite je me rends à l'UQAM qui est tout
proche, je pratique mon piano pendant une couple d'heures, esuite
je reivens à la job de 17h à 21h30 et je reviens
chez moi... je ne dîne ni ne soupe plus à la maison,
bien entendu, les vrais repas sont devenus plutôt rarissimes,
mais je m't fais et ne m'en plains pas trop; je fais tout ça
pour la session prochaine, c'es tmon sacrifice pour pouvoir vivre
à l'aise, ou bien pour pouvoir éventuellement partir
en apaprtement en septembre, mais ça, c'est une autre histoire,
et étant donné qu'il n'y a rien de moins sûr
présentement, je kme contenterai que de n'en glisser que
ce petit mot sans en rajouter davantage. Mais j'ai eu une offre,
une possibilité, et j'aimerais ça.
Je
me suis fais une copine au travail, elle s'appelle Samira, elle
a étudié en chant et elle connait Medtner!! C'est
fabuleux! Elle connait beaucoup de russe, et tiens, parlant de
russe, j'ai commencé à lire du Tolstoï, j'ai
le Le bonheur conjugal ainsi que La sonate à Kreutzer,
j'ai adoré la sonate, j'ai moins aimé le bonheur,
et à présent j'entamme Le Diable. Ce sont des nouvelles,
trois dans le même livre, et le principal propos de La Sonate
est la vie de couple en général, ce qui fait défaut
au monde... il dit que l'amour en tant que tel n'existe pas vraimet,
que c'est seulement que de l'attirance physique en vue du plaisir
charnel, et que ¸a ne dure jamais bien longtemps. Il parle
aussi des femmes comme étant aliénés au désir
de plaire, et tout ça c'est en fait de la faute à
l'homme qui n'est pas capable de penser à autre chose qu'au
plaisir charnel, depuis que le sexe a été décrété
"bon pour la santé". Il suggère alors
dans son postface (son ou sa?) qu'on devrait tous rester vierge
pour le restant de nos jouers, ou à peu près...
non, c'est pas aussi radical, mais c'est la façon dont
je l'ai interpété. C'est vria, quoi, si on ne suit
que nos hormones, on devient rien d'autre d'un véhicule
à hormone, et on perd notre dignité humaine, non?..
Et comme si c'était une coincidence, ces temps-ci, je baigne
dans les discussions ;a propos des couples versus les célibataires,
ces temps-ci plus souvent qu'avant. Il s'agit d'histoires avec
des copines, qui sont seules et qui regrettent et/oui se posent
des questions sur le sujet et je dévoilent à peu
près le fond de leurs pensées.
Je
commence à penser... non, c'est pas vria, je le pense depuis
longtemps, mais ça se concrétise de plus en plus:
être en couple, c'est une convention sociale qui ne se base
sur rien, en fait, rien d'autre que sur l'excuse des besoins physiques,
si c'est en fait vriament un besoin ou si on s'est convaincus
que c'en était un. On en revient aux conentions, donc:
c'est comme ça aprce que c'est comme ça, parce que
eprsonne ne s'est posé la question s'il puovait en être
autrement, ou si ça pourrait être mieux autrement,
mais enfin ici, je ne m'engagerai pas sur le terrain dangereux
de savoir si c'est mieux ou pire. Le fait est que le célibat
est durement accepté aujourd'hui, la pensée poipulaire
veut même que les célibataire soit tous de sales
paresseux, ou bien des gens qui fuient les responsabilités.
Pourquoi pensent-ils comme ça? Pure convention - car les
gens en couple on une charge supplémentaire de responsabilité
que la moyenne des célibataires, c'est vrai, parce qu'ils
partagent une vie et vivent génétralement moisn
bien, mais certains mettent cette qualité de vie moyenne
sur le dos du 'sacrifice'... ouais, ouais, bien sûr, il
faut se sacrifier pour les enfants, parce que c'est des petits
êtres fragiles et qu'ils nous apportent beaucoup d'amour,
ouais ouais. C'est rendu que les gens décident de faire
des enfants pour qu'ils leur procurent de l'amour à eux,
donc de les élever pour leur en faire leurs petits animaux
de compagnie plutôt que de les former en tant qu'ête
humains. Si on fait des enfants aujourd'hui, c'est par pur égoïsme.
Bien sûr que je généralise, bien sûr
que je suis consciente que ce n'est pas le cas pour tous et que
même que les raisons pour avoir des enfants diffèrent
beaucoup de famille en famille; parfois c'est seulement pour faire
comme les parents, des fois c'est pour recevoir un afflut d'amour
manquant, parfois c'est pour que quelque nous fasse vivre quand
on sera vieux, enfin, peu importe les raison,s je suis pas mal
persuadée que la bonne majorité des gens décident
d'avoir des enfants pour leur satisfaction personnelle - à
des fins finalement tout à fait égoïstes.
Si
vivre à deux est une convention, avoir des enfants en est
une autre, et on l'entretient beaucoup de nos jours parce qu'évidemment,
ça fais rouler l'économie; c'est l'art de créer
des nouveaux besoins, quoi, un domaine dans lequel nous excellons.
Si ce n'était que de ce mode de pensée où
il faut créer des nouveaux besoins pour faire acheter,
pour avoir du profit pour pouvoir créer d'autres besoins,
eh bien, peut-être qu'on se rendrait compte qu'en tant qu'humain,
on devrait peut-être être cpaables de penser par nous-même...
on nait aliénés, c'est vrai, et on meurt aussi lavés
qu'on a vécu. On n'a aps vriament le choix, on ne s'en
sort pas. On dirait qu'on est fait pour être aliénés.
Le meilleur exemple, tient, de nos jours, parmis les gens de ma
classe de ma génération, c'est le phénomène
de la révolte... Il y a les snobs qui sont aliénés
par leur désir d'avoir de l'argent sans vriament réfléchir
à leur propoe dignité en tant qu'être humain,
et il y en a d'autres qui sont aliénés par le désir
de se révolter, se s'insurgir contre quoi que ce soit.
Promenez vous un peu à montréal, vous rencontrez
des centaines d'étuidants qui sont anti-mondialisations,
quia chètent du café équitables, qui construisent
dix-mille manifestations anti-capitalisme et quis e révoltent
contre quiconque qui n'est pas en accord avec eux. D'nu bord où
de l'autre, ls deux partis sont des moutons. J'aurais été
moins un moutons si j'avais décidé de devenir une
femme d'affaire qui ne vit que pour l'argent que d'une révoltée,
parce que tout le monde l'est, parce que c'est une mode, et parce
que tu n'as qu'à dire à voix basse que tu es pro-capitalisme
dans mon cégep et tu te fais lapider. Dans un cas comme
dans l'autre, c'est malsain, et dans les deux camp il y a des
gens qui se sont fait convaincre par des gens de leur propre camp
sans jamais voir les possibilités de l'autre camp...
Vous
savez ce que j'en viens à penser? Croyez-le ou non, peut-être
que la meilleure attitude est de Nier. Je m'explique. Des gens
meurent dans le monde, il y a la guerre, c'est vrai, et on vit
ici en amérique du nord comme des pachas. On est pas méchants
pour autant, c'est ridicule de le penser, on a simplement eu plus
de chance de naître dans ce coin de la planète plutôt
que dans un autre. Quelqu'un qui vit à montréal
et qui s'insurge contre le capitalisme est le pire des hypocrites,
car il profite du système qu'il le veuille ou pas; chercher
à faire rendre les gens coupables de leur confort est loin
d'être la solution. Oui, la prise de conscience est de mise,
mais c'est complètement vain; monsieur ou madame du peuple
qui gagne 20 000$ par année peut bien se rendre compte
du confort dont il jouit, mais il ne mordra pas la main qui le
nourrit, il ne s'insurgera pas contre celui qui exploite. De son
côté, celui qui exploite et qui jouit d'un 250 000$
par année n'ira jamais, à un moemtn donné,
se poser la question si ce qu,il fait des mal, parce qu'il réussit,
et d'une certaine manière, cet homme-là est peut-être
quelqu'un qui a bossé fort pour y arriver (peut-être
pas, mais ce n'est pas là mon point). Il croit que ce qu'il
fait est le mieux qu'il pourrait faire.
Alors
donc, d'un côté, les révoltés sont
des hypocrites qui frappent en vain au mauvais endroit et cherchent
à nous faire sentir coupable de notre confort, jouent à
tort avec notre conscience, tout en rêvant d'un monde où
existe l'égalité pour tout les hommes, donc en niant
l'absurdité de la vie. De l'autre côté, voici
ceux qui exploitent autrui sans scrupule pour servir notre système
économiques/idéologique et leur intérêt
personnel, et au grand dépit de la dignité humaine.
Où est le centre? Quelle attitude devrait-on adopter, alors?
Je
conçois que le principal but de l'homme est d'arriver à
être heureux dans sa courte vie et qu'il n'y en a pas d'autre.
Être heureux au dépend des autres, ce ne peut pas
être mal en soi si le but est atteint, au point de vue strictement
personnel, mais j'estime qu'il est plus noble de s'arranger autrement,
c'est-à-dire de conceptualiser ses attitudes dans leur
universalité afin que de fil en aiguille on conserve le
plus de chances possibles d'être heureux, soit en rendant
heureux du même coup les autres. Donc, si pour être
heureux il faut vivre sans scrupules, on peut éliminer
l'attitude du révolté comme étant quelque
une attitude noble, car on dérange les consciences autours
de nous et c'est fondamentalement vain anyway. De toute façon,
l'attitude générale de révolté de
la plupart des gens de ma génération se caractérise
par un chialage exacerbé mais sans la création d'actes
concrets qui ne soit originaux (originaux = qui n'est pas une
conséquence, ou bien une action qui résulte d'un
endoctrinement, de quelqu'un qui suit aveuglément quelqu'un
d'autre sans vriament réfléchir à la question),
dont je conçois cet état comme étant quelque
chose à proscrire. Et si pour être heureux il faut
éviter d'entraver nos libertés ou de se faire enlever
notre humanité, alors on peut alors tout de suite éliminer
la position de l'exploitant, mais je ne déblatererai pas
sur ce point, c'est bien trop évident et cela va de soi.
Il
y a aussi les aliénés, ceux qui ne disent rien et
qui se disent heureux. Il y a des révoltés aliénés,
il y a des exploitants aliénés, et il y a des aliénés
aliénés - quand je parle de monsieur ou madame tout
le monde, je parle d'eux,d e ceux qui ont un emploi qu'ils n'aiment
pas afin de s'acheter la dernière tondeuse. Être
aliéné en tant que tel n'est pas quelque chose de
mal... L'aliéné se dit heureux, il est peut-être
le plus noble des trois partis, parce qu'il est ignorant et n'a
pas décidé de sa condition. Cependant, finir comme
un aliéné aliéné n'est pas souhaitalbe
- c'est je crois, un état très regrettable, le symbole
du gaspillage humain, le summum de l'absurdité indomptable,
de l'humain déshumanisé.Je ne crois pas qu'on puisse
sauver les aliénés aliénés de notre
époque, il est trop tard pour eux, mais par contre, on
peut encore faire quelque chose dans le système d'éducation
et cesser enfin de faire de nos enfants des futurs aliénés
aliénés...
Mais
que reste-t-il??
La
négation... une espèce de forme du nihilisme, si
on veut, mais dans dans le sens péjoratif du terme, dans
un sens même plutôt optimiste. J'allais écrire
Niver, mais Nier n'est pas le meilleur mot, si nier signifie "faire
comme si ça n'existait pas", je veux plutôt
dire: "l'accepter et vivre avec, dignement, faire la paix
avec l'absurdité".
Certains
diront que je suis une salope car je nie le malheur dans le monde
et que je n'y porte aucune attention, peut-être? C'est que
j'ai l'habitude de juger de la nature d'une manière d'être
en l'universalisant, j'en ai parlé un peu plus haut (quand
j'ai dit "conceptualiser ses attitudes dans leur universalité"),
mais je n'ai pas expliqué clairement ce que j'entendais
par là. Je prend une manière de réagir, un
acte humain, et je l'universlaise, c'est-à-dire que je
le colle à tout le monde entier; est-ce que cracher c'est
mal? Si tout le monde de la terre crachait, on ne pourrait plus
s'asseoir par terre, donc cracher peut être nuisible - mais
pas tout à fait mal, étant donné que l'on
peut s'asseoir sur des chaises... De toute façon, c'est
ridicule ici de parler de bien ou de mal, étant donné
que ces concepts sont tout à fait absurdes. J'ai tendance
à parler de dignité ou de noblesse pour parler des
actes que je considère, vulgairement dit, de "bien",
mais je ne m'aventure pas à utiliser les termes bien et
mal, car en mon sens, les concepts de bien et de mal, c'est de
la bouillie pour les chats.
Alors
pour en revenir à mon propos, si tout le monde de la terre
acceptait la vie dans son absurdité, il n'y aurait plus
de révolté il n'y aurait plus de scrupules quant
à notre confort, et il n'y aurait plus d'expoiteur, donc
necessairement, il n'y aurait plus d'exploités. Accepter
le monde tel qu'il est, c'est jouir de la chance qui nous a été
attribué (plutôt: qui nous est tombé dessus)
en nous rendant digne d'elle, et ce sans chercher à briser
le bonheur d'autrui d'une quelconque fa^con. On n'a pas à
avoir de remords si on n'est pas impliqué dans le malheur
de quelqu'un d'autre. Oui, cela peut signifier D'une certaine
façon de boycotter Nike (mais franchement, n'importe qui
avec un peu de jugeotte n'accepterait jamais de se ruiner pour
une stupide marque) et McDonald et tous les "méchants"
contre qui sont révoltés les révoltés,
mais attention, il ne faut pas non plus tomber dans la propagande...
Autrement dit, si je décide de ne plus entrer dans un McDo,
je le fais pour moi et pour mes convictions, et non pour la gallerie,
je n'ai donc personne à convaincre - et je me dois de ne
pas essayer de convaincre quiconque; oui, décourager les
exploiteur et s'affirmer contre eux si telle est votre décision
(décision libre à vous, car l'être ou ne pas
l'être, c'est ni bien ni mal, c'est vous qui décidez),
mais sans chercher à endoctriner les gens autours de soi,
car l'endoctrinement, c'est rien d'autre qu'une autre forme d'aliénation..
Le
malheur vient des besoins non-comblés, alors il faut apprendre
à se contenter de peu et surtout à voir que la vie
est absurde et que la priorité est d'être heureux,
se rendre compte qu'il faut être stratégique pour
le devenir (être heureux est une stratégie), il faut
voir la vie, je le répète encore et jamais trop,
comme étant fondamentalement absurde, et la mort comme
faisant partie de la vie humaine - le seul et unique destin de
l'homme -, n'accorder à la vie humaine que l'importance
qu'elle a réellement,c 'est-à-dire bien peu, car
sinon on risque de porter sa propre existence comme un fardeau
ou de ne pas savoir accepter la mort, car enfin, la vie est légère
et insignifiante, et votre vie sera à votre image, à
l'image de ce qui vous contente.
Pour
être heureux, il faut chercher à penser à
ce qui nous rend heureux pour l'accomplir afin qu'il nous rende
heureux. Je parlais de conventions, et je regarde ma vie, je dois
avouer que je suis plutôt fière d'y avoir échappé...
je ne me définit pas avec mon métier, ni avec mon
milieu ou mon nom de famille ou bien avec ce qu'il y a dans mon
compte en banque, si comme étant l'amie de telle ou telle
personne. Je me définit par mes intérêts (j'aimerais
dire passion plutôt que intérêt, mais passion
sans sa réelle signification a des retombées négatives
tandis que les miennes ne me sont que positives), je me définit
donc par mes intérêts, mes désirs, ma joie
de vivre, mes buts existentiels, la façon dont je veux
faire de ma propre vie une oeuvre d'art, comme dirait Sartre.
Je ne me considère pas comme faisant partie d'un groupe
car je suis déspécialisée (être une
multi-tâche artisituqe est vraiment une chance), et parallèment
à tout ceci, je n'ai aucunement la peur du conventionnel...
c'est vria, quoi, depuis tantôt je semble déplorer
le conventionnel et les conventions depuis tout à l'heures,
en semblant prendre pour acquis que c'est mal.. les ignorer, c'est
ignoble, c'est vrai. être un mouton aveugle, c'est débile,
parce que c'est pas humain et ça fait naître les
exploitants et les révoltés. Mais être un
mouton conscient, il n'y a absolument aucun mal à cela
- ce n'est pas un état que l'on devrait fondamentalement
et systématiquement fuir, comme c'est la mode ces temps-ci,
parce qu'enfin... c'est rendu qu'aujourd'hui, tout le monde cherche
à devenir anti-conformiste, donc plus personne ne l'est.
En
fait, le plus anti-conformiste, aujourd'hui, c'est celui qui s'en
fout comme l'an quarante.
Je
dis ça pendant que j'ai le ventre plein, c'est vrai. Avec
l'avenir que j'ai choisi, je vais probablement vivre pauvrement,
c'est vrai, ce sera une belle occasion de mettre à l'épreuve
tout ce que je viens de dire. J'ai décider que je me contentrais
de peu, parce que je n'ai finalement pas besoin de beaucoup de
chose pour être hueruex; seulement que de l'abstrait, des
projets qui se font dans ma tête, en tout cas, rien qu'il
me serait impossible d'avoir en tout moment. J'aimerias mieux
être pauvre mais vivre parmi mes idées que d'être
riche et brainwashée, ou bien riche avec les mains coupées.
J'ai
commencé à écrire un opéra en trois
actes. J'ai fait le design des personnages, j'ai commencé
à écrire de thème de l'ouverture, j'ai imaginé
toute l'histoire et la scénographie. J'aiemrais pouvoir
mener le projet à terme, j'espère que j'aurai le
temps. Ça se peut que je déménage en appartement
en septembre.