23 juillet 2001, bientôt le 24
le 24 = anniversaire de ma maman

Aujourd'hui, je ne me sens as bien.

C'est peut-être parce que j'ai fait neuf heures de route intensive ce matin; encore au lever, j'étais à Pasbébiac, en Gaspésie. Je suis allée au mariage de mon oncle qui avait lieu là-bas. La route m'a mise dnas les vapes.

C'est peut-être parce que je me sens encore mal suite à l'épisode de Sonja... c'est une fille qui vient de hollande à qui je parlait sur l'attic, je l'ai rencontrée avec Minh l'autre jour, on est allé mangé végé et on est allé finir la soirée à l'île Ste-Hélène... Soirée qui s'est plutôt terminée en queue de poisson. Et je n'ai jamais su pourquoi.

C'est peut-être parce qu'il fait 33 degrés celcius dans ma chambre présentement et que je dégoute de partout.

C'est peut-être aussi parce que j'ai trop d'attentes par rapport à St-Laurent, à mon programme du musique au cégep... c'est vrai, quoi, ap`res avoir étudiée là, je ne vais aps être changée de A à Z. J'ai trop d'attente, je m'imagine sortir de là en tant que génie.

C'est peut-être aussi parce que mes bras refusent de guérir.

Ou bien parce que l'ampoule que j'avais sur l'orteil depuis deux mois n'était pas une ampoule mais un ongle incarné. Ouch.

Ou... simplement parce que je vais peut-être rater ma vie. Parce que j'ai trop d'ambition, parce que vise trop haut, parce que j'aimerais être géniale et que je ne le suis pas. Le monde de la musique est rempli de requin, c'est un monde dans lequel on oublie la musique elle-même... je ne veux pas faire de la musique un simple gagne-pain. C'est à craindre. Et si je deviens chef d'orchestre, vais-je pouvoir faire de la BD? Vais-je continuer à être une multi-tâche? Qu'est-ce quia dviendra de ma carcasse, ça, j'en ai aucune espèce d'idée...

J'aimerais juste qu'on se souvienne de moi, dans le fond.

Ou plutôt, j'ai la crainte effroyable qu'on m'oublie, et que je n'usse jamais existé. C'est pas une crainte, c'est une phobie. Je me demande ce que c'est, la phobie de n'avoir jamais existé. Si je trouve le mot scientifique, je pourrais rempalcer 'mérinthophobie' pour ce mot là... mais il n'existe probablement - sort assez ironique pour le dit mot.

Je reviens du salon de thé. J'y suis allée avec Caroline, ma grande copine qui adore parler de son soi-même et qui se fout pas mal de ce que j'ai à dire... Elle n'a qu'une obsession, c'est de paraître d'une telle manière aux yeux des gens. Et elle s'y prend avec toutessortes d'artifices pour convaincre les gens - et se convaincre elle-même - qu'elle est ce qu'elle aiemrait être. Mais ce N'est pas un reproche, ce n'est qu'une manière d'être comme une autre. Nos conversations sont vraiment vides parce qu'elles ne sont qu'à sens unique. Quand elle me parle de mecs, je lui rends la pareille en parlant de musique classique. Finalement, on n'en vient à ne rien échanger, c'est strictement superficiel. Enfin, c'était à mon tour de parler toute seule, et je parlait de mon avenir en tant que chef d'orchestre. Et voilà d'un intriguant parisien vient à m'adresser la parole; "pardon, je t'enendais parler de musique... joues-tu d'un instrument?" Et ça y est, j'ai trouvé un auditioir, ou plutôt, non, ce n'est pas un auditoire, parce que contrairement d'avec Caroline, on échangeait vraiment des idées. Caroline, de son côté, m'écoutait jaser avec peu d'intérêt, puis vint son ami étranger Martin, un type qui a l'air fort sympathique qu'elle a rencontré par hasard au salon de thé. On fait toujours des rencontres intéressantes au salon de thé. Ça devient passionant. Je crois que j'irai là pas mal plus souvent dès lors.

Caroline est partie en face, au quartier latin au cinéma avec son type smpa - pour moi ça m'enchantait, aprce que non seulement elle était en excellente compagnie, mais moi aussi. On en a tiré pour notre comptes des deux côtés - et elle probablement plus que moi.... ^_^ Enfin, alors on a jasé de musique classique pendant un bon bout de temps. C'était un universitaire, à la fac, qui était au québec depuis un an (c'est un parisien), et il étudie en génie civil. Son hobby, c'était la musique - non, plus qu'un hobby qu'il me disait... c'est un passionné, ça se voit, mais ses parents ne voulait pas qu'il étudie là-dedans. Triste. Enfin, c'est peut-êtreun passionné, mais il ne s'embalait pas comme moi je peux m'emballer. C'est un passioné pas assez expressif finalement, mais fort intéressant. Le type a suivit des cours de littérature musicale, il en savait naturellement beaucoup plus que moi, mais j'étais très fière de mes connaissances. Pour quelqu'un qui n'a jamais suivit de cours, eh bien, j'étais à la hauteur! ^_^ Enfin, il me parlait du monde de la musique, question de me désillusionner un peu.. c'est vrai, quoi, oui, j'aimerais être chef d'orchestre, mais un tel rêve, c'est comme pelleter des nuages... car je sais que ce métier n'est pas ce que j'imagine... du moins, dans les orchestres professionnels. Il faudrait, pour atteindre ce que je souhaite atteindre, me forger un orchestre propre protégé du monde bestial de la culture... la prétention me fait horreur, et malheureusement, j'ai choisi le mauvais domaine pour la modestie... ouais, j'ai vraiment mal choisi...

la compo... c'est tellement difficile...
ai-je seulement ce qu'il faut pour en faire? peut-être que j'essaie pour rien.

mais non, ne vous inwquiétez pas, je vais continuer d'essayer, je ne me décourage pas si vite, croyez moi; c'est une patience d'enfer et une passion trop démesurée pour m'arrêter là. Mais dois-je délaisser mes autres talents?..

qu'en est-il de ma vie en général? sur quoi m'arrêterais-je? C'est tellement difficile de choisir, je peux me gourer et ça peut être fatal... et si je me goure, les gens m'oublieront...

Il prit le pain, le rompit, et dit:
Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps, livré pour vous...
Puis il prit le vin...
Prenez et buvez en tous, ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance éternelle et bla bla bla..

Vous ferez ceci en mémoire de moi.