Ce n'est pas que tu n'aurais pas dû. Je n'ai jamais dit que tu n'aurais pas dû. J'aurais probablement fait la même chose. Et je ne souhaite pas que tu l'enlève. Libre à toi de tout. Je ne veux rien entraver.

Et tu dis que tu ne m'aimes plus? Pourquoi alors avoir fait revivre cette pensée qui alors vécut de septembre à décembre? Oui, soit, je recherche l'oubli, parce que c'est mieux d'oublier que de s'appitoyer sur son sort.

Tu n'es pas monstrueux. Où vas-tu piger de tes insanités. Pourquoi t'acharnes-tu à vouloir mourir de mon absence? Il y en a d'autre. Et tu ne meurs pas. Et tu ne mourras pas. Pourquoi mourrais-tu? Par ma faute? Pourquoi aurais-je le loisir de te mourir? Quelle satisfaction pourrais-je en tirer, sauf d'une double culpabilité? Celle te d'avoir touché, celle de t'avoir tué...

Alors je plaide non-coupable, parce que tu es pleinement capable de te mourir tout seul... Et je te commande d'arrêter voilà.

J'ai peur de toi, tua s peur de moi, c'est simple.

L'amour, comme tu dis, c'est quelque chose à bannir, je l'ai tant dit. C'est une vermine, des verrues sur la langue, la corruption...

Pourquoi m'enfuis-je? Parce que je suis incapable de faire le contraire! Quand bien même que toute la volonté du monde serait derrière moi, non, c'est quelque chose quiv a au delà de mes forces; j'aurai beau dominer le monde, je n'arrive pas à me dominer moi-même.

Tu as peut-être eu besoin de ma présence, mais je n'ai jamais eu besoin de la tienne. C'est là où tout tombe, tout brise, tout se fracasse. C'est là la preuve que nous ne sommes pas du même moule. Je ne peux t'empêcher t'attendre, mais je t'en supplie, cesse de m'attendre.

Bon Anniversaire.