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Le mot d'ordre: "oops"
XXVIII (février) MMI
Non, ce n'était pas si amusant que ça à relire finalement. Non, mais ça arrive, des fois. Des délires. Ça arrvie relativement souvent. Non, pas si souvent que ça. Mais enfin, ça arrive, ça devient normal, ce serait inutile de s'en faire, car je ne suis pas en danger d'une quelconque façon, son son son. J'ai seulement été un peu perturbée par un élément jusqu'à maintenant inconnu... Et je me suis rendu compte, à ma grande désolation, de la fondation de mes grands principes qui se situaient sur des oppositions ridicules. Bon eh bien j'ai découvert dans mes propos une autre contradiction.
J'ai très souvent chialé contre les gens qui se plaignent de la pluie et du beau temps - surtout ceux qui osent s'apitoyer sur leur sort. J'ai souvent dit que je les détestais, mais c'est complètement faux. Il n'y a rien de plus faux. enfin, ça dépend qui, mais la plupart des gens qui se plaignent à moi, je les adore. C'est presque une flatterie de savoir qu'ils me font confiance et qu'ils veulenet bien interragir avec mon univers. Seulement, il y a deux types de eprsonnes: ceux qui veulent interragir et ceux qui marchent à sens unique. Et quoi qu'ils soient, je ressens envers ces gens qui n'ont pas peur de parler une certaine envie modérée, un peu cachée en fait, a`ceux qui ont le pouvoir de pouvoir mettre un nom sur leur bobo et de le dire tout haut. J'irais même jusqu'à parler d'une certaine admiration envers ceux qui ne s'auto-censurent pas. Non, mais à près tout, j'ai pas vraiment d'ennemi.... je sais (je sens?) fort bien qu'il y a des gens sur cette terre qui ne peuvent pas me sentir, mais je ne les hais pas pour autant. Ça me rend seulement triste parce que pour la plupart, ils ne me connaissent même pas.
Soit j'ai la berlue, ou bien mon prof de français essaie de me... "charmer". C'est vachement embêtant. Ça me gêne mais ça m'amuse. Et puis c'est probablement dans ma tête. Soit. Mais il essaie un peu trop d'être mon ami à mon goût. Je me passerais de ses éloges en public. o_O
Révolution!! Révolution!!!! Vite! Il faut une révolution!! AAAARG! Lâchez moi avec votre putain de révolution! Vous savez pas quoi? Il y en a une à chaque année! Elle commence le premier janvier et elle finit le 31 décembre! Et ensuite la révolution recommence! Et il n'y aura jamais de révolution dans cette révolution, croyez-moi, à moins que Dieu s'y mette de la partie (ahem ahem tousse tousse tousse). On en a assez de cette révolution, non? Et c'est la terre dans toute sa splendeur qui l'effectue pour nous, on n'a même pas besoin de lever le petit doigt, elle le fait toute seule! Merde! Si c'est pas un miracle! Eh bien maintenant, comprenez bien: une "révolution", ça vient de la même place que le "rêve", que le "vol" et que la "parution". Ces trois mots n'ont rien en commun entre eux. Mais c'est pas grave. C'est là pour supporter ce que je dis. Mais je ne dis rien parce que je suis toute seule dans ma chambre. Si je disais quelque chose, personne ne l'entendrait - peut-être mon frère, dans la chambre d'à côté, mais il écoute de la musique. Non, il n'entendrait pas. Un arbre qui tombe dnas une forêt où il n'y a personne pour capter les ondulations de l'air de fait aucun bruit. Alors je ne dirais rien, tout en disant quelque chose, parce que je m'entendrait moi-même. Il faudrait que je mette mon chat dans la pièce. Mon chat est dehors et il fait froid. Alors il fait trop froid pour faire une révolution.
Je suis fatiguée de signer des pétitions qui ne servent à rien et de passer des communiqués de presse, faire de la pub, voir de la pub, merde, j'aimerais bien déménager aux iles galapagos. Non, à l'île des gauchers, bien que je n'aime pas les romans d'Alexandre Jardin et que je n'ai jamais lu celui-ci. Faudrait que je déménage. Mais Shinji disait toujours "I must not run away", et je suis supposée suivre son exemple. Les gens de ma génération sont caractérisés par le suicide, la dépresion et la révolte (peut-être que je pense ça parce que je vais au cégep du vieux montréal aussi... bande d'énervés là-bas, dès qu'il y a une manifestation quelconque). Mais on dirait que les théoriciens se font de plus en plus rares, je parle de ceux qui pensent avant d'agir, qui réfléchissent et médite sur les questions avant d'avoir une opinion claire et juste. Aujoiurd'hui, on nous invite à nous embourber dans à peu près n'importe quoi, sans qu'on nous présente l'envers de la médaille - on essaie même parfois de nous faire acccccroire qu'il n'y a aucun envers de la médaille! J'ai jamais vu pour ma part une médaille à une seule face. Il n'y a rien avec une seule face, sauf les formes virtuelles. Et si la médaille est virtuelle, ben merde, c'est qu'il y a des tonnes d'autres priorités. J'ai l'impression qu'on s'arrête pas aux bons endroits.
Félix n'était pas dans le cours de langage des arts de la scène aujourd'hui. Je fus bien triste. Et ce n'est pas une blague. Je l'aime bien Félix, même s'il n'a probablement pas une très grande estime pour ma personne, eheh. Mais moi je l'aime bien. Je l'aime d'autant plus lorsqu'il n'y a personne autours de lui qui peut l'influencer sur sa façon de parler. Ouais, bon enfin.
Je vois encore moins de gens que je connais que la session passée, mais là j'en souffre pas mal moins. en fait, ça ne me fait plus grand chose. Par habitude? Peut-être. Enfin; je passe mes trous, quand je le peux, à jouer du piano sur le piano poussiéreux désaccordé et qui fait pitié dans le studio d'audio-visuel. C'est ma baise hebsomadaire. Certains vont danser leurs pauses et trous avec leur amoureux. Ben moi c'est la même chose. Le piano, c'est mon amoureux à moi. J'en ressort toute regaillardie, comme après une bonne nuit de sommeil avec des beaux rêves. Comme après avoir fait couler le temps entre les bras d'un amant chaleureux (ou presque, parce qu'on gèle dans le studio, tout le temps, j'en ressors avec les doigts glacés, mais les yeux tout chauds). J'essaie de nouvelles pièces, j'ai composé un autre truc (une valse-chandelle), et j'apprend une pièce contemporaine d'Arthur Benjamin avec mon prof de piano. Ça avance bien, j'espère qu'elle va me donner une autre pièce à apprendre parallèlement, et j'espère que ce sera du romantique, ouais, du russe... Du romantique russe... j'ai envoyé ma demande au sram mercredi passé pour aller à st-laurent. Demain premier mars, ils vont commencer à en faire les lecture. J'aurais envie de chocolat. j'ai posté l'enveloppe dans un jean-coutu, le 15 février, et les boites de chocolat de la st-valentin étaient en spécial, à moitié prix. J'en ai acheté une grosse. J'ai envie d'y retourner. Ou bien d'aller au magasin à 1$ pour m'acheter une barbie. Je veux me créer d'autres petites amies. J'ai déjà Clara, Mélisande, Juliette, Béatrice, Margot, Mathilde et Aurore.... il me manque une Hortense, une Camélia, une Anna, une Lorraine...
Rachmaninoff n'avait rien d'extraordinaire, mais pourquoi est-ce que je l'aime autant?? Je vais faire une recherche sur lui (sur le romantisme "moderne" du 20e siècle) vis-à-vis les grandes révolutions musicales (le sérialisme, le dodécaphonisme, etc). J'ai trouvé des livres, des articles, plein de trucs intéressants...
J'ai emprunté un violon mais il ne m'est pas adapté. Je suis incapable de jouer comme "il faut". Il me faut un violon gaucher, je n'ai pas le choix. Je dois me trouver du travail. J'arrête de dépenser. Pouf. Mais c'est l'anniversaire des gens. L'eau purifie.
Si c'est vrai, je vais prendre une douche.