Ouah.
Que
dire de plus?
Je
ne sais pas, je ne sais plus, euh...
Ouah.
...
Je
suis prentement dans un état que je pourrais appeler de
post-gaspésien; je n'ai le gout de rien faire. Je suis
revenue de la gaspésie hier soir, après une semaine
de merde, mais de merde profonde, et de faillit mourir à
chaque seconde, du camping intense et des tensions ridiculement
installées. Il y a quelques temps, vers la fin de l'école,
on a décidé de partir en Gaspésie en gang
(on est partis entre sept copain - Joëlle, Maxime, Julien-Bob,
Francis, Julien, son frère Stéphane et moi, ça
fait sept je crois), en faisant du camping. C'est écoeurant
toutes les préipéties qu'il nous est arrivé
pendant cette semaine là, c'est à peine croyable....
Commençons
donc du début.
Notre
premier plan était d'abord de se rendre tous chez Francis
à St-basile, d'essayer les tentes la nuit pour voir s'il
nous manquait de quoi, et de partir tôt le samedi matin.
Mais voilà: le soir même, vendredi soir, donc, on
a paqueté les coffres-arrieres des deux camions, et puis
soudain on s'est dit: "hey! (drammatisation) Pourquoi on
partrait pas ce soir à la place de demain matin? - Euh...
c'est un peu con de faire ça, on va rouler de nuit, les
camping seront tous fermés à 4 heures du matin.
- ouais mais... allez, on a besoin d'aventure!! - ben euh... on
fait-tu un vote? moi ça me dérange pas." etc.
Et
devinez quoi, eh oui, on est parti le soir même à
10h plus exactement; en partant, il a fallut booster le char car
la batterie était à terre - ce qui commence foutrement
bien un voyage. Rendu au IGA pour notre première épicerie,
on a faillit tuer Julien-Bob qui s'était mis devant la
voiture. On a donc fait notre première épicerie,
qui nous a couté 70$ parce qu'on avait pas regardé
et on avait acheté un peu n'importe quoi; on s'est dit
alors qu'à l'avenir, on ferait un peu plus attention. Alors
on a roulé, on se parlait sur les walkie-talkie que Francis
avait judicieusement apporté (quelle excellente idée!!!),
et on a roulé, roulé, roulé, roulé,
et ce jusqu'à 3 heures du matin environ. Rendu à
3h, on s'est arrêtés dans une halte routière
et puis on a dormi dans le char: j'étais couché
dans la valise sur la pile de bagages, Julien sur la banquette
arrière, Francis sur les deux banquettes avant et Stéphane,
le frère de Julien, dehors entre les deux chars. Il s'est
mis à pleuvoir durant la nuit, alors il est rentré
dans les toilettes et il a dormi là...
Atchicouca.
Jour
2, on s'est mis en route après avoir mal renseigné
des chinois qui cherchaient une place, et on leur a malencontreusement
donné l'indication contraire. Ouch. On a roulé un
peu et on s'est rendu au dunkin donut pour déjeuner: un
espèce de ramassis de déjeuner entre deux pains
anglais.Quand tu fermes tes yeux et quand t'essaies de penser
à autre chose, ça goute pas si mauvais. On avait
apporté Capitaine Amour (notre mascotte pastel) et on l'avait
assis dans une chaise haute près du comptoir, il y a une
petite fille qui s'amusait avec, elle semblait vouloir la rapporter
chez elle- oh, combien c'était émouvant. On est
retourné dans le char et on a continué à
rouler, jusqu'à ce que....
On
était deux vans, je l'ai dit tantôt. On se suivait
une derrière l'autre, de près ou de loin, selon
l'humeur de celui qui se situait à l'arrière. Depuis
quelques heures, les discussions par walkie-talkie n'allaient
que dans une sens pour cause de futilité de message (exemple:
à chaque 5 minutes, notre char se faisait dire dans quelle
ville on était rendu, message à quoi on avait pas
vriament besoin de répondre), et l'autre char en est venu
à penser que leur walkie-talkie était défectueux
ou bien que les batteries étaient à plat. Un moment
où ça se produisit, il y avait une auto entre nos
deux van, et la van d'en avant a décidé de tourner
subitement (évidemment, l'auto entre nous deux nous cachait
les clignotants qui auraient pu nous avertir de leur move). Nous
de les voir tourner sans avis, on dirige nos voix sur le walkie-talkie
en criant: aaah, mais kessé que vous faites?? Et eux de
répondre: les batteries du CiBie sont mortes, je crois.
et ensuite? Plus de réponse..... nous, on continue de rouler,
on se dit qu'ils vont surement nous rejoindre à un moment
ou à un autre... et puis on roule, on roule, on roule,
et on ne les voit toujours pas, et enfin, on arrive à une
jonction en forme de T, on décide d'arrêter sur le
bord et on les attend.
On
les attends en écoutant Enstein on de beach, on opéra
de Philip Glass, c'est foutrement surréaliste ce bout là....
on écoutait un opéra vriament fucké en attendant
éternellement, le temps ne semblait aps bouger jamais,
car non seulement la musique était répétitive,
mais en plus, le cadran du char s'était arrêté
à 10:44!! Les minutes n'avançaient pas! Et puis
on a mis harmonium ensuite parce que Julien était écoeuré
de Glass, et puis Francis était en beau bernacle et voulait
partir au plus criste. On est finalement partis après 30
ou bien peut-être 45 minutes d'attente, on les a jamais
vu.
Mais
voi;à qu'on se rend compte: "hey, sais-tu dans quel
camping on va? - Euh... non, je croyais que tu le savais!"
Et voilà, ce qui devait arriver arriva (même qu'on
en avait parlé avant de partir, qu'il faudrait pas qu'on
se perde, on avait insister pour qu'on ait toutes les adresses
des camping dans les deux chars!! Et ça n'avait pas été
fait, faut croire), slors on roulit et on savait ême pas
où on allait. On savais, heureusement, qu'on allait à
Dalhousie le soir même pour aller voir Lucile à son
fesitval de musique de chambre de la baie des chaleur, mais on
savait pas où on couchait! On est arrêt dans une
premiere halte d'information touristique, pour appeler à
plein de campings pour savoir s'ils avaient une réservation
au nom de Julien-Robert Legault Salvail (ce nom fait une excellente
toune d'électro-acoustique, croyez-moi), et après
avoir payé l'interurbain, on a eu trois réponses
négatives, un pas de réponse (RK) etune fille sur
son heure de dîner. Beuh. On est repartis.
On
s'est dit ensuite qu'on se rejoindrait surement à cet entroit
mysitque sur la carte où on était supposé
pisser (une blague qu'a lancé Julien lors d'une rencontre
pré-gaspésie, qu'il revait pisser à cet endroit
précis où il était écrit "132",
et il se trouve que sur la carte touristique de la gaspésie,
cet endroit correspondait justement à un rest area). Alors
donc on s'y arrête, mais évidemment, pas de trace
de l'autre automobile. Il était temps de dîner, mais
la boufe était dans l'autre auto... on n'avait que peu
de choses, et on s'en ai contenté. Sans assiettes, on a
mangé du riz pas assez cuit (un restant que Maxime avait
mis dans notre cooler, lui qui travaille dans un restaurant et
qui avait pu prendre un restant de riz en douce) sur des morceaux
de concombres dans des assiettes improvisées; des coulercles
de plats, des couvercles de casseroles. On avait heureusement
des ustensiles, et fait cocasse, Francis, lui, avait des baguettes
dans son coffre à outil, alors il a mangé son riz
avec des baguettes, dans un couvercle de casserole - c'était
carrément surréaliste.
Tandis
qu'on roulait sur la 132, on a eu une idée de laisser un
message de SOS à la van de Julien-Bob. On avait aucune
idée si le 2e char se trouvait devant ou derrière
nous, et on n'abait aucune façon de le savoir. Vraisemblablement,
et logiquement, il aurait été supposé être
derrière nous, mais sait-on jamais, peut-être nous
ont-il dépassé à un moment donné...
Alors on a décidé de laisser un message de détresse
sur le bord de la 132. Nous étions en pleines appalaches,
avec des montagnes partout et tout plein d'arbres. Il y avait
des poteaux sur le bord de la route. On s'est donc arrêtés
(et l'autre bord de la route, un peu avant, il y avait une motard
qui nous regardait bizarre), on a pris un papier, on a écrit
un gros 'Julien-Bob' avec un sharpie, j'ai écrit un message
à l'endos comme quoi ils devaient venir nous rejoindre
au festival de musique de chambre, avec l'adresse du festival
(parce qu'évidemment, seulement nous avions l'adresse de
l'endroit où nous devions aller le soir même), et
on l'a collé sur le poteau à l'autre de duct tape
gris et d'un bâton de boir qui traînait par terre
près de là (on avait faillit sacrifier les baguettes
de Francis). C'est un adons que la forme qu'a pris notre dispositif
rappelait une croix.... Les gens qui ont passé derrière
nous ont spurement dû penser qu'à cet endroit était
enterré un certain Julien-Bob! o_O Ce fut un des moments
forts de notre voyage, selon moi, ce message de SOS en plein milieu
des appalaches!
Ap`res
les montagnes, on s'est rendus dans une 2e information touristique
pour appeler aux deux ou trois endroits qu'ils restait à
appeler (on était 4! on était 4, bâtard! Je
vais me renseigner et tout, j'expose notre problème au
gars qui était là, puis je dis aux autres: appelez,
moi je dois aller pisser. Quand je reviens de ma besogne, els
trois n'ont pas appelé! On ont attendu que je revienne
pour que j'appelle moi-même!! Les sales!! Je ne fait que
ça, des téléphones pendant l'été,
jamais de congé, et c'est toujours moi qui doit aller parler
aux étrangers, j'en ai vriament ras le pompon!), alors
donc j'appelle aux campings restant, mais sans succès,
parce que nulle part qu'il n'y avait de réservation au
nom de Julien-Bob. Mais alors le mec de là-bas nous dit
qu'il y a deux camping près du festival, au nouveau brunswick
(moi, je croyais qu'on avait réservé seulement qu.au
québec), alors il nous a conseillé de se rendre
au nouveau brunswick pour appeler afin de s'éviter les
frais d'interrurbain.
Rendus
de l'autre côté du pont, à Cambelton je crois,
on est arrêté à une troisième information
touristique, où on a été aidés par
une fille blonde anglaise qui avait l'air bête ('trop anglaise
pour rire', un excellent titre de film, disait Francis), elle
nous a donc fait téléphoné au camping de
Dalhousie. Je prend ma belle voix de vendeuse de Presse et je
demande s'il y a une réservation au nom de Julien-Robert
Legault Salvail. Elle répond que non. Ensuite, je remand
epour une résevation au nom de Julien Legault Salvail.
Non plus. Esuit, Julien-Robert Legault. Encore rien. Et là
je demande au nom de Julien-Robert. Miracle! Elle me dit 'oui,
mais il y a déjà une tante de montée... Hourras!!!
Ils sont là et ils nous attendent!!
Mais
en chemin, on s'est demand. pourquoi Julien-Bob n'avait laissé
que son prénom... c'est problématique, quoi. Tout
d'un coup qu'il s'Agit d'un monsieur qui s'appelle tout bonnement:
Julien Robert? Je ne sais aps ce qu'en ont pensé les autres,
mais de mon côté, j'étais foutrement inquiète,
jusqu'à ce qu'on arive au camping et qu'on les voit, enfin!!!!
Quelle réjouissance! Alors on a monté ma tente,
sous la pluie, bien évidemment. Ensuite, on s'est entendu
pour aller souper au chaud dans un resto, et bien évidemment,
le soleil est sorti pendant ce temps-là... on s'était
apporté du linge sec et on s'est changé dans les
toilettes du Pizza Delight. On a mangé une pizza avec un
Shirley Temple (et je ne sait aps si je l'écrit comme il
faut). On a découvert près de notre camping une
usine à nuage. On est ensuite llé au festival de
musique de chambre, on a croisé Lorraine Desmarrais qui
semblait être très surprise et contente de nous voir.
Au concert, c'était un quatuor de corde qui jouait du Mozart,
du Ginastera et une autre toune de Dvorak, accompagné pour
celle-ci au piano par Lucile, notre accompagnatrice et fondatrice
de festival préférée! Pednant qu'ils jouaient,
il y a avait une mouche qui volait tout autour d'eux, ça
a dû être attroce pour eux. Francis me fit remarquer
que le violoncelliste semblait avec une tête en plastique
- d'ailleurs, un des deux violonistes semblait avoir le violoncelliste
comme jumeau. Et ils étaient suisses.
Quand
ils ont salué, à la fin, Lucile ne nous avaient
pas encore remarqués (on était à la prmeière
première rangée), et puis tout d'un coup, après
le rappel je crois (qui était un tango d'Astor Piazzola),
elle nous as enfin remarqué. Son expression était
unique, je vous le dit, c'était charmant à voir:
une surprise totale de nous voir, nous sept tout droit sortis
de montréal pour aller la voir au nouveau brunswick! Quand
on l'a vue, à la réception après le concert,
elle était hyper contente de nous voir! Elle a dit à
sa mère, toute pleine de fierté qu'on était
venus de montréal pour la voir, à 9h de route de
là! (plein de gens nous ont demandé si on était
de Catimavic). Lucile nous a présenté à sa
mère, donc, et elle s'est mis à nous complimenter
à fond la caisse; elle a vanté tous es musiciens
que nous étions, c'en était presque gênant.
On a bouffé plein de fruits et des fraises dans le chocolat,
et du fromage et de la purée en forme de poire, et une
petite coupe de vin, puis on est retourné au camping.
Au
camping, le couvre-feu était à 11h. Je crois qu'il
était quelque chose comme 11h05. Il y avait une barrière
à l'entrée, et elle restait baissée parce
qu'on avait passé l'heure de couvre-feu. Aw. Il a fallut
parker les chars à l'extérieur du camping, bout
de bon dieu. C'était ridicule. On s'est ensuite couchés
(enfin, moi je me suis couché, parce que dans l'autre tente,
ça jasait, et ça jasait fort, certains autres campigneux
se sont plains je crois. Moi je ne dormais pas vraiment, ça
parlait trop fort de l'autre côté, dans l'autre tente.).
Atchicouca.
Jour
3: on s'est levé, on a déjeuné avec du beurre
de pinotte, on a déplacé les tentes en-dessous des
arbres (car nos voisins avaient quitté la camping et on
leur a volé leur places). On a pas vriament dîné;
on s'était dit qu'on ne souperait pas et qu'on irait bouffer
plein de truc à la réception après le show
de Lorraine Desmarrais au festival, et qu'on boirait comme de
sales porcs le vin de là-bas (on avait déjà
acheté du rhum et de la vodka (en écoutant le twist
de nuit des B.B.), mais à la reception du festival, l'alcool
était gratuit (je sais, on est des sales déchets).
Penda tl'apre`s-midi, donc, on a repiqué les accords de
l'Ivrogne de Jacques Brel, qui était supposé devenir
notre toune de buverie. On a aussi fait des ricochets sur la mer,
on est allés sur un rocher près du camping, avec
Capitaine Amour, et on écrasait tout plein de coquilles
d'escargot. Quand on est revenus, on s'est assis dans le gazon,
on a chanté des tounes à la guitare et à
la voix (je ne me souviens que de Question de Feeling (évidemment
- cette toune-là nous a empêché de dormir
l'autre soir au rest aera) et de Vert, d'Harmonium, qu'on a essayé
de chanté avec les voix - mais je ne l'avais tellement
pas entendu souvent que ça sortait plutôt mal de
ma bouche. Elle était géniale cette chanson!). Pendant
qu'on chanti, la mère de Lucile, qui passait par là
(elle allait à la crème glacée avec son petit
fils, et la crème glacée était tout près
du camping), elle nous as donné sept billets gratuits pour
le show du soir!! Des billets gratuits à domicile, c'est
incroyable, mais vrai! Et puis on gosse, ya des gens qui vont
jouer au volley ball (et Stéphane se blesse là bas
au dos), pendant que nous autres, on gosse avec des petites boules
de gomme toute sorte de couleur, on fait un gros arc-en-ciel avec
les gommes et on les fait rouler sur la table, quel passe-temps
insignifiant quand on y repense, mais combien on a eu du plaisir!
Quand
ce fut l'heure de souper, on s'est rendu compte qu'il nous manquait
un peu de matériel.... on a fait du spaghetti, on manquait
de sauce, le petit poêle au kerozen ne marchait pas, il
a fallut tout cuire sur le feu, donc plein de suie partout, et
puis pas de passoire, et pas de mitaine non plus, donc broche
à foin pour toucher à la casserole... On n'a tout
simplement pas égouté les spaghettis, on les a pris
avec des pinces en les tenant au-dessus de la casserole pendant
que l'au tombait tout doucement. Le temps de servir la sauce,
le tout était froid. On a mis de l'eau sur le feu, et à
deux reprises, il s'est rallumé! c'était le feu
éternel, je vous dit pas! Ah, je suis contente d'cérire
ces lignes avec tout plein de détails, car sans ça,
c'est sûr que je vais en oublier.
La
vaisselle fut vriament trop dégueue, avec de la suie et
de la merde, beeuh. On a même malencontreusement mis des
boules de gomme dans l'eau à vaisselle. On est donc partis,
à pied cette fois-ci, au festival pour voir Lorraine (et
on a vu André Roy rendu là-bas, un prof de guitare
à St-Laurent et aussi mon prof de Solfège, un des
profs qui me manquent le plus à l'école, je crois).
On a donc vu le show de Lorraine Desmarrais, on a bu du vin, on
a mangé des sandwiches. Oh, détail, petit détail...
à la réception, j'étais toute seule, et puis
je vois Lorraine Desmarrais. Je voulait lui dire que j'avais aimé,
mais j'avais la bouche pleine de sandwich. J'ai attendu d'avoir
fini de mâché, et voilà qu'elle parle avec
quelqu'un d'autre. Ensuite, quand elle a fini de lui aprler, je
lui dit des espèces de félicitations étranglées,
vraiment bizarres et vraiment laides... je bafouille un truc sur
le public qui savait pas où applaudir (ahaha, ça
c'était vriament drôle!!), puis elle voit mes sandwiches
dans mes mains, et elle me dit qu les sandwiches, c'est une excellente
idée, qu'elle va se nourir elle aussi, et c'est ainsi qu'elle
me quitte. Je coris que j'ai rarement eu aussi honte de ma vie,
je ne sais aps si je vais pouvoir la regarder à l'école
desormais... peut-on se débarrasser de quelqu'un plus cheapement??!
On
dit un dernier bye bye à Lucile, Julien et Francis sortent
avec des bières, et les deux sont un peu saouls... ils
ne cessent de parler de bacon. Et puis tiens, tandis qu'on marche,
une police arrête à cos côtés, et demande
à Julien de vider la bouteille qu'il tient dans les mains.
Il s'exécute, puis laisse la bouteille sur le bord du chemin
quand l'auto de patrouille s'est poussée plus loin. Quand
on arrive au boute de la rue, juste avant notre camping, je m'aperçois
que la police nous suivait de loin pendant tout ce temps-là.
Arrivés
à la tente, on s'installe tous dans la grande tente pour
boire du rhum and coke! Francis se prend pour Julie Themens car
il a un chandail qui ressemble à celui qu'a Julie... il
emande même qu'on l'appelle ainsi, c'était plutôt
comique. Les gens sont saouls, on se fait avertir deux fois de
se taire parce qu'on dérange els autres campeurs. d'ordinaire,
je me serait sentie vriament mal (comme la veille), mais cette
fois-ci, eh bien ça me passait dix pieds par-dessus la
tête. De toute façon, Joëlle était partie
fumer une clope avec Francis, et d'habitude, c'est seulement qu'elle
qui parle fort ou à peu près. On jase, on jase,
je suis dans une configuration bizarre, entre Julien et Julien-Bob,
et deux ont leur bras sur moi et je mamuse avec leur doigt - j'adore
gossr avec des main, je trouv ene fait, mais la main est la plus
belle partie du corps humain, ne trouvez-vous pas? De plus Julien-Bob
a des mains vriament particulières, avec des jointures
et des articulations immenses et très carrées. Je
jase avec Julien jusqu'à tard il me semble, je ne me rappelle
plus trop. Quandje veux revenir vers ma tente avec mon sleeping,
j'aperçois que Maxime est endromis dedans à côté
de Joëlle, alors bon, je décide de lui prendre son
sleeping dans l'autre tente. Depuis tantôt j'écris
tente avec un e, et je ne suis même pas sûr si c'est
ave cun e ou avaec un a... il me semble que avec un a, c'est la
tante, comme la soeur de ma mère, mais écrire tente
avec un e, il me semble que ça cloche... je me contenterai
de l'écrire avec un e, et à la fin de texte, j'irai
regarder dans le dictionnaire, voilà.
Il
vente vriament très fort... quand on se lève le
lendemain, c'est fou le vent qu'il y a, une vraie tempête.
En plus, il pleut, et on doit se dépêcher à
partir, avant 11h, et la batterie est à terre, et on a
tous peu de sommeil dans le corps. Il pleut averse, il vente que
le criste, c'est incroyable, comment on a fait? c'est un miracle.
On range tout dans les camions n'improte comment, en autant que
ça rentre, on est trempés, tout le stock est tempé,
on est dégueulasses, et en plus, la batterie du char est
à terre! Béni soit Francis qui a amené ses
câbles à booster! Alors on booste le char et on s'en
va. On s'en va donc déjeuner dans un tim horton dans un
centre d'achat (un centre d'achat qui me rappelle la palce jacques
cartier à longueuil), avec un stand de tim horton en plein
milieu du corridor, on gèle comme des crottes je vais aux
toilettes pour me sécher un peu, mais le séchoir
à main de la toilette des dames est défectueux!!
On est tout mouillés, on est persuadés qu'on va
mourir d'une pneumonie, on a vriament trop froid, on mange un
peu et le café goute vriament mauvais. Je me suis acheté
un chandail rayé sec à 8 dollars jute pour pouvoir
prter quelque chose de pas mouillé et pour ne pas avoir
à fouiller pour trouver ma valise dans le char tout trempe.
On achète une couple de conneries au magasin à 1$,
et on achète aussi des pinces et des mitaines à
four, des achats qui s'averèrent judicieux. On s'est aussi
acheté un frisbee marqué Canada dessus, poure rien
parce qu'on s'en ai même pas servi.
On
roule vers Percé, on trouve le camping du village et on
s'installe, sous la pluie, bien évidemment. le camping
est plutôt chouette, en tout cas, vriament mieux que celui
de Dalhousie (Dalhousie = camping de merde), mais bout de viarge,
il pleut encore. Le groupe se scinde en deux, alors: la moitié
de nous décide d'aller au restaurant et l'autre moitié
de rester sous la pluie à être cool et à se
faire des hot-dogs. bien entendu, je fais aprtie des cools du
2e service! alors les autres partent, et j'ammène ma bouilloire
dans les toilettes pour chauffer de l'eau ^pour la soupe, tandis
qu'avec des bouts de bois volés, Julien-Bob et les frères
Leblond fabriquent un abris avec la toile bleue, qui fut, ma foi,
une surprise agréable, un cri au génie, que cette
toile bleue! Alors donc, aux toilettes (mixtes), je me rend compte
que ma bouilloir ne prend que 2 tasses (il m'en faut 5 pour la
soupe), et ça prend trop de temps à bouillr, c'est
fou... alors j'ettends, j'ettends, j'ettends, puis je met la première
batcvhe d'eau bouillante dans le petit chaudron, et je refait
bouillir de l'eau encore, et j'attends, jattends, enfin, ça
dure le temps de 5 tasses, et c'est vraiment long. Je reviens
à notre terrain avec l'eau bouillante, qui ne bout plus
vriament, et on met la bouilloire sur le charcoal. Un gentil monsieur
nous avait uste avant donné deux nouvelles bouteilles de
propane (la gentillesse des gens de gaspésie est ahurissante!!).
Alors donc....
on
se rend compte que la soupe ne chauffe pas. On se demande pourquoi.
Ah, c'est notre bouteille de propane qui est vide. Alors julien
vient pour la changer, il la dévisse, le charcoal perd
pied de sur la table et toute la soupe se ramasse sur le gazon.
Douleur. On a perdu une bonne heure sûrement... on a ri,
un peu à bout de force, et un peu désespéré,
et puis on s'est dit: ben coudonc, faisons des hot-dogs. Alors
c'est ce qu'on a fait: des hot-dogs, sur un charcoal qui brulait
inégalement, donc on a mangéd es sauccisses à
moitiés cuites sur des pains à moitié brulé,
ou à peu près. On a fait un hot-dog triple avec
deux pains collés. Après avoir mangé, on
décide de se mettre dans le char avec le chauffage au bout...
comme dans un sauna, à manger des biscuits oatmeal, à
dessiner Sailor Moon qui se fait faire de l'acuponcture, et on
peut par sortir du char tant et aussi longtemps que les autres
sont pas revenus, car le bois de chauffage pour le feu est dans
l'autre auto. Quand il reviennent, la pluie est quasiment finie,
alors on allume le feu, on sors les guitares, on chante un peu,
mais pas vriament beaucoup, on sent un peu de tension dans l'air,
c'est bizarre. Moi j'ai pris une couple de shooters de vodka et
je suis plutôt de bonne humeur. Francis, lui, avait décidé
de ne pas boire et ne jouait aps trop de musique car il n'était
pas dedans, et quand je lui ai demand. pourquoi, il n'a aps voulu
me répondre. Je l'ai noté dans mon pi pour lui redemander
plus tard, car j'étais plutôt inquiète, mais
enfin, j'ai su la cause plus tard, à cap-chat, mais je
ne suis pas encore rendue là dans mon récit.
Quand
on s'est couché, on était moi, Stéphane et
Julien-Bob dans une tente, et j'entendais Joëlle dans l'autre
avec Maxime, Julien et Maxime, qui disait que cette configuration-là
était parfaite et qu'elle voulait rester avec ce monde
là pour la fin de voyage. J'ai trouvé ça
un peu vexant, je dois l'avouer.
Atchicouca.
Jour
4: on se lève, il fait soleil, dieu merci!!!!! on décide
de faire un petit lavage et du séchagfe (et on a même
peur d'oublier le linge au camping en partant), on pacte, pour
un efois, de façon intelligente, tout rentre, on défait
les tentes, Julien met son pied plein de bouette sur le matelas
et il perd plein de points. Ah, j'ai oublié de parler des
points. à chaque fois qu'on faisait une connerie, on perdait
des points, et à chaque fois qu'on faisait un bon move,
on en gagnait. Des points pour quoi, me demandez-vous? Des points
gagner le trophée!! Francis avait acheté, avant
de partir, au village des valeurs, de trophée de Bowling
qu'on décernerait au meilleur campeur à la fin du
voyage. Enfin, on pacte, on range tout, on booste le char de francis
qui est encore à terre, et on repars à l'aventure!
On
s'arrête dans une halte pour dîner des sandwiches
avec du harang fumer, mais avant de pouvoir manger quoi que ce
soir, la vitre du char à francis tombe dans la porte. impossible
de la refaire surtir, elle est tombée profondément...
c'est une catastrophe - on est quand même pas pour partir
visiter des trucs en laissant une fenêtre ouverte! Et imagienz
la nuit, s'il pleut, l'intérieur du char aurait été
carrément trempé! J'ai essayé d'attrapper
la vitre avec mes petites mains, sans succès, ils ont essayé
avec des pinces à hot-bog, avec du bois, avec plein de
cossin, rien à faire... moi je suis exaspérée
et je décide de prendre la bouffe et de l'apporter à
la tlable à pic-nic, et de commencer à manger tout
simplement, trop exaspérée pour quoi que ce soir.
Je ne sait pas par quel miracle, je n'était pas là,
mais la vitre fut remise en place! C'est un miracle! Plus jamais
on a rouvert cette vitre là ensuite, on a toujours ouvert
la porte ou ouvert l'autre fenêtre. Alors on a diné
des sandwiches et on s'est dirigé vers le rocher percé.
C'est
immense, le rocher percé! C'est magnifique aussi, par son
absurdité; c'est plat, c'est la mer, et tout d'un couop,
af, un gros rocher avec un trou dedans qui sort de nulle part!
On s'est armés de capitaine amour et on a marché
jusque là. Pour ma part, j'ai marché la moitié
du rocher (j'y était déjà allé avant)
et puis je me suis rendue compte que j'allais pas t`res bien,
j'téais un peu étourdie et je mourrais de soif...
j'avais peut-être une chute de pression ou je ne sais pas
quoi, en tout cas, je n'allais vriament pas bien, et j'avais foutrement
soif. J'ai décidé de quitter les autres pour revenir
au char, car on avait dans un char à quelque part une grosse
bouteille de limonade qu'on avait remplie d'eau. Mais arrivée
aux chars, je ne l'ai vue ni dans une ni dans l'autre... il a
fallut que je m'arme de courage, que je prenne ma gourde vide
et queje parte à la recherche des toielletes que je n'ai
jamais trouvées. Je me suis donc rendue dans un petit restaurant
complètement vide où j'ai gentiment domandé
les toilettes, et ou j'ai pur emplir ma gourde. Rendue au camion,
je me suis tout simplement couché dedans. Ça allait
un peu mieux après. En partant de là, on a faillit
rester embourbés dans la bouette.
On
est arrêtés dans une épicerie et Joëlle
nous a acheté des pop sicles!! Et puis on est repartis
jusqu'à Anse aux griffons, gaspé, et on a vécu
un phénomène météorologique vriament
étrange, les buages étaienrt à l'envers!
Il était tout bas et le ciel était découverte...
vriament illogiquement absrde. Bon, on s'est rendus dans un camping
écoeurant avec assez à la mer à côté
d'une grosse falaise, un beau camping entouré d'arbres
avec des terrains très isolés les uns des autres.
On s'est fait du spagatt! Du nouveau mélangé avec
de l'ancien, des restants de la dernière fois qu'on a rajouté
à l'eau quand les nouveaux étaient presque cuits,
on avait plus de sauce que la dernière fois et miracle,
le spagatt était chaud! Ah, ouais, le sel, il faut que
je vous parle un peu de notre sel...
Lorsque
nous étions encore à Dalhousie, on avait acheté
une boite de sel de table qui a pris l'eau lors de la tempête.
La boite s'est ouverte, elle était donc très scrap.
Elle s'est ouverte dans le fond du char à Francis, près
de la banquette arrière. Je ne sais pas trop ce qu'on a
fait avec qu'il y avait dans la boite (que j'avais mis ensuite
dna sune sac de plastique), mais enfin, il est resté une
petite montagne de sel dans le fond duc har. Et à chaque
fois qu'on voulait du sel, on allait s'en procurer dans la petite
montagne dans le fond de l'auto, c'est dégueulasse!! à
Cap-Chat, Francis avait pris un motton de sel après lequel
il y avait du poil de tapis et du poil de..?? enfin, c'était
rien de très insiprant au saupoudrer sur de la nourriture.
Voilà,
c'était l'histoire du sel. Après avoir mangé
le spagatt, on est allé acheté de la bière
(c'était incroyable le nombre d'écailles de pistache
qu'on a pitché dans et autours du feu). On a bu de la bleue
et de la laurentide, que je fus incapable d'ouvrir avec mon avant-bras
comme les vrais hommes, douleur. On a fait flamber du pop con
au dessu du feu, pathétiquement. Dans la grande tante,
on a jasé de choses et d'autres, Julien-Bob semblait avoir
une fixation sur le couple, et à chaque fois que je disait
que je m'en retournait dans l'autre tente, on insistit pour que
je reste, jusqu'à ce qu'on me lance un pas-game, alors
c'est là que je suis retournée dans la petite tente,
où il y avait mon sac de couchage, je jase avec Julien
de choses et d'autres, de littérature, je crois. J'avais
remarqué cette journée là que Julien n'était
pas tout à fait dans son assiette.
Atchicouca.
Jour
5: je me lève la dernière, à ma grande stupeur,
les gens qui se sont levés avant moi ne m'ont pas réveillés
- moi qui me fait habituellement réveiller par des mouches!
Enfin, on se lave avec nos 25 cent dans des douches payantes,
la porte est ouverte et il fait un froid de canard (mais un très
beau soleil). Il y a un chat qui décide de visiter notre
terrain - un chat, que dis-je! un chien réincarné
en chat! Il vient quand on s'eppelle, il nous saute dessus, il
se couche sur nous, il se couche sur capitaine amour, enfin, il
nous apprivoise bien vite. La moitié de nous avait décidé
de faire du cheval à un endroit, et on s'y rend, et on
leur dit que l'équitation est pleine de réservation
jusqu'à vendredi (on est mercredi).
On
décide alors de faire une rendonée pédestre
dans le bois au parc forillon. On marche donc, et moi cette journée-là,
je suis particulièrement frustrée et à bout
de tout pour une raison qui m'échappe, je ne m'en rappelle
plus trop... enfin, j'étais toute nostalgique tout ce temps-là,
je me suis mise à me rappeler du secondaire et un peu du
primaire, bon, ça arrive. Je marchais en avant de toute
le monde aprce que je voulais comme prendre conger d'eux autres.
Joëlle et Francis, els deux fumeurs, nous ont quitté
à un moment donné parce que plus cpaables de suivre.
Il faisait très chaud et ça montait tout le temps.
Et bien savez-vous quoi? Ça n'a jamais arrêté
de monter!! ¨ca montait, ça montait, ça montait
encore et toujours et on était supposés se rendre
à un lac à 4,4 km, un l;ac qu'on n'a jamais vu,
on a march.v riament t`res longtemps et on n'a jamais vu le lac
en question... on s'est assis en pein milieu du sentier (après
avoir vu un porc-épic!!), et on a mangé des pommes
et des morceaux de barres au chocolat. en revenant, évidemment,
ça descendait tout le temps. à un moment donné,
c'était drôle, parce que tout le monde (c'est à
dire tous les gars avec qui j'étais) on décidé
de pisser en même temps, et mois j'étais la seule
encore dans le sentier, entourée de gars qui pissent. j'aurais
voulu prendre une photo, mais il m'aurait fallut un fisheye.
En
revenant, je jase de concours de piano avec Julien-Bob, et de
piano, arg, ça me manque le piano, et on rencontre les
autres, on décide d'aller faire un autre sentier, qui mène
lui à une chute et qui est beaucoup plus touriste et qui
n'a qu'un kilomètre de long. Le monde chiale sans arrêt,
je suis vraiment écoeurée. On va voir al chute,
tout le monde se plains des touristes et le la quétainerie
et de l'artificialité de la chute, je suis vriament pu
capab du monde qui chiale gratuitement.
Ce
fut champêtre, bucolique, pastoral, rustique. C'est une
question de feeling, wokay.
On
décide finalement, pour souper, d'aller au café
des artistes un resto un peu 'fencé', comme on dirait en
bon latin. On mange comme des riches, et ça ne nous coute
pas en bas de 30$ chacun. j'ai mangé une bisque de homar,
des moules frites (avec trois mayonnaises: ordinaire, à
l'ail et au pesto), et une crème crûlée avec
des fruits, un délice... FRancis a pris un café
irlandais qui gouait étrangment amer, il était bien
drôle, il regardait partout l'air mal à l'aise (c'était
vrai qu'on fitait pas vraiment avec l'endroit, très champêtre).
Les toilettes étaient incroyables. J'ai fait des petites
oiseaux en origami dans la serviette de table et dans un sachet
de sucre. On revient, on prend un super-raccourcis, on arrive
avant, on va voir la mer, le ciel est couvert et on ne voit pas
les étoiles.
Dans
le plus anecdotique: comment trouve rla lampe de poche quand il
fait noir? Facile, il nous faut une source de lumière.
Alors on prend la chandelle à la citronelle pour se faire
de la lumière. Mais comment l'allumer? Eh bien, avec les
allumettes! Mais les allumettes ne se frottent pas, l'eau a tout
fucké le dispositif. Avec le briguet à poêle?
On essait, mais il ne fait que des flamèches. On décide
avec d'ouvrir le poele avec les flamèches du briquet, de
brîler l'allumette avec la flamme du poêle, d'allumer
la chandelle avec la flamme de l'allumette pour se rendre compte
qu'on avait entre-temps trouvé la lampe de poche. Gnah.
On se couche tôt parce qu'on est trop fatigué - la
marche dans le sentier nous a carrément tué.
Atchicouca.
Jour6:
On mange un gros déjeuner; oeufs, bacon, toasts et jambon,
un vrai déjeuner de roi, on a faillit mourir car la toile
bleue a lâché sur le poele et le charcoal. Heureusement,
rien de brûlé. Le monde défait els tentes
pendant que je fais la viasselle, une vaisselle intense; j'ai
récurré une gammelle pendant près d'une heure!!
L'eau était noire et incroyablement froide, et j'ai frotté,
frotté, frotté avec la laine d'acier comme j'avais
jamais frotté avant! des oeufs sur une gammelle en acier,
ça colle que le criste. On dit bye bye au chat gris qui
nous collait tout ce temps-là, on part en retard, on pacte
et on s'en va. Durant le voyage vers cap-chat, j'essaie de faire
jouer un back-up de mp3 que j'avais gravé chez moi avec
mon lecteur de mp3, mais les tounes sont incroyablement poches,
c'est attroce. On écoute toutes les tounes qui ont un nombre
premier jusqu'à 117 environ ( je ne me souviens même
plus si 117 est un nombre premier), puis on s'arrête dans
un dépanneur pour s'acheter du chocolat et par le fait
même, on s'achète une cassette de tounes "pour
adulte", avec une pochette vriament répugnante (il
s'agit d'une t`res très grosse madame noire nue qui fait
une grimace par-dessus un type du genre gigolo qui tire sa lagngue
entre ses deux énormes seins). Quand on l'écoute,
on se rend vite compte que la cassette n'est pas à la hauteur
de sa pochetteé Il sA'git d'une cassette de folklore de
pipi caca pénis, avec les bons succès: ôte
ta graine de ma sandwich, maudit cochon pis d'la marde de vache,
j'ai dit wo valentine tigalagalagaline, range ton cul, ton cul
sul bord du mien.
On
est arrivé au camping de cap chat, qui n'était pas
trop pire finalement (ben le camping comme tel était pas
super, mais il y avait une plage isolée où on pouvait
chanter sans déranger et où on pouvait faire des
feux). Arrivé là, on a monté les tentes,
on a aussi réparé l'élastique qui était
sorti du bâton, armé de fil à pêche
et de beaucoup de patience. Ensuite, Maxime et Julien m'ont montré
le beau poisson qu'ils avaient pêché - mais en fait,
el seul poisson qu'ils ont peché, ben c'est moi, parce
qu'ils avaient trouvé le poisson déjà mort
sur le bord de la plage. J'ai dessiné, j'ai temriné
mon dessin sur le gars saoul qui chante la toune de jacques brel,
on a fait pour souper de la soupe avec des hamburgers au fromage,
on s'est installés ensuite sur la plage et on a commencé
à boire comme des trous. Juste avant, on a vu le coucher
de soleil et j'ai posé des touristes ensembles, ouais.
On
a fait un feu, donc, on a chanté du beatles, du Question
de feeling, etc, et puis Francis est parti sur un trip d'inventer
des tounes sur le thème "Coït interrompu"
(point com), c'était vachement mourrant (oh, vous savez,
pendant ce voyage, ;a plsuieurs reprises, on est retombé
dans la phase anale, et ça faisait juste du bien de retomber
là dedans, de se relâcher un peu de partout et de
rire pour rien, de chater question de feeling avec pipi caca,
rote rote, vomi.) Ouais, bon, enfin, voilà. Et puis on
a beaucoup bu, je suis allée plusieurs fois à la
toilette, et upis il m'a surmeent manqué un bout de la
soirée, je serais prête à le parier. à
un moment donné, il ne restait plus que Julien, Francis
et moi. Ce moment fut, je crois bien, l'apogée de tout
le voyage en gaspésie.
On
s'est dit, après que le monde soit couché: "hey,
on fait-tu une nuit blanche? -Euh.. ouais!!" Et puis on s'est
mis à parler de choses et d'autres... on regardait les
étoiles puis on parlait de choses, ma foi, que j'aurais
jamais cru parler. J'ai pu 'résoudre un triton' comme disait
l'autre, et faire de ma relation avec Francis quelque chose de
complètement serein sans plus aucune tension, enfin, on
a fait la lumière sur ce qui s'était passé
jadis. Et puis j'ai dit des chose s que je regrette encore, et
heureusement, il n'y a pas eu de suite - s'il y en aurait eu une,
merde, j'aurais peut-êtr efait une gaffe.. en fait, c'est
pas que je voulais de suite, au contraire, mais enfin... voyez-vous,
j'aurais juste dû fermer ma gueule, parce qu'à présent,
que ça ait une suite ou non, je suis perdante dans les
deux cas... et puis je me suis mal exprimée, et puis non,
sérieusement, c'est sûr que ce serait peut-être
à refaire à froid, mais je ne regrette pas grand
chose de cette pseudo nuit blanche, c'était trop magique..
on a vu une aurore, c'est-àdire un lever de soleil, c'éait
carrément fantastique! les nuages formait une texture impressioniste,
et les couleurs, les couleurs! je ne veux pas en parler, car plus
on en parle, plus on altère le souvenir...
En
tout cas, on gelait comme des crottes. À un certain moment
de la nuit, on a décidé d'aller chercher nos sleepings
parce qu'on en pouvait plus (le feu était éteint
depuis un bout de temps, et on n'avait plus de bois). Avec ma
couverture rouge sur la tête et le sleeping jusqu'au nez,
on est restés de même pendant pas mal longtemps,
et on s'est couchés vers 5h30 du matin, tous les trois
dans une tente où il y avait déjà Julien-Bob,
et j'avais envie de rester avec ces deux-là pour toujours!
Julien et Francis, quand ces deux-là sont ensemble, il
y a comme des petites étincelles, je les adore.... on est
allés se coucher en se disant qu'on s'aimait ben gros il
me semble, et puis on a fait un petit dodo... petit, oui, parce
qu'on s'est réveillés 2h30 plus tard, c'est à
dire à 8h du matin.
Atchicouca.
Jour
7: quand je me suis réveillée, les gens de l'autre
tente étaient partis au Tim Horton pour déjeuner.
Moi, j'attendais que mes bobettes reviennent, prce qu'elles étaient
dans l'autr char. Et puis je me suis dis: fuck off! et on est
allés Julien et moi pour prendre notre douche, mais il
y avait une file d'attnete, alors on est allés se balancer
et je lui donnait des cours sur les nuages (je me rappelle encore
de la classification des nuages qu'on a appris en sciences physiques
en secondaire 2, et j'espère toujours m'en rappeler, j'adore
les nuages). On a finalement pris notre douche quand les autres
sont revenus, j'ai pris ma douche avec de beaux rideaux de douches,
avec de la musique de la renaissance et des neumes dessus que
je n'ai même pas osé essayer de chanter en solfège.
Quand je suis revenue, Frnaics et moi se sont rappelés
les tounes de tylénols et de bouddha etc, once upon a time
chez Émilie Vallière, je crois. Ah, ouais, j'avais
oublié de parler du Kerozen, moi...
Je
ne sais pas trop si Kerozen s'écrit avec un z ou avec un
s, mais bon, étant donné que je n'utilise pas le
z souvent, ça me fait une excuse pour me rendre jusqu'au
coin inférieur gauche de mon clavier, donc j'exerce ma
main, donc, je l'écrirai dès lors avec un z. il
se trouve que nous avion un petit poêle qui marchait au
Kerozen; macer est un grand mot, aprc euq'il n'a jamais marché
ce poêle là, et encore pire, la bouteille de Kerozen
coulait partout dans les chars. Plusieurs vêtements ont
été infestés, plusieurs vailes aussi, c'était
dégueulasse, ça puait et c'était hyper dangereux.
Voilà pour le Kerozen, qui a coulé dans le char
- ou devrais-je dire, les chars.
Ensuite,
on est partis dans les bois, on a pris une petite route en garnotte
entourée d'arbre, dans les montagnes un peu, car le guide
touristique nous avais fait remarqué que ce chemin menait
à une petite rivière dans laquelle nous voulions
nous baigner. Les autres qui voulaient faire du cheval avaient
aussi réservé pour faire de l'équitation
à 3h dans l'après-midi, ils avaient déjà
payé tout à l'avance au téléphone
par carte de crédit. Enfin, on roulait, roulait roulait,
dans le petit chemin de terre et de bouette, et puis soudain..
ben on s'arrête.... et puis on constate qu'on a une crevaison.
Bâtard. Bon alos là, on cherche les outils dans le
coffre-arrière de la van de Julien Bob, mais on ne trouve
pas ce petit machin, vous savez, qui est unique à chaque
char, pour dévisser les roues... on le cherche pendant
un bn bout de temps, on est désespérés, et
puis finalement, miracle, francis le trouve dans la porte de la
van. Alors les deux conducteurs suent à grosses gouttes
pour défaire la roue, ils sont tout plein de kerozen, enfin,
on arrive finalement à mettre en place la roue de sécurité.
On repacte, on rembarque, et enfin, je fait demi tour pour revenir
dans un garage, et devinez quoi? La roue de secours pète
aussi! Elle était probablement trop vieille! Julien-Bob
est crampé de désespoir. Alors, on décide
d'essayer de mettre la roue de sécurité de la van
à Francis sur la van de Julien-Bob, mais évidemment,
les trous ne matchent pas et on est dans la merde. On est d'autant
plus dans la merde que le temps avance et on a peur d'arriver
en retard pour le cheval, de perdre notre paiment faramineux.
Les
deux conducteurs, sans peur et sans reprochent, ont donc le dessein
d'aller au garage le plus proche avec l'autre char pour acheter
un autre pneu, tandis que nous, on les attend gentiment. Alorson
bouffe, puis la moitié du monde va dans le char pour lire,
on est trois à rester dehors, Maxime, Julien et moi, et
on joue à la raquette avec des balles. Puis Maxime rentre
aussi dans le char pour lire, alors il ne reste plus que Julien
et moi, on essaie de jongler à 3 balles à deux,
et quand on réussit, on fait un espèce de cri de
ralliment en forme de Y russe en tournant sur nous même
(essayez pas de comprendre), et puis plus le temps file, plus
on devient bon! Mais finalement, les autres arrivent (après
un séjour chez un gargiste bête, m'a-t-on dit, avec
sa femme trop quatrevaine) avec une roue, qu'on ne peux pas mettre
en arrière à cause de la traction ou je ne sais
plus trop, il faut allors dévisser les roues d'en avant
pour les mettre en arrière et vie versa. Mais les roues
tiennent bon et refusent de lâcher prise... alors donc on
fout la roue à la palce manquante et on se rend au garage
pour qu'il nous arrange ça. c'est alors qu'on se divise;
ceux qui vont au cheval et ceux qui n'y ont pas. Moi je n'y vais
pas, payer une fortune pour faire du cheval et avoir mal dans
l'entre-jambe, surtout avec une nuit de 2h30 de sommeil dans le
corps, ça ne me dit rien de bon. Je reviens au camping,
je m'endors après avoir lu quelques pages de l'immortalité
de Kundera, qui trainait dans la tente. Maxime est dans l'autre
tente et il lit aussi, et Julien-Bob part prendre une marche au
mont albert.
Bon,
ici, je vais parler de ce qui s'est passé dans l'autre
automobile: ils s'en allaient faire de l'équitation, oui,
mais ils ne savent pas exactement où était l'endroit.
Ils savaient approximativement, mais c'est à peine s'ils
savaient le numéro de téléphone de la place.
Ils sont donc partis à l'aventure, le coeur vaillant, près
à braver toutes les tempêtes. Sur la route du monde,
le chemin semble s'allonger, c'est toujours de plus en plus loin,
même s'ils sont de plus en plus en retard pour le cheval.
Ils voient d'abord une pancarte qui dit 'encore 20 km', et ils
continuent à rouler ainsi.... un oeu après, déjà
en retard, ils voient une autre pancarte, toute décrissée
comme dirait l'autre, sur laquelle est incrite: "cheval:
10km, route endomagée, à vos risques et périls."
Comment était-elle la route? Tout droite sortie d'un purgatoire
végétal; totalement scrap avec des gros trous profonds
qui obligeait le conducteur à faire du slalom entre toutes
les causes possibles de mortalité, des arbres en plein
milieu, des bosses, enfin, un endroit où il ne fait pas
bon rouler et où on ne peut pas vriament dépasser
le 40 km à l'heure. Une autre pencarte, cheval 1 km, puis
après environs 200m, ils voient l'endroit en question:
une vieille maison tout ce qu'il y a de plus fermée, avec
une barrière fermée de fa^con permanente et vieille
de matusalem, et la maison, après avoir cogné à
la porte, n'offrait aucune réponse. Ils remontent donc,
avec un sentiment de frustration qui a du être assez intense
(je ne sais pas, je n'y étais pas, c'est ce que francis
m'a raconté).
Mais
voilà qu'ils apperçoivent, pas t`res loin de là,
un petit chemin de garnotte avec des traces de pneu qui semblent
fraîches. En empruntant le chemin, ils arrivent à
unre jonction: la route se divise en trois. Ils prennent la voie
du centre. La voie du centre se divise encore en trois; il continuent
à prendre la voie du centre. Au loins, ils voient une petite
grange à cheval... quel soulagement ça a dû
être pour eux! La madame qui s'occupait des cheveux vient
les voir, et leur dit: "ah, ben je savais pas que vous viendriez,
je ne sui pas tout à fait prête, j'espère
que ça ne vous dérange pas d'attendre un peu..."
C'est
que la madame était dans une place sans ytéléphone,
elle prenait les réservations une fois par jour, et nous
on avait appeler plus tard que le téléphone de la
veille et plus tôt que le téléphone d'aujourrd'hui
qu'elle n'avait aps encore fait, je crois. Alors toute ce stress
pour pas grand chose, finalement... En cheval, Stéphane
et Joëllle ont tombé et ont faillit mourir, m'a-t-on
dit. Le petit voyage de cheval a duré une heure et demi,
pendant que Francis lui, lisait dans l'auto, et arrachait des
pages de son livre d'Aragon.
On
s'est tous revus au camping, pas mal synchro à part de
ça: dans l'ordre, je me suis levée pour aller aux
toilettes, quand je suis revenue, Julien-Bob était revenu
du mont Albert, et 2 minutes plus tard, l'autre char arrivait.
On se fait pour souper des omelettes au jambon champignon poivron
avec de la soupe minestrone, et il y a un dude à moustache
qui vient nous voir et nous offre trois truites qu'il a pêché!!
Il dit, avec des petits yeux blagueurs, que sa femme lui avait
dit que si elle mangeait une fois de plus de la truite que ce
serait le divorce! Tout un numéro ce André!! On
mange les truites pendant la vaiselle, la vaisselle que je fais
en partie avec une lampe de poche parce qu'il fait déjà
trop noir.
Esnuite
on descend sur la plage, on fait un feu avec des copeaux de bois,
le bois de plage a des réactions étranges au feu
(ça pète), et Julien-Bob décide de faire
un coeur enflammé avec les copeaux de bois qui se trouvaient
sur la plage, mais ça ne vole pas haut son petit projet.
On fait brûler à peu près n'importe quoi dans
le feu, on mange une couple de guimauve, notre premier feu sans
alcool parce qu'on en avait pas acheté et que c'était
notre dernière soirée, alors aussi bien la passer
à jeun. On refait les tounes sur le thème du Coït
interrompu point com, en plagal cette fois-ci, puis Julien et
son fère essaient de me montrer comment faire des dessins
avec des chandelles, mais ça donne une résultat
vriament laid, les chandelles rouges font de la chie avec le sable.
On décide d'aller se coucher autours du feu, et on chante
tout ce qu'on va faire en chant grégorien pendant un bon
bout de temps, tous en choeur. On va ensuite se coucher dans nos
tentes respectives et je jase encore avec Julien jusqu'à
je ne sais pas quelle heure.
Atchicouca.
Jour
8, on dors à moitié Julien et moi pendant une bonne
partie de la maitnée, puis je me lève et on commence
à tout pacter intelligemment, à faire le tri de
qui est à qui (car la moitié de nous s'en vont au
lac st-jean tandis que l'autre moitié reviens à
montréal), il y a un gros soleil à l'extérieur.
On décide de donne rle trophée du meilleur campeur
à ce André qui nous a donné les truites,
avec un petit message que j'ai eu beaucoup de plaisir à
rédiger en quelques secondes ("Cher André,
nos sept bouches n'ont pas assez de salive pour exprimer toute
notre gratitude à votre égard..." et le reste,
je ne m'en rappelle plus), on a tous signé et on a laissé
la lettre ainsi que le trophée sur sa table de pic-nic
en douce. On s'est boostés une dernière fois et
on est partis - je n'ai jamais vu une batterie tomber à
terre autant de fois. Va vriament falloir que Francis la change.
On
décide d'aller déjeuner de la crème glacée
dans une cantine cheap, une bonne crème molle au chocolat
pour moi, et d'autres turcs pour les autres, je ne me souviens
plus. En fait, je n'ai que des vagues souvenirs de ce matin là,
parce que j'étais comme ailleurs un peu. Je ne voulais
pas laisser les autres, j'étais vraimnet triste qu'on se
sépare. Et en plus, j'étais dans une auto avec Maxime
et Julien-Bob, deux personnes qui ne s'aimaient pas beaucoup,
tandis que les autres partaient dans la joie et l'allégresse,
et puis je commençait déjà à m'ennuyer
de ce voyage là, même s'il est arrivé toutes
les chies du monde, même si on a vriament souffert des calvaires
épouvantables, mais en tout cas, j'aurias voulu voir une
autre aurore, j'aurais voulu que ça se prolonge, j'aurais
pas vriament voulu rentrer à montréal. Et puis lors
des adieu, je suis tombé sur le dos après avoir
dit à Joëlle que je n'aimais pas les becs, coincidence
étrange, et puis ah, c'était un triste moment, je
trouve. Puis Francis m'a remis ce petit billet que j'ai oublié
dans mes poches de pantalons quand j'ai fait le lavage rendu chez
moi (inquiète-toi pas, je l'ai rescapé, et de toute
façon, je l'avais déjà lu une bonne couple
de fois..). On a roulé plutôt dans le silence, avec
une couple d'interjections de temps en temps, rien de très
substensif, on a écouté deux cassettes de François
Pérusse, puis de la musique poche de Nicolas Ciccone (je
le hais ce type), puis euh... on a roulé neuf heures et
on est arrivés à montréal.
Rendu
à la maison, je découvre sur la table un paquet
à mon nom, c'est ce livre sur Halemin and the Eight que
j'avais commandé avant de partir! Je saute de joie! Je
dépacte tout, je range tout et je fais des lavages, je
prends une douche chaude, mon frère me parle un peu du
scéanio de bande dessinée qu'il va me faire (on
va publier une BD, oui oui!), j'ai reçu aucune e-mail pendant
toute cette semaine là, sauf du spam, ce qui est assez
frustrant, n'est-ce pas.
Alors
voilà, ce fut mon voyage, que j'ai rédigé
en deux jours (j'ai commencé hier soir, dimanche, puis
je l'ai continué ce matin, le 22 juillet), et présentement,
je suis dna sun état post-gaspésie où je
ne sais pas trop ou me caser, je ne suis plus sur l'adrénaline,
j'arrive à la maison et je suis amorphe, euh... je m'ennuie
déjà, quoi. j'ai voulu jouer un peu de piano, mais
j'ai laissé faire, je suis trop engourdie. Je me suis convaincue
que je devais absolument participer au concours international
de composition Reine Élizabeth de Belgique, j'ai commencé
un peu d'ailleurs, j'ai écrit une introduction pour piano
et orchestre pour la première fois de ma vie, et je ne
sais même pas comment ça sonne exactement. j'ai une
petite idée, mais euh... Enfin, j'ai des idées pour
deux thèmes, je dois fair eune pièce d'environ dix
minutes pour piano et orchestre, pas trop difficile étant
donné que les concurrants du concours de piano n'auront
qu'une semaine pour l'apprendre. Je me lance là-dedans,
ouais, c'est décidé, je vais essayer de recycler
des vieux thème que j'avais oublié jadis. Mon début
rush un peu, je dois avouer, mais bon, je compte me rattraper
un peu. Je veux aussi me louer le traité d'orchestration
de Berlioz et étudier un peu les trucs de Ravel, mais là
j'ai trop de livres à lire.. je veux finir les frères
Karamazov, je veux lire mon livre sur Hamelin and the Eight, et
puis je veux me tapé ce traité sur l'orchestration...
ah
ouias, en marchant dans le métro hier, avec mon frangin
favoris (il s'en allait chez fichtre et je m,en allais m'acheter
des bottes au X2O qui m'ont couté pas mal cher), j'ai croisé
Chloé, une fille de mon primaire, j'en revenait pas, cette
fille là est à l'épreuve du temps, je n'a
jamais changé et je me demande si elle changera un jour.
J'étais vriament contente de la voir, sérieusement,
et on s'est parlé un peu de ce qui nous arrivait dans nos
vies, mais assez superficiellement bien entendu, elle était
avec son copain et moi avec mon frère, les deux étaient
en arrière à rien dire où à échanger
quelques banalités ou je ne sais pas trop. Les deux étudient
en comédie musicale à Lionel Groulx, à stre-thérèse,
et je l'ai réservée pour le mois d'aout, j'aimerais
bien la revoir ainsi que les autres, quand on se revoyait jadis
pendant le secondaire. Je me demande ce qu'ils sont devenus (ou
devrais-je dire Devenues, car la dernière rnecontre ne
comportait que des filles: Marie-Claude, Fabienne, Marie-Eve,
Chloé, Élodie et moi - des amies du primaire). Ah,
c'est le fun. Je me demande ce qu'en pense Maryse.
Je
retourne travaller tantôt, ce soir, à 17h, il va
falloir que je reprenne le beat, arg, je n'ai aps particulièrement
envie, surtout que je vais travailler toute seule lundi, mardi
et mercredi, Joëlle n'arrive que mercredi. Bon, bon. Moi
je vais, je crois, me lever, m'habiller, manger, pianoter, composer,
dessiner et aller travailler. Je hais les rimes en 'é',
ce sont les rimes les plus cheap du monde.
Ouais,
ok, ce texte fut plutôt superficiel, je n'y ai aps inclu
mes vraies impressions pendant tout le voyage, je n'ai presque
pas mis de commentaires personnels non plus, mais je me réserve
cette tâche pour une autre fois peut-être, car relater
les faits était d'abord plus important que de les analyser,
car le voyage est encore frais dans ma mémoire et je ne
veux pas en perdre des morceaux.
La
post-gaspésie... ouah.... -_-