Les malédictions de sophie

2 février 2004

Je parlais avec Maryse il n'y a pas si longtemps de mes blablas. Je l'ai accrochée sur ICQ, on a jasé un bon petit bout de temps, et justement, ça m'a fait rendre compte de quelque chose. Je cherchais depuis longtmeps le sens de tous ces écrits, pourquoi je faisais ça exactement, pourquoi j'étalais comme ça les evenements anecdotiques aussi bien que n'importe quelles réflexion au grand (grand?? petit!!) public, tout en espérant que personne ne tombe dessus. C'est drôle; maryse elle disait qu'elle trouvait le film Amélie Poulain super triste (non, non, c'est pas ça, c'est pas qu'elle le trouvais triste), mais enfin, que c'était triste parce que la vraie vie, c'est pas comme ça. Parce que la vraie vie, c'est pas comme un film d'Amélie Poulain, c'est ça qui est triste. Mais je lui ai comme dit qu'il y avait une possibilité de faire de sa vie quelque chose quir essemble à un film, net c'est justement là où je crois que j'ai trouvé le vrai sens de tous ces blablas.

J'aime me représenter ma vie comme un film, elle me semble plus pourvue d'intérêt de cette façon, elle semble même avoir plus de sens. J'aime faire des choses gâchées ou des pourritures des monstres de tragédies ou bien des choses les plus gaies des explosions de saveurs dans la bouche ou tout le monde est invitée. De cette façon, j'ai l'air d'avoir une vie trépidante, je couche sur papier le plus banal de façon à le rendre extraordinaire. Que je le veuille ou pas, le fait que je m'habitue à cet exercice change ma vision des choses. À chaque fois que quelque chose me contrarie, ou bien s'il arrive un evenement particulier, j'aurai tendence à tout de suite le réinterpréter comme si je devais l'écrire; il se transforme dès lors en fiction dans ma tête, et ça me permet de tout apprécier comme si c'était un gros roman... ça me fais apprécier davantage le quotidien, là où il n'y aurait pas grand chose de quoi se réjouir. Je crois que ça m'aide de cette façon... je dis pas que c'est essentiel, mais pour les timbrées dans mon genre qui préfèrent vivre de fiction et de raconter des histoire, ça permet d'affaiblir le choc de la réalité.

La réalité? eh bien... quoi.... tous ces écrits-là, ce ne sont que des égo-trips qui sont destinés à moi seule à titre de mémoires ou j'sais pas quoi. Vous êtes pas vriament supposés lire ça, je ne vous y invite pas, mais ça me dérange pas. Ça donne un caractère plus indélébile, le fait que je publie ça. Je sais que je ne suis pas vriament lue, les personnes qui me lisent, je peux probablement les compter sur les doigts de la main. Voyons voir... il y a des fois francis, des fois maryse, des fois natacha, des fois caro, des fois nathalie, des fois renaud, et puis je crois que c'est tout. Il y aura peut-être un ou deux visiteurs qui va tomber là-dessus en voulant voir mes dessins, mais ils ne liront pas tout. Il vont lire un début de paragraphe, mais se découragera probablement devant la longueur et la lourdeur des textes. Jamais il ne se plongera dans les archives. J'i relu quelques textes recemment, et ça me trouve toujours un peu, de voir à quel point la mémoire falsifie, à quel point il y a des évenements du passé qui peuvent expliquer plein de choses aujourd'hui. Et aussi de voir à quel point j'étais presque un être diamétralement opposé, il y a quelques années, à ce que je suis aujourdhui; de voir aussi à quel point j'ai pu être dérangée dans les années 1999-2000... et qu'est-ce que ça aurait été si j'avais commencé à écrire plus tôt? je me le demande. J'aime voir que tout ça n'a pas été vain, parce que même si j'ai eu une période dégueu dans les premières années où j'ai écrit, ça n'a fait que s'améliorer depuis ce temps-là, et je me demande si ces écrits n'y sont pas pour quelque chose. Parce que justement, ça me faisait traduire le quotidien au gré de ma fantaisie.

Malgré que je n'ai rien inventé. Tout ce qui est écrit dans les textes, ce sont certes une interprétation des événements, mais rien n'est faux, tout s'est réellement produit. Enfin. Tout ça, ça m'aide à tout accepter, à gober, et puis enfin à m'accepter moi-même avec mes idées, comme si c'étaient là les meilleures - c'est en gros un exercice de confiance en soi, peut-être, parce qu'à force d'étaler mes principes et mes idées, j'en suis venue à les confirmer comme valides, et c'est sur quoi j'ai voulu bâtir ma propre fiction de vie. La vie comme un film, quoi, c'est ce à quoi j'aspire, parce que sinon c'est trop triste, parce que sinon c'est trop morne...

En fait, je dois surement m'inscrire dan sle courant de tous ces auteurs de bande dessinées qui ont décidé de faire de l'auto-biographie (la liste ne cesse de s'allonger). Tiens, parlant de ça, il y avait un article en fin de semaine sur la un du journal le devoir, part rapport à la bande dessinée québécoise pour adulte. Ils ont cité les Michel Rabagliati, jimmy beaulieu, les naufragés de memoria, etc., cet article m'a fait un bien fou. Dans une ville comme montréal ou l'image de la bd navigue entre kid paddle et tintin, ça fait du bien de lire un tel article. L'article disait que le style des bandes dessinées d'aujourd'hui est différent d'il y a quelques décénies, il est plus inédendant maintenant., plus intimiste; c'est une réaction face au sensationnel qui ne nous ébranle plus. C'est fini, les reporters sans peur et sans reproches, ou bien les super-héros. Aujourd'hui, on traite du quoditien, des névrosés, on fait des trips graphiques avec des textes métaphysiques, on fait de l'introspection, bref, la bd prend un tournant. Eh bien voilà, voilà exactement ce vers quoi je me suis tournée dans ces écrits; car afflubée de part et d'autre du sensationnalisme quotidien, on ne cherche plus à s'évader dans le grandiose, maintenant, au contraire, on cherche à s'évader dans le reflet fictif de la vie au quotidien. De voir le quotidien comme du merveilleux, voilà ce qui nous accorche, parce qu'on a un ras-le-bol du superlatif, véhiculé par les médias, la publicité, le système économique tout entier, peut-être. C'est une façon comme une autre d'y échapper.

j'ai terminé, recemment, la série "L'Ascension du Haut-Mal", une auto-biographie de David B. C'était un jeudi, je crois, j'étais dans le local de compo, j'étais arrivée tôt pour pouvoir faire mon devoir de contrrepoint. J'étais rendue au sixième et dernier tôme, le tôme de la synthèse, de la conclusion à tout ce qui s'était produit auparavant. La bande dessinée traite de l'enfance de David B. (qui s'appelle Pierre-François), qu'il a passé en compagnie de son frère épileptique, entre deux traitements ésotérique, une expérience qui l'a marquée à vie... je ne saurais décrire plus en détail son histoire, c'est vriament quelque chose à lire. Il n'y a pas beaucoup de bandes dessinées qui m'ont vraiment ému, mais je peux jusqu'à maintenant en nommer deux grands titres: Persepolis de Marjanne Satrapi et L'Ascension du Haut-Mal de David B. Ces deux BD là m'ont fait pleurer. J'étais enfermée dans le local de compo quand j'ai terminé de lire la dernière page, je me suis mis à pleurer comme une bonne. Je crois que lui aussi a voulu justement d'exorciser en couchant son histoire sur papier; ce doit être pourquoi les BD auto-biographiques me touchent tellement; j'ai l'impression de m'identifier à l'auteur parce que j'essaie tant bien que mal, moi aussi, de faire de ma vie une histoire, une fiction.

J'ai déjà pensé prendre tous mes anciens écrit, les relire et en faire une bande dessinée. Ce serait le comble de l'égo-trip, c'est vrai, mais je suis pas obligée de dire que c'est moi - quoi que si je le fais anoymement, ça brise justement le piquant de savoir que le récit découle de la réalité. Vous avez peut-être remarqué, j'ai supprimé tous les textes qui dataient d'avant 2004. Il va falloir que je fasse le tri, que je les relise et que je vois ce qui est publiable ou pas. J'ai reçu une mise en demeure bidon d'un pauvre type qui savait pas quoi faire de ses journées, un type que je pourrais moi-même poursuivre pour harcèlement. Je n'ai ni le temps, ni l'énergie pour m'investir dans une telle connerie - d'autant plus d'une poursuite éventuelle serait totalement stupide, étant donné que j'ai absolument tout pour gagner ma cause, et aussi parce que l'information diffusée sur internet est t`res peu attaquable sur internet; la jurisprudence y est trop vague. Je publierai les lettres qu'il m'a envoyées un de ces quatre, ça découle du pathétisme. Je l'ai laissé faire - que voulez-vous qu'il fasse, le pauvre! - espérant qu'il se rende compte enfin du ridicule de ses démarches. La situation ressemble un peu à celle qui impliquait un de mes anciens profs, sauf que dans cette affaire-là, il aurait eu raison de me poursuivre, je crois que j,riais même jusqu'à. Mais il ne l'a pas fait, parce qu'il a de la jugeotte, et qu'il sait qu'il y a des meilleurs moyens pour régler des conflits, et je le respecte pour cela.

J'ai l'impression que le mec qui voulait me poursuivre avait cru que j'avais tout inventé ce que j'avais écrit. Mais je n'ai fait que rapporter des faits, d'un service pourri que j'avais eu cette journée-là dans un magasin - témoin à l'appui, mon frère était à côté de moi. Il n'y a donc absolument aucun diffamation dans mes propos. Et puis, il existe une charte des droits et libertés (sur la liberté d'expression et liberté de presse) qui me protège à 100%... aaah tu parles d'une niaiseries... ce magasin là est finalement pas mal plus rempli d'absurdités que je le croyais d'abord.

Il y a plein de vols, de magouilleries dans des grosses mégapoles, du fourrage de gens pauvres, des crimes épouvantables, des injustices flagrantes à dénoncer, franchement, la justice a autre chose à faire qu'à encourager les déboires d'un parano frustré.

J'ai fait des démarches recemment pour pouvoir faire un double-bac composition-interprétation, et je me suis fait revirer de bord ben raide. Les deux départements semblaient d'accord, mais l'administration de l'école m'a clairement fait savoir que ça ne se fait pas et que ça ne se fera jamais. Eh bien. De toute façon, j'en ai eprdu beaucoup en piano, c'est fou... j'ai de la misère à faire des gammes!! Je fais du deux pianos avec Alex (on a joué, hier, dimanche, à st-laurent, une de mes compos) et il est mille fois plus en forme pianistiquement! Ben en fait il a toujours été très très bon, alors faudrait pas que je me compare à ses habiletés exceptionnelles - mais juste quand je me compare avec moi-même, il y a un an, alors que j'apprenais la sonate de medtner et le concerto de ravel, eh bien!! Merde!! J,ai plus la chance de pratiquer autant, alors c'est sûr que le piano en écoppe. Mais j'aime ça plus que jamais, non, enf ait, c'est qu'on dirait qu'avec mes cours de compositions et mes cours d'analyse, je développe plein de perspectives qui me donnent envie d'écrire de la musique, et il se trouve que c'est sur le piano que je suis le plus à l'aise. En fait, d'ici la fin de on bac, j'aimerais écrire une sonate (de style presque symphonique) pour piano... et en maitrise, ce serait un concerto pour piano que j'aiemrais faire. Un truc qui ressemblerait à du prokofiev - j'aime trop ce qu,il fait, et son langage harmonique s'apparente même à la nouvelle vague de musique contemporaine et qui retourne graduellement à d'anciennes valeurs... j'écoutais ses concertos tantôt, et j'ai écouté juste avant le concerto pour piano no2 de Jacques Hétu, et je vous avoue que la différence est pas si nette! Je prévois ce courant là, et je dis que c'est l'avenir, qu'on se dresse vers cette optique.. et c'est exactement ce que j'aurais envie de faire.

C'est vrai, j'ai l'impression que les gens en ont vachement marre des techniques complexes à outrance, qu'on veut revenir vers quelque chose de plus accessible, sans pourtant retomber dans le gros romantique à pathos. J'espère en fait que la musique dite "classique/sérieuse" a un avenir... du moins, plus brillant que présentement. Autant je souhaite que le monde de la BD conquiert plus de gens. J'aime faire des parallèles entre la bande dessinée et la composition de musique contempraine. Les deux univers ne sont pas si éloignés que ça. Les deux manquent de reconnaissance, mais de façon différente. Et puis j'aime les deux, hihi!

Je vais peut-être m'inscrire encore au concours de piano dans lequel j'avais remporté le 3e prix l'an dernier. Je fais ça pour le fun, en fait, je suis pas vraiment sûre de remporter quoi que ce soit, étant donné ma forme décroissante. j'ai pensé m'inscrire avec la méditation de Medtner et Rain Tree Sketch de Takemitsu, deux pièces que le juge ne connaîtra pas pour sûr, alors je peux faire toutes les fausses notes que je veux, tant que l'expression y est. Andrée m'a plutôt conseillée de reprendre le nocturne de Fauré de la session dernière, mais le nocturne est connu, et puis je suis trop stressée quand je le joue, il passe moins bien (quoi qu'il risque d'arriver la même chose pour le Takemitsu, qui doit être joué d'une façon super calme)... enfin, je vais en parler avec mon prof de piano, pourquoi pas.

J'aime beaucoup prokofiev.

J'ai remis mes pages hier pour le deuxième tome du 2SI. C'était vriament une semaine débile. Il fallait que je compose une toune pour orchestre de chambre (orchestre de chambre!! j'avais une semaine pour écrire une toune pour, tenez-vous bien: flute, clarinette, hautbois, basson, tompette, cor, trombonne, 2 violons, violoncelle, alto, contrebasse, piano et/ou harpe!!!!!), et puis j'avais un méééga examen en analyse du discours avec Luce Beaudet à préparer, et j'avais aussi à préparer le concert avec Alex, et j'avais dix pages de bande dessinée à terminer pour la parution du 2e tome du 2SI! Tout ça en une semaine!! ( et sans compter les petits travaux hebdomadaires que j'ai à faire dans les autres cours) Enfin, j'ai du pédaler en masse pendant cette semaine-là, mais là, tout est fini... il reste juste le concert de vendredi sur deux pianos droits (grosse histoire vriament dégueue qui m'a vriament enragée, je vous reviendrai là-dessus), et puis voilà... aujourd'hui, j'avais une journée de congé! Je suis allée chez le dentiste ce matin, alors j'ai eu la gueule gelée pendant toute la journée. Alors j'ai profité de mon après-midi pour rajouter des dessins sur mon site et écrire ce petit cossin-là, que je voulais écrire depuis un bout de temps. J'aurais voulu pratiquer mon piano (apprendre la pièce de takemitsu) mais toutes mes partitions sont dans ma case à l'université, alors j'ai pas pu avancer aujourd'hui. Qu'importe. Ça faisait un bon bout de temps que j'avais rien eu à faire, et que j'étais pas coicée entre deux affaires à faire. L'idéal, ce serait que ce soit je termine mon devoir d'harmonie, que je commence mon devoir de contrepoint pour vendredi (question de prendre un peu d'avance) et qu'enfin je me pratique à construire des accords de 7e diminuées sur n'importe quelle note pour mon cours d'analyse du discours (c'est une habileté qu'il faut maîtriser pour entammer le prochain tronçon du cours). Le 2e tôme du 2SI sortira au courant du mois de février, je vous tiens au courant!

En attendant, si vous voulez commander le tome 1, vous avez deux choix; soit m'en demander un (au cout de 5$) ou bien allez sur le site de fichtre vous en commander un online!! (attendez, je vous donne l'adresse: http://fichtre.qc.ca/Catalogue.asp?IDProduit=11353 (n.B. 2SI = deux semaines impécunieuses))

Vous pouvez aussi acheter le dernier cactus à 2$! Là dedans, j'ai publié ma BD de Being at home with Jean-Luc Beaudoin: http://fichtre.qc.ca/Catalogue.asp?IDProduit=11357

C'est volontairement que je n'ai aps scanné les dix page que j'ai faites pour le 2SI, parce que si je les met online, on ne pourra pas les vendre, et si on les vend pas, on pourra pas publier les prochains tômes! Ce sont des collectifs qu'on paie à même nos poches, voyez-vous... enfin, j'ai hâte à la sortie du tome II, va falloir que je commence déjà à penser au tome III - j'espère ne pas m'écoeurer de mon histoire de 50 pages, de mes personnes, de mon style de dessin pas très aventurier... va déjà falloir que je m'achète une nouvelle tablette de bristol, parce que j'ai plus une feuille, et puis les crayons, et puis le scénario à peaufiner, et puis, aë aïe aïe, faut que j'écrive une autre toune pour mettre dedans! Une toune pour piano quatre mains, cette fois.

C'est drôle, je me souviens que j'ai eu l'idée de ce scénario là alors que j'étais bien tapie dans mon brun. Je faisais de la bouffe et puis, comme ça, j'ai eu une idée de scénario, que j'ai noté, comme toutes les idées de bd que je note et qui ne font jamais long feu.... mais celle-là a germé, pourquoi elle plus que les autres? Et puis j'en ai fait mon plus gros projet de BD jusqu'à maintenant (oui, je considère ce projet-là comme plus gros que mon projet personnel, malgré que la rhapsodie ait été aussi d'envergure... faudrait que je la refasse un jour. C'est gauche, les dessins sont laids, mais le scénario a un bon potentiel, faudrait juste que je m'y mette, ce serait presque publiable!)

Tiens, parlant de publiable, mon frère me disait qu'une fois finie, je devrais essayer de publier ma bd Le Point B (c'est le titre de ma bd que je publie dans le 2SI) quand je vais l'avoir complétée. Je ne sais pas si elle est assez de qualité pour être publiée, mais qu'est-ce que ce serait géant!!! Avoir une bd publiée... wow..... être une vraie auteure de bande dessinée... je caresse ça comme un espèce de rêve innaccessible, mais dans le fond, c'est pas si innaccessible que ça, et c'est ça qui me fait monter le champ au joues. C'est réalisable. J'espère un jour en venir au même point avec la musique; d'écrire de la musique publiable, ou jouée professionnellement dans un concert public... ça semble tellement loin tout ça. Est-ce que la musique est vriament plus difficile d'accès que la bande dessinée? Eh bien, ça reste à voir.

C'est drôle... parce que tout ce qui se passe dans ce que j'écris pour le 2SI, toute cette histoire d'un type qui étudie en compo à l'université, eh bien c'est un peu ridicule parce que ça ressemble vachement à ma propre situation. C'est pas pour rien. D'abord, on écrit sur ce qu'on connait, et il se trouve que la composition à l'université, c'est un milieu que je connais très bien, évidemment. Mais c'est aussi une façon de pouvoir ploguer des réflexions suur le compositeur versus l'interprète, un choix que je ne suis jamais réellement parvenue à faire - et je me débats dans cette dualité comme dans une défaite, à savoir: la défaite de faire un ou l'autre, la défaite de devoir choisir le plus noble des deux. Et je ne suis toujours pas branchée. C'est aussi une projection de mes propres fantasmes, en un certain sens - je suis un gars, pis ya une fille super bonne, et le gars décide de se prendre en main, d'aller vers quelque chose... contrairement à lui, je sens que je ne vais nulle part, ou du moins, je ne vais nulle part où j'ai franchement décidé d'aller. Je m'y plais bien pour l'instant, mais c'est dangeureux, parce que je redoute ce qui viendra après, parce que tôt ou tard, il y aura un choix à faire... et puis aussi, l'école, c'est pas éternel.

Avant de crever, je veux faire un film d'animation-opéra/comédie musicale. Comme l'étrange noël de monsieur Jack, mais avec mon histoire d'opéra, avec les trois soeurs qui jouissent toutes trois de bonheurs artificiels. Mais on dirait que mon scénario ne tient pas le coup. Il est trop superficiel. Je ne sais pas si c'est humainement possible de créer tout ça toute seule, je cours le risque de me ramasser avec quelque chose qui n'est pas à la hauteur de ce que je voudrais réellement réaliser: un véritable chef-d'oeuvre. Enfin, on verra, j'ai encore une cinquantaine d'année devant moi avant de commencer à penser de m'embourber dans ce projet fou.

Je vais enfin savoir si je suis vriament lue, tiens:
Free Hit Counters
Nutri-System