Je parlais avec Maryse il n'y a pas si longtemps
de mes blablas. Je l'ai accrochée sur ICQ, on a jasé
un bon petit bout de temps, et justement, ça m'a fait rendre
compte de quelque chose. Je cherchais depuis longtmeps le sens
de tous ces écrits, pourquoi je faisais ça exactement,
pourquoi j'étalais comme ça les evenements anecdotiques
aussi bien que n'importe quelles réflexion au grand (grand??
petit!!) public, tout en espérant que personne ne tombe
dessus. C'est drôle; maryse elle disait qu'elle trouvait
le film Amélie Poulain super triste (non, non, c'est pas
ça, c'est pas qu'elle le trouvais triste), mais enfin,
que c'était triste parce que la vraie vie, c'est pas comme
ça. Parce que la vraie vie, c'est pas comme un film d'Amélie
Poulain, c'est ça qui est triste. Mais je lui ai comme
dit qu'il y avait une possibilité de faire de sa vie quelque
chose quir essemble à un film, net c'est justement là
où je crois que j'ai trouvé le vrai sens de tous
ces blablas.
J'aime me représenter ma vie comme un film,
elle me semble plus pourvue d'intérêt de cette façon,
elle semble même avoir plus de sens. J'aime faire des choses
gâchées ou des pourritures des monstres de tragédies
ou bien des choses les plus gaies des explosions de saveurs dans
la bouche ou tout le monde est invitée. De cette façon,
j'ai l'air d'avoir une vie trépidante, je couche sur papier
le plus banal de façon à le rendre extraordinaire.
Que je le veuille ou pas, le fait que je m'habitue à cet
exercice change ma vision des choses. À chaque fois que
quelque chose me contrarie, ou bien s'il arrive un evenement particulier,
j'aurai tendence à tout de suite le réinterpréter
comme si je devais l'écrire; il se transforme dès
lors en fiction dans ma tête, et ça me permet de
tout apprécier comme si c'était un gros roman...
ça me fais apprécier davantage le quotidien, là
où il n'y aurait pas grand chose de quoi se réjouir.
Je crois que ça m'aide de cette façon... je dis
pas que c'est essentiel, mais pour les timbrées dans mon
genre qui préfèrent vivre de fiction et de raconter
des histoire, ça permet d'affaiblir le choc de la réalité.
La réalité? eh bien... quoi.... tous
ces écrits-là, ce ne sont que des égo-trips
qui sont destinés à moi seule à titre de
mémoires ou j'sais pas quoi. Vous êtes pas vriament
supposés lire ça, je ne vous y invite pas, mais
ça me dérange pas. Ça donne un caractère
plus indélébile, le fait que je publie ça.
Je sais que je ne suis pas vriament lue, les personnes qui me
lisent, je peux probablement les compter sur les doigts de la
main. Voyons voir... il y a des fois francis, des fois maryse,
des fois natacha, des fois caro, des fois nathalie, des fois renaud,
et puis je crois que c'est tout. Il y aura peut-être un
ou deux visiteurs qui va tomber là-dessus en voulant voir
mes dessins, mais ils ne liront pas tout. Il vont lire un début
de paragraphe, mais se découragera probablement devant
la longueur et la lourdeur des textes. Jamais il ne se plongera
dans les archives. J'i relu quelques textes recemment, et ça
me trouve toujours un peu, de voir à quel point la mémoire
falsifie, à quel point il y a des évenements du
passé qui peuvent expliquer plein de choses aujourd'hui.
Et aussi de voir à quel point j'étais presque un
être diamétralement opposé, il y a quelques
années, à ce que je suis aujourdhui; de voir aussi
à quel point j'ai pu être dérangée
dans les années 1999-2000... et qu'est-ce que ça
aurait été si j'avais commencé à écrire
plus tôt? je me le demande. J'aime voir que tout ça
n'a pas été vain, parce que même si j'ai eu
une période dégueu dans les premières années
où j'ai écrit, ça n'a fait que s'améliorer
depuis ce temps-là, et je me demande si ces écrits
n'y sont pas pour quelque chose. Parce que justement, ça
me faisait traduire le quotidien au gré de ma fantaisie.
Malgré que je n'ai rien inventé. Tout
ce qui est écrit dans les textes, ce sont certes une interprétation
des événements, mais rien n'est faux, tout s'est
réellement produit. Enfin. Tout ça, ça m'aide
à tout accepter, à gober, et puis enfin à
m'accepter moi-même avec mes idées, comme si c'étaient
là les meilleures - c'est en gros un exercice de confiance
en soi, peut-être, parce qu'à force d'étaler
mes principes et mes idées, j'en suis venue à les
confirmer comme valides, et c'est sur quoi j'ai voulu bâtir
ma propre fiction de vie. La vie comme un film, quoi, c'est ce
à quoi j'aspire, parce que sinon c'est trop triste, parce
que sinon c'est trop morne...
En fait, je dois surement m'inscrire dan sle courant
de tous ces auteurs de bande dessinées qui ont décidé
de faire de l'auto-biographie (la liste ne cesse de s'allonger).
Tiens, parlant de ça, il y avait un article en fin de semaine
sur la un du journal le devoir, part rapport à la bande
dessinée québécoise pour adulte. Ils ont
cité les Michel Rabagliati, jimmy beaulieu, les naufragés
de memoria, etc., cet article m'a fait un bien fou. Dans une ville
comme montréal ou l'image de la bd navigue entre kid paddle
et tintin, ça fait du bien de lire un tel article. L'article
disait que le style des bandes dessinées d'aujourd'hui
est différent d'il y a quelques décénies,
il est plus inédendant maintenant., plus intimiste; c'est
une réaction face au sensationnel qui ne nous ébranle
plus. C'est fini, les reporters sans peur et sans reproches, ou
bien les super-héros. Aujourd'hui, on traite du quoditien,
des névrosés, on fait des trips graphiques avec
des textes métaphysiques, on fait de l'introspection, bref,
la bd prend un tournant. Eh bien voilà, voilà exactement
ce vers quoi je me suis tournée dans ces écrits;
car afflubée de part et d'autre du sensationnalisme quotidien,
on ne cherche plus à s'évader dans le grandiose,
maintenant, au contraire, on cherche à s'évader
dans le reflet fictif de la vie au quotidien. De voir le quotidien
comme du merveilleux, voilà ce qui nous accorche, parce
qu'on a un ras-le-bol du superlatif, véhiculé par
les médias, la publicité, le système économique
tout entier, peut-être. C'est une façon comme une
autre d'y échapper.
j'ai terminé, recemment, la série
"L'Ascension du Haut-Mal", une auto-biographie de David
B. C'était un jeudi, je crois, j'étais dans le local
de compo, j'étais arrivée tôt pour pouvoir
faire mon devoir de contrrepoint. J'étais rendue au sixième
et dernier tôme, le tôme de la synthèse, de
la conclusion à tout ce qui s'était produit auparavant.
La bande dessinée traite de l'enfance de David B. (qui
s'appelle Pierre-François), qu'il a passé en compagnie
de son frère épileptique, entre deux traitements
ésotérique, une expérience qui l'a marquée
à vie... je ne saurais décrire plus en détail
son histoire, c'est vriament quelque chose à lire. Il n'y
a pas beaucoup de bandes dessinées qui m'ont vraiment ému,
mais je peux jusqu'à maintenant en nommer deux grands titres:
Persepolis de Marjanne Satrapi et L'Ascension du Haut-Mal de David
B. Ces deux BD là m'ont fait pleurer. J'étais enfermée
dans le local de compo quand j'ai terminé de lire la dernière
page, je me suis mis à pleurer comme une bonne. Je crois
que lui aussi a voulu justement d'exorciser en couchant son histoire
sur papier; ce doit être pourquoi les BD auto-biographiques
me touchent tellement; j'ai l'impression de m'identifier à
l'auteur parce que j'essaie tant bien que mal, moi aussi, de faire
de ma vie une histoire, une fiction.
J'ai déjà pensé prendre tous
mes anciens écrit, les relire et en faire une bande dessinée.
Ce serait le comble de l'égo-trip, c'est vrai, mais je
suis pas obligée de dire que c'est moi - quoi que si je
le fais anoymement, ça brise justement le piquant de savoir
que le récit découle de la réalité.
Vous avez peut-être remarqué, j'ai supprimé
tous les textes qui dataient d'avant 2004. Il va falloir que je
fasse le tri, que je les relise et que je vois ce qui est publiable
ou pas. J'ai reçu une mise en demeure bidon d'un pauvre
type qui savait pas quoi faire de ses journées, un type
que je pourrais moi-même poursuivre pour harcèlement.
Je n'ai ni le temps, ni l'énergie pour m'investir dans
une telle connerie - d'autant plus d'une poursuite éventuelle
serait totalement stupide, étant donné que j'ai
absolument tout pour gagner ma cause, et aussi parce que l'information
diffusée sur internet est t`res peu attaquable sur internet;
la jurisprudence y est trop vague. Je publierai les lettres qu'il
m'a envoyées un de ces quatre, ça découle
du pathétisme. Je l'ai laissé faire - que voulez-vous
qu'il fasse, le pauvre! - espérant qu'il se rende compte
enfin du ridicule de ses démarches. La situation ressemble
un peu à celle qui impliquait un de mes anciens profs,
sauf que dans cette affaire-là, il aurait eu raison de
me poursuivre, je crois que j,riais même jusqu'à.
Mais il ne l'a pas fait, parce qu'il a de la jugeotte, et qu'il
sait qu'il y a des meilleurs moyens pour régler des conflits,
et je le respecte pour cela.
J'ai l'impression que le mec qui voulait me poursuivre
avait cru que j'avais tout inventé ce que j'avais écrit.
Mais je n'ai fait que rapporter des faits, d'un service pourri
que j'avais eu cette journée-là dans un magasin
- témoin à l'appui, mon frère était
à côté de moi. Il n'y a donc absolument aucun
diffamation dans mes propos. Et puis, il existe une charte des
droits et libertés (sur la liberté d'expression
et liberté de presse) qui me protège à 100%...
aaah tu parles d'une niaiseries... ce magasin là est finalement
pas mal plus rempli d'absurdités que je le croyais d'abord.
Il y a plein de vols, de magouilleries dans des
grosses mégapoles, du fourrage de gens pauvres, des crimes
épouvantables, des injustices flagrantes à dénoncer,
franchement, la justice a autre chose à faire qu'à
encourager les déboires d'un parano frustré.
J'ai fait des démarches recemment pour pouvoir
faire un double-bac composition-interprétation, et je me
suis fait revirer de bord ben raide. Les deux départements
semblaient d'accord, mais l'administration de l'école m'a
clairement fait savoir que ça ne se fait pas et que ça
ne se fera jamais. Eh bien. De toute façon, j'en ai eprdu
beaucoup en piano, c'est fou... j'ai de la misère à
faire des gammes!! Je fais du deux pianos avec Alex (on a joué,
hier, dimanche, à st-laurent, une de mes compos) et il
est mille fois plus en forme pianistiquement! Ben en fait il a
toujours été très très bon, alors
faudrait pas que je me compare à ses habiletés exceptionnelles
- mais juste quand je me compare avec moi-même, il y a un
an, alors que j'apprenais la sonate de medtner et le concerto
de ravel, eh bien!! Merde!! J,ai plus la chance de pratiquer autant,
alors c'est sûr que le piano en écoppe. Mais j'aime
ça plus que jamais, non, enf ait, c'est qu'on dirait qu'avec
mes cours de compositions et mes cours d'analyse, je développe
plein de perspectives qui me donnent envie d'écrire de
la musique, et il se trouve que c'est sur le piano que je suis
le plus à l'aise. En fait, d'ici la fin de on bac, j'aimerais
écrire une sonate (de style presque symphonique) pour piano...
et en maitrise, ce serait un concerto pour piano que j'aiemrais
faire. Un truc qui ressemblerait à du prokofiev - j'aime
trop ce qu,il fait, et son langage harmonique s'apparente même
à la nouvelle vague de musique contemporaine et qui retourne
graduellement à d'anciennes valeurs... j'écoutais
ses concertos tantôt, et j'ai écouté juste
avant le concerto pour piano no2 de Jacques Hétu, et je
vous avoue que la différence est pas si nette! Je prévois
ce courant là, et je dis que c'est l'avenir, qu'on se dresse
vers cette optique.. et c'est exactement ce que j'aurais envie
de faire.
C'est vrai, j'ai l'impression que les gens en ont
vachement marre des techniques complexes à outrance, qu'on
veut revenir vers quelque chose de plus accessible, sans pourtant
retomber dans le gros romantique à pathos. J'espère
en fait que la musique dite "classique/sérieuse"
a un avenir... du moins, plus brillant que présentement.
Autant je souhaite que le monde de la BD conquiert plus de gens.
J'aime faire des parallèles entre la bande dessinée
et la composition de musique contempraine. Les deux univers ne
sont pas si éloignés que ça. Les deux manquent
de reconnaissance, mais de façon différente. Et
puis j'aime les deux, hihi!
Je vais peut-être m'inscrire encore au concours
de piano dans lequel j'avais remporté le 3e prix l'an dernier.
Je fais ça pour le fun, en fait, je suis pas vraiment sûre
de remporter quoi que ce soit, étant donné ma forme
décroissante. j'ai pensé m'inscrire avec la méditation
de Medtner et Rain Tree Sketch de Takemitsu, deux pièces
que le juge ne connaîtra pas pour sûr, alors je peux
faire toutes les fausses notes que je veux, tant que l'expression
y est. Andrée m'a plutôt conseillée de reprendre
le nocturne de Fauré de la session dernière, mais
le nocturne est connu, et puis je suis trop stressée quand
je le joue, il passe moins bien (quoi qu'il risque d'arriver la
même chose pour le Takemitsu, qui doit être joué
d'une façon super calme)... enfin, je vais en parler avec
mon prof de piano, pourquoi pas.
J'aime beaucoup prokofiev.
J'ai remis mes pages hier pour le deuxième
tome du 2SI. C'était vriament une semaine débile.
Il fallait que je compose une toune pour orchestre de chambre
(orchestre de chambre!! j'avais une semaine pour écrire
une toune pour, tenez-vous bien: flute, clarinette, hautbois,
basson, tompette, cor, trombonne, 2 violons, violoncelle, alto,
contrebasse, piano et/ou harpe!!!!!), et puis j'avais un méééga
examen en analyse du discours avec Luce Beaudet à préparer,
et j'avais aussi à préparer le concert avec Alex,
et j'avais dix pages de bande dessinée à terminer
pour la parution du 2e tome du 2SI! Tout ça en une semaine!!
( et sans compter les petits travaux hebdomadaires que j'ai à
faire dans les autres cours) Enfin, j'ai du pédaler en
masse pendant cette semaine-là, mais là, tout est
fini... il reste juste le concert de vendredi sur deux pianos
droits (grosse histoire vriament dégueue qui m'a vriament
enragée, je vous reviendrai là-dessus), et puis
voilà... aujourd'hui, j'avais une journée de congé!
Je suis allée chez le dentiste ce matin, alors j'ai eu
la gueule gelée pendant toute la journée. Alors
j'ai profité de mon après-midi pour rajouter des
dessins sur mon site et écrire ce petit cossin-là,
que je voulais écrire depuis un bout de temps. J'aurais
voulu pratiquer mon piano (apprendre la pièce de takemitsu)
mais toutes mes partitions sont dans ma case à l'université,
alors j'ai pas pu avancer aujourd'hui. Qu'importe. Ça faisait
un bon bout de temps que j'avais rien eu à faire, et que
j'étais pas coicée entre deux affaires à
faire. L'idéal, ce serait que ce soit je termine mon devoir
d'harmonie, que je commence mon devoir de contrepoint pour vendredi
(question de prendre un peu d'avance) et qu'enfin je me pratique
à construire des accords de 7e diminuées sur n'importe
quelle note pour mon cours d'analyse du discours (c'est une habileté
qu'il faut maîtriser pour entammer le prochain tronçon
du cours). Le 2e tôme du 2SI sortira au courant du mois
de février, je vous tiens au courant!
En attendant, si vous voulez commander le tome 1,
vous avez deux choix; soit m'en demander un (au cout de 5$) ou
bien allez sur le site de fichtre vous en commander un online!!
(attendez, je vous donne l'adresse: http://fichtre.qc.ca/Catalogue.asp?IDProduit=11353
(n.B. 2SI = deux semaines impécunieuses))
Vous pouvez aussi acheter le dernier cactus à
2$! Là dedans, j'ai publié ma BD de Being
at home with Jean-Luc Beaudoin: http://fichtre.qc.ca/Catalogue.asp?IDProduit=11357
C'est volontairement que je n'ai aps scanné
les dix page que j'ai faites pour le 2SI, parce que si je les
met online, on ne pourra pas les vendre, et si on les vend pas,
on pourra pas publier les prochains tômes! Ce sont des collectifs
qu'on paie à même nos poches, voyez-vous... enfin,
j'ai hâte à la sortie du tome II, va falloir que
je commence déjà à penser au tome III - j'espère
ne pas m'écoeurer de mon histoire de 50 pages, de mes personnes,
de mon style de dessin pas très aventurier... va déjà
falloir que je m'achète une nouvelle tablette de bristol,
parce que j'ai plus une feuille, et puis les crayons, et puis
le scénario à peaufiner, et puis, aë aïe
aïe, faut que j'écrive une autre toune pour mettre
dedans! Une toune pour piano quatre mains, cette fois.
C'est drôle, je me souviens que j'ai eu l'idée
de ce scénario là alors que j'étais bien
tapie dans mon brun. Je faisais de la bouffe et puis, comme ça,
j'ai eu une idée de scénario, que j'ai noté,
comme toutes les idées de bd que je note et qui ne font
jamais long feu.... mais celle-là a germé, pourquoi
elle plus que les autres? Et puis j'en ai fait mon plus gros projet
de BD jusqu'à maintenant (oui, je considère ce projet-là
comme plus gros que mon projet personnel, malgré que la
rhapsodie ait été aussi d'envergure... faudrait
que je la refasse un jour. C'est gauche, les dessins sont laids,
mais le scénario a un bon potentiel, faudrait juste que
je m'y mette, ce serait presque publiable!)
Tiens, parlant de publiable, mon frère me
disait qu'une fois finie, je devrais essayer de publier ma bd
Le Point B (c'est le titre de ma bd que je publie dans le 2SI)
quand je vais l'avoir complétée. Je ne sais pas
si elle est assez de qualité pour être publiée,
mais qu'est-ce que ce serait géant!!! Avoir une bd publiée...
wow..... être une vraie auteure de bande dessinée...
je caresse ça comme un espèce de rêve innaccessible,
mais dans le fond, c'est pas si innaccessible que ça, et
c'est ça qui me fait monter le champ au joues. C'est réalisable.
J'espère un jour en venir au même point avec la musique;
d'écrire de la musique publiable, ou jouée professionnellement
dans un concert public... ça semble tellement loin tout
ça. Est-ce que la musique est vriament plus difficile d'accès
que la bande dessinée? Eh bien, ça reste à
voir.
C'est drôle... parce que tout ce qui se passe
dans ce que j'écris pour le 2SI, toute cette histoire d'un
type qui étudie en compo à l'université,
eh bien c'est un peu ridicule parce que ça ressemble vachement
à ma propre situation. C'est pas pour rien. D'abord, on
écrit sur ce qu'on connait, et il se trouve que la composition
à l'université, c'est un milieu que je connais très
bien, évidemment. Mais c'est aussi une façon de
pouvoir ploguer des réflexions suur le compositeur versus
l'interprète, un choix que je ne suis jamais réellement
parvenue à faire - et je me débats dans cette dualité
comme dans une défaite, à savoir: la défaite
de faire un ou l'autre, la défaite de devoir choisir le
plus noble des deux. Et je ne suis toujours pas branchée.
C'est aussi une projection de mes propres fantasmes, en un certain
sens - je suis un gars, pis ya une fille super bonne, et le gars
décide de se prendre en main, d'aller vers quelque chose...
contrairement à lui, je sens que je ne vais nulle part,
ou du moins, je ne vais nulle part où j'ai franchement
décidé d'aller. Je m'y plais bien pour l'instant,
mais c'est dangeureux, parce que je redoute ce qui viendra après,
parce que tôt ou tard, il y aura un choix à faire...
et puis aussi, l'école, c'est pas éternel.
Avant de crever, je veux faire un film d'animation-opéra/comédie
musicale. Comme l'étrange noël de monsieur Jack,
mais avec mon histoire d'opéra, avec les trois soeurs
qui jouissent toutes trois de bonheurs artificiels. Mais on
dirait que mon scénario ne tient pas le coup. Il est
trop superficiel. Je ne sais pas si c'est humainement possible
de créer tout ça toute seule, je cours le risque
de me ramasser avec quelque chose qui n'est pas à la
hauteur de ce que je voudrais réellement réaliser:
un véritable chef-d'oeuvre. Enfin, on verra, j'ai encore
une cinquantaine d'année devant moi avant de commencer
à penser de m'embourber dans ce projet fou.
Je vais enfin savoir si je suis vriament lue, tiens:
Nutri-System