Hey, fuck, j'ai 20 ans, non mais vous vous rendez
compte? tous les grands compositeurs (ou presque) avaient déjà
commencé à faire des grand hits à cet âge,
me voilà rendue à 20 ans, je viens de changer de
cap mais il ne s'est pas passé grand chose, je dois avouer.
J'ai 20 ans et je n'ai pas encore vriament vécu, tiens,
ça me fait penser à une toune de Katerine. "J'ai
30 ans... aujourd'hui 8 décembre 1998... mardi..."
et il commence à énuméré la liste
des choses qu'ils n'a jamais fait à 30 ans. Je n'ai pas
la prétention de faire la même chose avec mes 20
ans, parce que j'ai encore la couche aux fesses c'est vrai; mais
quand on y pense, je suis supposée faire tout ce que le
type dit dans sa chanson entre l'âge de 20 et 30 ans..?
On dirait que c'est beaucoup de pression avoir 20 ans, parce que
tu te dis: vite, fait le plus de choses possible pendant que t'es
jeune, fais toutes les choses que t'as toujours rêvé
faire, vite avant qu'il ne soit trop tard! Mais voyez vous, j'ai
aps envie de me bousculer inutilement, mais j'ai pas envie de
m'asseoir sur mon steak non plus; je rien faire serait blasphématoire,
mais tout vouloir faire serait faux, en quelque sorte. Je ne sais
pas torp quoi faire, comme dna sla chanson de plastic Bertrand
(ou peu importe comment ça s'écrit): j'ai 20 ans,
qu'est-ce que je fais? qu'est-ce que je fais? Je m'arrête
ou je continue?
Je repense souvent à une pub que j'avais
vu à la télé il y a quelques années,
je crois que c'était une pub de la banque nationale. Il
y avait une série de eprsonne qui disaient "j'aurais
jamais pensé qu'un jour je serais..." bla bla. Comme
il y a un type qui disait que jamais il n'aurait pensé
qu'un jour qui cultiverait les orchidées. Je ne me souvient
plus de ce que disaient les autres, mais c'était du genre
"jamais je n'aurais pensé qu'un jour j'éleverais
des autruches". Et le slogan final, c'était "Il
faut penser autrement".
Je crois que c'est une pub qui m'a marqué.
Je ne vais pas m'ouvrir un compte à la banque nationale
pour autant (en fait, je ne me souvient même pas si c'était
bien cette banque là), mais ça fait réfléchir...
parce que c'est drôle, j'aurais jamais pensé étudier
en musique au cégep, et c'est vrai; toute ma vie, j'ai
voulu aller dans le théâtre ou bien dans le dessin
animé, ça fait vraiment pas longtemps que j'ai songé
à aller en musique.. J'y avais songé un peu en secondaire
5, mais c'était mon quatrième choix!! Bien des choses,
bien des domaines passaient avant ça, et aujourd'hui encore,
je me demande si je suis vriament au bon endroit; peut-être
n'est-ce qu'un coup de tête passager, un trip comme mon
trip sur Sailor Saturn, je n'en sais rien, je n'ai aucune idée
de ce que l'avenir me réserve; combien de fois vais-je
changer encore d'idée? Et je ne sais pas non plus si dans
cinq ans je vais me dire un autre "j'aurais jamais pensé"
part rapport à ma situation, ce qui a justement la conséquence
de facilement remettre en question ce que je prends pour acquis.
Je m'en remets remet donc à la chute, c'est à dire
le "il faut penser autrement" afin de m'ouvrir plus
de portes; et si je m'en allais en beaux-arts à l'université?
Et si je déménageait en europe pendant une couple
d'année? Et si je m'embarquait dnas quelque chose que je
n'ai même jamais imaginé? Je n'ai jamais été
attirée par l'amérique du sud; si j'allais y vivre
pendant un bout de temps? Je n'ai même jamais envisagé
de prendre une année sabatique entre mon cégep et
l'université pour travailler et me faire des sous... et
puis je m'intéresse à la photographie, pourquoi
ne pas faire un dec à-dedans, même si c'est juste
un petit trip? Et si je réessayais en dessin animé
au cégep du vieux? Il faut penser autrement... Ouah...
des tylénols, vite.
**
MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE c'est quoi ça!!!
Je dors plus, j'ai jamais été aussi constipée,
c'est débile, ça me sors par les oreilles, en fait,
je crois que j'ai enfin compris pourquoi j'écrivais toujours
des trucs sur mon site: ça me permettais de dormir!!! Bâtard!!!
Tout ce que je ne couche pas sur papier, tout ce que je ne rends
pas officiellement inaltérable en l'uplodant sur un site,
ça me brûle les temps en troisième degré,
non mais je veux dire... ça me reste dans le crâne,
ça débite un espèce de monologue qui finit
plus et ça m'empêche de dormir! Je me demande même
des fois si je ne souffre pas de schizophrénie, c'est vachement
désagréable! Et puis ça fait des gros bouchons,
des gros caillots, ça me bouffe des heures de sommeil et
je ne suis plus capable de fonctionner comme il faut! C'était
débile de supprimer cette section de mon site. En fait,
c'était pas si débile, parce que je ne pense pas
que je vais remettre les textes en archive, e tje crois que je
vais précéder d'une façon différente,
c'est à dire ne publier qu'ub texte à la fois sans
avoir accès aux autres ou quelque chose du genre. Je ne
veux pas faire les mêmes erreurs, c'est juste trop con.
En fait, La principale raison pourquoi j'avais décidé
de supprimer les blablas, c'est à cause de ce que Madeleine
m'a dit, à un moment donné, en plein milieu de la
session. C'était vers la fin novembre, peut-être,
on était assis face à face dans le local de deux
piano, et elle décide de m'avouer, au bas mot, que plein
de gens ont de la misère a s'entretenir avec moi, qu'ils
me fuient littéralement parce que je blesse tout le monde
- oui, oui, tout le monde, aprce que quand je lui ai demandé
qui ça touchait, elle a dit vriament tout le monde,
alors je dois avoir de vriament tres graves problèmes socio-affectifs,
faut croire. Elle en est même venue jusqu'à dire
qu'ils faisaient des petites réunions dans mon dos pour
essayer de régler mon cas. Il y a pas de mot pour décrire
ce que j'en pense. Sur le coup, j'ai juste fais "ah",
et je me suis dit coudonc, je dois être vraiment une mauvaise
personne. et pendant le reste de la session, j'ai décidé
de me taire.Pas de m'effacer dans un coin, mais juste de plus
rien dire qui pourrait être tant soit peu choquant ou je
sais pas. Et aujourd'hui, quand j'y pense, je trouve ça
carrément choquant, et même absolument dégueulasse,
c'est à croire que ces 'réunions' prenaient pour
acquis que leur façon de vivre était mieux que n'importe
qui d'autre?? Quand j'y pense aujourd'hui, j'ai juste envie de
peter une vitre ou de casser quelque chose. La session dernière
ne fut pas très rose, je dois l'avouer.
Tiens, bilan de la session: j'apprends des pièces
que j'aime plus ou moins, je perds des amis, je m'éloigne
de ma famille, je perds mon partenaire de deux pianos, tout le
monde autours de moi pète sa coche, j'ai de la misère
à faire de l'électro-acoustique, on a un prof de
techno à chier, je botche tous mes travaux et examens,
j'en ai ras le cul de tout, et toc. si Madeleine ne m'avait rien
dit, j'aurais probablement passé une belle session, ou
du moins, moins moche qu'elle ne le fut, parce que j'aurais pas
eu d'écran noir devant les yeux. Heureusement qu'il y a
eu alexandre avec la chasse au trésor et les activités
de noël, son positivisme est contagieux.
En fait, une chance qu'il y a eu la chorale de noël,
je crois que c'est justement ça qui a sauvé toute
la période des fêtes; je crois que ça faisais
longtemps que j'avais pas autant apprécié le temps
de noël. C'est qu'on est allé chanté, à
trois reprises, dans le métro (ainsi que dans une résidence
de personnes agées), et non seulement j'adore chanter,
mais j'étais avec des gens qui adoraient aussi chanter
(bon, peut-être qu'ils n'adoraient pas ça, mais ils
ne détestaient pas en tout cas!), et je trouve ça
fantastique d'être avec, de cotôyer des musiciens!
Il y a des jours où j'aiemrais aller étudier dnas
les beaux-arts ou dans le théâtre juste pour me confirmer
que la musique, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux. J'ai malheureusement
pas assez d'une vie pour un tel dessein, mais bon... je peux parler
d'après l'expérience que j'ai dan les autres arts:
il n'y a rien qui égale la musique, parce que c'est trop
abstrait, et c'est tellement abstrait que ça en fait quelque
chose d'extrêmement plus complexe que n'importe quoi d'autre.
Comment des agencements de sons, de fréquences, de vibrations
d'air bâtardes peuvent-ils être aussi puissants???
j'en ai aucune espèce d'idée, vraiment, et c'est
peut-être ce petit côté mystique qui amène
tout sa métaphysique imposante et grandiloquente (ahah
je m'amuse à foutre des gros mots un peu partout), enfin
bref, c'est difficile la musique... non, attendez, je corrige
mon tir: jouer de la musique, c'est pas vriament compliqué,
mais en écrire, en créer soi-même, partir
de rien et produire de la musique, c'est... comment dire... un
acte divin, surement.
enfin, tout ça pour dire que j'ai aaaaadoré
chanter dans le métro avec mes potes, et c'est peut-être
ça qui a un peu gâché mon jour de l'an. Revenir
à longueuil pour les fêtes, c'était bien;
revenir s'installer à la maison après avoir vécu
toute seule pendant une couple de mois, c'est plutôt chouette
(mais sans abus; je suis restée deux semaines à
longueuil, et même si j'ai apprécié, je commençais
à avoir hâte de revenir vers la fin - je ne sais
pas comment je vais faire pour revenir chez papa l'an prochain
avec l'université... cette pensé me fait attrocement
mal, alors je préfère ne plus y penser), j'ai été
très vedge, mais sans me sentir couplable de l'être,
pour la première fois depuis des lustres (parce qu'avant,
à chaque fois que je ne faisais rien, j'avais l'impression
de perdre mon temps). Mes journées, c'était le réveil
vers 10h30, un petit café sur le piano, aller à
l'ordinateur, regarder des films, regarder la télé,
regarder astérix et lucky luke (comme à chaque année),
lire des bandes dessinées, retourner au piano, flâner,
ne rien faire... mmm.. et même si je n'ai pas fait grand
chose pendant cette période, j'ai quand même beaucoup
avancé dans l'apprentissage de mes pieces de piano pour
la prochaine session, alors même si j'ai perdu mon temps,
je ne l'ai même pas perdu! C'est spur que je m'étais
fait une liste de toutes les choses que j'avais à faire
durant les vacances, et c'est sûr que j'ai rien fait du
tout, mais je suis heureuse de n'avoir rien fait, c'est une libération,
je vous dis pas.
Mmmm... c'est peut-être un peu con, finalement,
d'avoir rien fait, parce que j'aurais dû travailler. au
moment où j'écris ces lignes, je suis bien, je suis
heureuse, tout va bien, en fait, la seule chose qui va plus ou
moins bien, ce sont mes finances - et c'est vriament une maigre
soucis, si vous voulez mon avis. Je suis débarassée
des bébittes noires qui me suivent partout, je ne sais
pas pour combien de temps, mais j'en profite le temps que ça
dure. Je voulais aller porter des Cv demain dans des commensals
à montréal, pour être à la caisse ou
bien pour débarrasser les tables. j'ai pas vriament envie
de travailler, mais j'ai rudement besoin d'argent; je dois au
moins survivre jusqu'au mois de mai mais il ne me reste des sous
que pour jusqu'au mois de mars environs. J'ai eu l'idée
d'emprunter de l'argent à mon père et de lui rembourser
cet été quand je vais travailler, mais si je fais
ça, si je m'endette, je vais anéantir mes chances
de rester en appartement l'an prochain, et ça, c'est pas
une option que je souhaite particulièrement.
Le party du jour de l'an... eh bien, j'avais envie
de voir le monde du cégep... j'avais passé du bon
temps avec eux... mais j'avais uassi envie de revoir mes amis
du secondaire, c'est sûr, je ne les vois tellement pas souvent!!
Je m'y suis pris vraiment vraiment à la dernière
minute pour la boume du jour de l'an, j'ai appelé plein
de gens, et à mon grand dépit, la plupart des gens
que j'avais vriament envie de voir n'étaient pas là
ou bien ne pouvaient pas venir. Résultat: quelque chose
manquait... quelque chose d'énorme, en fait. De plus, la
musique n'avait rien à voir avec la musique traditionelle
du jour de l'an (du vian, du brel, du m, du louise attaque, total
eclipse of the heart, enfin, vous savez, ce genre de vieux hit
qui soulevait toujours les partys au secondaire), il y avait des
gens chez moi que je ne connaissais pas, j'ai faillit être
déficitaire (je l'ai échappé belle, en fait,
de justesse, grâce à cette bande de joyeux lurons
du secondaire qui étaient un an plus vieux que nous), c'était
un mix bizarre de différents ghettos. j'ai eu du plaisir,
c'est vrai, je ne peux pas dire le contraire!! Et je ne suis pas
la seule, plusieurs personnes ont eu du plaisir, mais ce n'était
pas une fête du jour de l'an, voilà. Et puis j'ai
peut-être inconsciemment comparé l'ambience disparate
du 31 décembre avec l'ambiance particulière et homogène
qui flottait quand on chantait des tounes de noël. Enfin...
enfin... je ne sais pas si je vais refaire ça l'an prochain...
je ne sais pas non plus avec qui je passerai le jour de l'an;
le monde du secondaire ou le monde du cégep? j'avais tellement
envie de voir mes potes musiciens... et puis avec le temps, les
gens vieillissent, une bonne couple sont maintenant universitaires..
et puis.. baaaaaaah! pas de nostalgie, c'est médiocre et
poison.
Ensuite, ça a été mon anniversaire.
Je déteste mon anniversaire, je crois que c'est le pire
jour de l'année. En fait, c'est le seul jour dans l'année
que je n'aime pas. Là, en plus, j'avais 20 ans, c'est doublement
assomant. j'ai passé la journée à ruminer,
je ne me souvient plus trop ce que j'ai fait, je crois que j'ai
écouté la télé, en fait, je n'ai rien
fait de la journée, j'avais aps envie non plus. j'ai reçu
quelques téléphones de bonne fête (ya Madeleine
qui m'a appelé et puis Caro, et Jasmine aussi, qui m'a
téléphonée d'angleterre!!!!), mais j'ai quand
même passé une sale journée, et pour souper,
on est tous allés chez maman manger des artichauts et des
sushis avec du saké, c'était chouette, et le soir,
parce que c'était un vendredi, je suis allée à
mon frère à un pizza longueuil avec les copains
de l'atelier de bande dessinée, mon frère m'a payé
les bâtonnets de fromages parce que c'était ma fête,
et il en a informé les autres aussi, et quand on est rentrés
mon frère a fait un lift à plein de monde, il est
allé me reconduire chez nous, mais Annie était resté
dans le char. Je suis débarqué, et ils sont repartis.
Le lendemain, mon frère avait une blonde.
J'arrive pas à y croire. J'ai passé
une dure journée et elle s'est terminé par la création
d'un couple. Mon frère en couple. C'est plutôt difficile
à prendre. Je n'enr eviens pas. Mon frère en couple.
C'est peut-être incompréhensible pour vous, ce l'est
un peu pour moi; voyez-vous, mon frère, c'est mon alter-ego,
c'est le master dont je ne suis qu'une pâle copie, on est
pareils, on pense pareil, on aime les même choses, on est
complémentaire, on se comprend tout le temps, on dit souvent
les mêmes choses en même temps, mon frère,
c'es tla personne la plus extraordinaire sur terre, c'est l'être
vivant que je chéris le plus au monde, c'est la personne
qui compte le plus à mes yeux, c'est ni plus ni moins qu'une
de mes raisons de vivre (et je n'exagère pas; si j'ai été
proche de me jeter devant un char la journée ou Madeleine
m'a fait son beau speech en novembre dernier, et pour toutes les
fois où j'en ai vachement eu marre de la vie, c'est la
pensée de mon frère, de son existance qui m'a sauvée),
mon frère, je l'aime plus que tout, c'est l'homme de ma
vie et personne ne le remplacera jamais.
Ma première réaction quand j'ai su
qu'il sortait avec Annie (qui est, soit dit en passant, ma soeur
extra-terreste qui pue), ça a été d'être
super heureuse, enfin, joyeuse, contente que ça arrive,
parce qu j'aime bien Annie et j'avais déjà songé
les voir ensemble (le matin même dans ma douche, d'ailleurs,
hasard troublant), mais c'est quand j'ai réalisé,
ou du moins, que j'ai commencé à réaliser
(parce que je ne le réalise aps encore tout à fait)
que mon frère était en couple que ça a été
plutôt dur. En fait, ça me terrorise. Je ne sais
pas si c'est parce que j'ai le sentiment d'avoir perdu l'exclusivité
sur la personne que j'aime le plus au monde, je ne sais pas si
c'est parce qu'on est tellement pareils l'un et l'autre et ça
me choque de le savoir en couple, mais en tout cas ça me
terrorise vraiment.
J'en reviens à mon "il faut penser autrement".
Mon frère et moi sommes des célibataires nés,
et on a tous les deux conclus qu'ils fallait trouver le bonheur
ailleurs, que ce n'était justement pas une nécessité
pour être heureux, même que c'est malsain de se trouver
heureux uniquement que par le couple. En fait, je crois que c'est
son cas aussi, j'en avais conclu que j'étais un cas perdu,
que jamais je ne serais en couple, et qu'il me fallait à
tout prix chercher un autre moyen pour me rendre heureuse, même
au prix de se détourner des conventions sociales (qui veulent
que le couple prospère soit synonyme de vie réussie),
mais voilà que ça me tombe en pleine face... non,
on n'est peut-être pas des cas perdus... enfin, lui pas...
donc moi non plus, necessairement, parce qu'il est l'inlassable
miroir de ce qui peut ou va m'arriver. Comme il m'avait dit lui-même,
je me suis déjà imaginée en couple, mais
pas étant en amour, parce que cet adjectif ne me revient
pas, parce que "être en amour" ça me pue
au nez, c'est gamin et c'est seulement une convention, c'est pas
quelque chose qu'on choisi délibérément et
c'est pour ça je crois que ça me dégoute
autant. C'est aussi que je vois que la plupart des gens qui sont
"en amour" comme on dit agissent souvent comme des cons..
non, aps comme des cons, mais comme la crème de l'égo-centrisme,
et c'est le genre de chose qui me répugne. Je trouve qu'une
telle attitude est anti-humaniste, alors dès lors j'en
conclue que le couple égo-centrique est une atteinte à
l'humaniste lui-même.
Mais.
Mais mon frère est en couple, il est en couple
avec Annie, et j'ai même pas besoin de les voir pour savoir
à quoi ils rssemblent. Je les respecte, je vois ce qu'ils
sont, je trouve ça beau. Je n'ai pas le choix de trouve
rça beau parce que c'est mon frère et je sais qu'il
fait la bonne chose, et je sais que ce qu'il fait, c'est ce que
j'aurais fait moi-même. Voilà, c'est l'oportunité
du couple, parce que ça peut être beau, je crois
maintenant que ça peut être beau, et peut-être
que je ne l'aurais jamais cru avant. Il faut penser autrement.
Oui mais m'empêche que ça me terrorise
quand même, parce que tu fond de moi-même peut-être
qu'après tout je les envie, et puis peut-être que
j'emmerde tout le monde de pouvoir se trouver heureux auprès
d'une tierce partie, et peut-être aussi, qui sait, ce n'est
que le résultat des dites conventions coupliales, qui je
puis me permettre d'inventer des mots pour le besoin de la cause.
Je vais m'y faire, faut croire... c'est dur à prendre,
c'est un gros coup que je reçois sur ma propre existance,
même s'il s'agit de celle de mon frère, mais de toute
façon, c'est du pareil au même, parce qu'on est trop
pareils.
J'ai 20 ans, je joue du piano, mon frère
est en couple, eh bien voilà. Ça fait tout drôle.
Enfin, pour l'nistant, je vais me contenter de continuer à
jouer du piano, parce que c'est ce que j'aime le plus faire présentement,
en fait, je crois que je préfère jouer du piano
que de composer de la musique. Je me demande pourquoi je veux
aller en compo à l'université. non, en fait, je
sais pourquoi, c'est que composer est plus difficile, et peut-être
plus prestigieux, mais c'est pas pour le prestige, c'est pour
la création, car je trouve que jouer d la musique sans
en composer, c'est une déséquillibre, c'est une
litige, c'est presque un non-sens, comme quelqu'un qui écoute
la télé en se bouchant les oreilles.
Pourquoi est-ce que je veux aller en composition?
C'est une idée débile. Si seulement j'étais
capable de penser autrement...
Penser
autrement, hihihi! Celle-ci date du 16 aout 2000