Ah,
j'ai envie de faire une bande dessinée avec des crayons
feutres... j'ai envie de faire un dessin en couleur, mais pas
seulement ça; j'ai envie d'enfin faire un design qui
botte des derrières pour mon site. Ah!! Voilà,
je viens de trouver.
Avant-hier,
je suis allée chez Nathalie, et j'ai acheté un
magasine Adorable. Ça me manquait, ces petites revues
pour adolescentes attardées. j'ai été très
déçue par contre par les images de mode, c'est
toujours ma section préférée, et je dois
avouer que c'est vachement laid. Je suis retournée dernièrement
sur le site de FSC et de quelques autres artistes online, en
faisant ma page d'hyperlien dans mon nouveau site (merde, j'ai
travaillé vachment fort là-dessus ces derniers
temps! Du non stop, du travail intensif, j'aimerais seulement
trouver un design quécasse qui pourrait rivaliser ave
cmon contenu, si rivalité il y a), ça m'a redonné
le gout de dessiner. J'ai aussi écouter beaucoup de musique,
qui m'a donné le goût d'en composer - il faudrait
bien que je termine mes variations sur un thème de Pag....
ah mere, à mon âge, Rachmaninoff composait son
premier concerto pour piano... c'est malade... non, en fait,
c'est tellement triste!!
Chez
Nathalie... c'était bizarre. J'y suis allée en
étant vriament malade; j'avais la gorge en feu et un
mal de tête à faire s'écrouler l'empire
de Rome trois fois. Bon, ok, peut-être pas autant, mais
le point à retenir est que j'avais vraiment mal au crâne.
J'arrive là-bas en char et aussitôt, Aude me refile
un de ces comprimés de Tylénol extra-fort pour
sinus ou je sais pas, vous savez, ceux qui ne sont pas supposés
donner de somnolences. Eh ben moi, ça m'a assomé!
o_O;; C'était encore très séparé,
les gens du cégep et les gens de l'inter (il y avait
des copains de cégep à nathalie, du monde en arts
à édouard-monpetit), c'est à croire que
ce genre de truc ne peut pas se mélanger. c'est une des
principales raisons pourquoi je n'ai invité personne
de musique à ma boume du jour de l'an. c'est sûr
que j'aurais voulu, j'aurais tellement voulu les voir autant
eux autres que mes amis du secondaire... Seulement, le monde
de l'EEI, je ne les vois jamais, et puis je ne saurais pas où
me mettre entre les deux mondes. Je stresserais bien trop à
savoir si les deux tas se fusionneraient... Enfin, je m'ennuie
beaucoup du onde du cégep - ben oui, déjà
- e j'ai hâte de retourner à l'école pour
faire pelin de bonhommes de neige dans le terrain de soccer
en face du pavillon E.
J'ai
revu Nico, ça faisait un bail. j'ai été
surprise, il avait l'air d'être très content de
me revoir. Il avait l'air gelé/saoul/ché pas quoi
(on sait jamais avec Nico) et pendant un instant, il m'a manqué.
Ouais, vous avez bien lu; je m'ennuie un peu du temps d'art
et lettre, où est-ce que j'avais plein de cours avec
Nico et Félix, où est-ce que je me ramassais toujours
à l'exode à tricoter et à dessiner... Depuis
que je suis en musique, je ne dessine presque plus. Je me souviens
que je voyais toujours des gens lorsque j'étais assise
au café, c'était chouette; et on avait aussi notre
émission de radio, avec Ariane, où on faisait
jouer de la musique classique - ce qui faisait fuir les gens
du café!! Enfin, c'était hyper différent
de St-Laurent, beaucoup plus impersonnel (ma foi! Tu rentrais
là-dedans et t'étais un pauvre numéro)
et moins 'trippe de gang' comme à st-lo. Somme toute,
St-Lo c'est mieux, sous tous les aspects, mais je m'ennuie quand
même un peu de Nico et de l'Exode... Je me souviens très
bien que je détestais ça à mourir, que
je priais le seigneur pour que le temps passe plus vite, que
je trouvais tout de ma vie et de cette école à
chier! Mais... bon... faut croire que j'ai quand même
eu du bon temps. ^_^
J'ai
fait l'épicerie aujourd'hui pour la boume de demain.
Vous savez, j'ai vriament rien à dire ce soir. Je le
savais déjà lorsque j'ai ouvert Dreamweaver...
que j'aurais rien à dire. Je suis lasse. (hey, je me
demande si ça se dit, lasse. Je sais que 'las' c'est
au masculin, mais 'lasse' au féminin, mais...
oh,
je vous laisse, il y a 'la vita e bela' à artv et 'à
l'ombre de shawshank (la version doublée en france, beurk)
à radio-canada. Bis!
****
(plus tard)
Je
viens d'écrire un e-mail à Madeleine, j'aimerais
vous faire part d'une partie... c'est que ça me démange
depuis quelques temps, et là je l'ai mis sur papier.
Pas tout à fait comme je veux, mais je sens que je me
rapproche de ce que je veux dire.. Alors voilà: (à
Madeleine)
Je trouve ta résolution d'anéantir ton pessimisme
d'une noblesse incroyable, et crois-moi, je suis à ton
entière disposition pour t'épauler dans ton projet!!
ah, si je peux faire quoi que ce soit pour toi, j'aimerais vriament
t'aider!!! Tu dis par exemple que ton aura négatif est
lourd pour le monde autour de toi. Je te le concède,
tu as raison; seulement, si tu pars avec l'idée que tu
dois changer pour les autres, tu ne changeras probablement pas.
Il faudrait que tu prennes ta résolution pour toi-même,
pour que tu deviennes plus heureuse -toi-... Tu sais, des analyses
qui durent des pages et des pages, moi je suis prête à
tout t'entendre et à t'aider à classer ce qui
est bon de ce qui ne l'est pas. Mon prof de philo l'a dit, je
l'ai dit et tu l'a toi-même approuvé: quand on
essaie d'analyser tout seul, on tourne en rond... mais enfin,
madeleine, tu dis que si tu ne fais rien, tu vas continuer à
ne rien offrir aux gens... permets-moi de te contredire ici.
Tu crois que présentement, tu n'as rien à offrir
aux gens? Madeleine, tu es aveugle ou quoi!!! Tu ne vois pas
tout ce que tu m'offres? Concrètement, il y a le bitching
brillant que tu m'as offert sur mon saint-saens et sur on benjamin
(ça m'a renversé!!), et puis il y a la traduction,
et plus abstraitement, il y a ton appui et ta présence
- tu te rends seulement compte que tu es, avec éric,
une des deux seules personnes du cégep avec qui j'ai
gardé contact? et avec éric, c'est vriament que
superficiel, rien à voir avec ma relation que j'ai avec
toi -, il y a ton espèce de... comment dirais-je? une
espèce de soif de savoir, une passion, quoi, mais pas
une passion parce que tu es capable de la dominer. Enfin, tout
ça pour dire que tu as plein de choses à offrir,
et que c'est totalement faux de croire le contraire. Je l'ai
déjà écrit d'ailleurs, c'est un peu grâce
à toi (t'as fait le déclic) si j'ai fait un ménage
de ma vie et que je me sens tellement mieux aujourd'hui... Alors
tranforme-toi en personne positive!
J'ai commencé à lire l'existentialisme est un
humanisme, de Sartre... Devient existentialiste, il n'y a rien
de plus beau! (ou presque; il y a quelques point avec lesquels
j'ai un peu de réticences..)
[début de la citation]
Vas-y, dis-le ce qui te trotte dans la tête à
propos de mon blabla, vas-y, je n'attends que ça; je
n'attends en fait que de lire ce que tu vas me dire et pouvoir
te répondre que tu as tort pour telle et telle raison.
C'est toi-même qui te sous-estime, c'est pas moi qui te
sur-estime. Et puis écoutes bien ça; selon sartre,
tu n'es pas autre chose que ce que les autres pense de toi.
Le reste, c'est du vent, de la poussière; ce que tu penses
de toi-même ne compte ême pas. Alors étant
donné que l'opinion que j'ai de toi est déjà
tout forgé dans ma tête et que tu n'arriveras pas
à me convicnre du contraire, eh bien le sort en est jeté!
Tu n'as même pas le choix, tu ne peux même pas affirmer
que je sur-estime: tu es exactement ce que je pense de toi.
Et si tu veux mon avis, c'est à ton avantage.. ^_- mais
enfin, c'est selon sartre, je ne sais pas ce que tu penses de
lui... mais étant donné que je suis une de ses
fidèles (avec quelques petites variations), eh bien pour
moi, c'est déjà réglé d'avance;
tu es ainsi, et j'ai la juste opinion de toi, comme tu as la
juste opinion de moi. Sartre dis que tu si crois que l'autre
en face de toi ne te considère pas comme tu es vriament,
il faut que tu lui prouves ce que tu es en faisant des actes
qui feront changer chez lui l'opinion qu'il a de toi pour ainsi
changer ta définition de toi-même... il est cool,
sartre.
Bon, bon, alors tu es contre l'idée que je sois irréprochable?
Tu me repproches d'être irréprochable, alors! ^_-
Nan, t'inquiète pas pour les "sacrifices" que
tu as nommé pour réussir à le devenir..
j'ai dans l'idée que toute action justifiée ne
peut pas être repprochable, et selon moi, les actions
qui iraient à l'encontre de ma nature ou de ce que qui
me définis agierait comme un repproche... euh... c'est
pas clair, je sais... Tu dis que tu es contre le fait que tout
le monde soit irréprochable. Je ne crois aps être
d'accord. Si tout le monde devenaient du jour au lendemain irréprochable,
on aurait plus jamais de quoi à se repprocher, ce serait
la fin des conflits... tu ne trouves pas? Et tu parles des gens
qui sont intimidants... ah, ça, être intimidant,
c'est loin de mon objectif, tu sais... on pourrait me repprocher
de l'être, alors je ne dois absolument pas l'être.
Ma façon de ne pas l'être, c'est d'être le
plus sociable possible et essayer d'être généreuse
de personne.. c'est une attitude à dopter, quoi, face
aux nouvelles et vieilles rencontres. Je ne réfléchissais
jamais vriament en profondeur sur mes actes avant, tu sais..
j'agissais comme je pensais que c'était mieux. J'ai acquis,
si je peux l'Appeler ainsi, la 'conscience de l'autre' lorsque
j'étais en secondaire deux, ce qui est, à mon
sens, extrêmement tard... tu te rends compte? je me suis
apperçue qu'il y avait d'autre monde sur terre que moi
qu'en secondaire deux!!
S'en rendre compte, c'est un, et pouvoir jouer avec ça,
c'est deux... le meilleur moyen d'optimiser sa vie, selon moi,
c'est d'utiliser les autres comme faire-valoir! Je sais que
ça sonne creux, que ça a l'air débile et
vriament égo-centrique, mais quand on y réfléchit,
quand on fait un synthèse de ce que je crois, ça
en revient à peu près à ça. Les
autres autour de toi ne sont en fait qu'un faire-valoir de ta
propre vie (je cherche un synonyme de faire-valoir, je ne suis
pas sûre que tu connaisse ce mot... mais je n'en trouve
pas... désolée.. -_-), alors tu dois pouvoir faire
en sorte que c'est par le biais de tes proches que tu devient
le plus heureux possible, et ce par des chemins que tu pré-détermine
à l'avance. Plus tu prends soin des autres, plus tu prends
soin de toi-même. Mais attention, tu dois prendre soin
des autres dans l'unique but de te rendre heureuse toi-même;
si tu quittes ce but, tu devient quelqu'un qui vit pour les
autres plutôt que pour toi-même, et tu commenceras
probablement à avoir une mauvaise idée de toi
(même si elle ne correspond pas à celle que les
autres ont de toi. Tu seras entourée, mais malheureuse...).
C'est bizarre... j'écris tout ça, mais je m'imagine
ce que tu pourrais penser ce que je viens d'écrire. il
y a plein d'interprétations possible à ce que
je viens d'écrire, et je n'ai pas l'impression que j'ai
été très fidèle à ce que
je pense vraiment... non, ce n'est pas une invitation à
l'égo-centrisme dégueu comme on en a l'image...
c'est une invitation à l'égo-centrisme intelligent,
celui qui rend le monde meilleur... pouah, c'est tellement prétentieux
de dire ça, je devrais trouver des meilleures tournures
de phrases pour le dire. Mais je sais que tu ne vas pas penser
ça de moi (enfin j'espère) alors je tente le coup
de ne pas trouver une autre tournure de phrase. Je veux rendre
le monde meilleur, c'est tout!!!
Beethoven était peut-être un génie, mais
il était malheureux; je n'ai donc rien à envier
de Beethoven. On n'a seulement qu'une vie, alors autant la rendre
la plus vivable possible.
[fin de la citation]
Voilà... c'est tout. Fallait que ça voie le jour,
plus de chair viendra éventuellement.