Ce matin, un dimanche, je me suis réveillée
avec l'envie de briser de quoi, de garocher quelque chose au
bout de mes bras. À la place, je me suis coupé
les cheveux. De plusieurs centimètres; je les avait presqu'aux
fesse, et là, ils m'arrivent aux épaules. Ça
fait un choc, quand même, plus à moi qu'aux autres;
je ne fais plus que deux tours d'élastique sur mes tresses,
à la place de quatre. j'ai besoin de 2 fois moins de
shampoing. Ça prend à peine deux secondes me brosser
les cheveux, et à peine une et demie pour me faire des
tresses. Économie de temps énorme, je vous le
concède, mais c'est quand même un choc, je ne peux
plus pendre mes bras après mes cheveux, je ne peux plus
me faire de moustache avec mes tresses, je ne peux plus faire
de noeuds dedans. Mon cousin a fait deux tentatives de suicide
avec un couteau en plastique, j'ai mal aux doigts parce que
je me ronge trop les ongles. C'est vraiment con, ça.
Tu parles. Je suis incapable d'arrêter de me les ronger,
même si ça me fait mal, même si ça
saigne; la plupart du temps, je ne me rend même pas compte
que mes doigts sont dans ma bouche, et même si ça
fait mal, je veux absolument finir ma besogne. Je veux un ongle
rongé parfaitement, voyez-vous. J'enlève tous
les bouts qui dépassent, mais en en créant d'autres.
Mauvaise idée.
Je viens juste de terminer de regarder
la série Cowboy Bebop, un dessin animé japonais
que Seppe m'a prêté. C'était frustrant.
C'était très divertissant, meilleur que la moyenne
des dessins animés japonais, mais c'était quand
même très frustrant, cette fin, et les millions
de trucs qui restent inexpliqués ou bien pas très
clairs. J'ai lu dernièrement Huis Clos de Sartre, et
j'ai lu aussi Les mouches. J'ai vraiment adoré Les mouches.
J'ai prêté le livre à Madeleine pour qu'elle
le lise. J'ai fait découvrir Medtner à Madeleine
et à Marie-Eve. Les deux ont vriament aimé, et
je suis contente, car j'adore Medtner. C'est, je crois, mon
compositeur préféré du moment. l'ordinateur
de mon frère a grillé, il a tout perdu sur son
disque dur. Il était dévasté. j'ai hérité
de sa tablette graphique en attendant qu'il s'en achète
un autre. J'ai les cheveux courts, ça fait bizarre.
Dites-moi donc, vous... Vous trouvez pas que c'est compliqué,
parfois, la vie? c'est vrai, ça peut se résumer
à: écouter du medtner, jouer du piano, dessiner
de temps en temps, avoir du plaisir avec des copains... c'est
vrai qu'on peut la garder très simple sa vie, et ne pas
s'en faire. Seulement, je ne veux pas d'une vie simple. Ce genre
de simplicité ne me plaît pas. C'est un peu de
comparer le fait d'aller voir une bonne pièce de théâtre
avec la possibilité de jouer soi-même dedans. C'est
bien voir une pièce de théâtre, mais c'est
encore mieux jouer dedans, c'est plus intense; seulement, on
n'a pas le risque de se péter la gueule quand on est
spectateur. Eh bien il se trouve que j'ai décidé
d'avoir une vie, de la construire moi-même, de ne pas
m'asseoir pour la regarder, quoi. Je me suis impliquée
dans mille projets et je vis plus à fond mes relations
interpersonnelles. C'est un peu ma façon de me construire
moi-même, d'exister, quoi.
Seulement, en essayant d'aider quelqu'un, j'ai involontairement
blessé ce quelqu'un... Involontairement... le mot involontairement
me pue au nez, comme si je n'avais aucun pouvoir sur ce genre
de situation. "Involontairement". Fuck. Je ne me suis
aps rendue compte, mais j'ai comme blessé quelqu'un vriament
beaucoup, et la blessure a eu le temps de mûrir parce
que je ne l'ai su que quelques semaines plus tard. Je ne peux
pas comprendre, je n'arrive pas à saisir, je ne sais
pas trop quoi faire... La personne m'a mal interprétée,
en fait, elle a cru le contraire de mes intentions, alors euh...
merde, je suis fourrée. En fait, c'est un peu plus complexe
que ça au bout du compte, parce que ça implique
plusieurs autres facteurs, mais ce que j'enr etiens principalement,
c'est que les actes involontaires existent. Maintenant, faut
absolument que je me penche sur ces actes involontaires pour
pouvoir y trouver une solution... au plus criss à part
de ça. Je n'ai besoin que d'un peu de recul, je ne pux
aps réagir présentement, je suis trop sous le
choc. Je n'ai comme pas envie de parler ou même d'y réfléchir.
Et je suis tellement fatiguée ces temps-ci que ça
n'aide pas.
** (deux jours plus tard, le 29 janvier)
Tiens, j'avais oublier de termienr cette page-là. Tiens
tiens. C'est drôle, je vois mon compteur sur mon index
de départ augmenter vraiment beaucoup à chaque
jour... je me demande vraiment qui sont toutes ces personnes
qui vont voir mon site. (ça me fait l'effet d'une supplication
implicite... ça me dit un peu: "vite, écris
quelque chose de nouveau!" tandis que je suis plutôt
lasse.) Il y a probablement une bonne partie qui sont des anglophones
frustrés, qui veulent voir des dessins et qui arrivent
nez à nez avec un maudit site francophone... La galle
pour eux. Je m'en balance de ces gens-là; pourquoi? Parce
qu'il ne peuvent pas arriver au substenciel de ce site, le vrai
contenu, c'est-à-dire, ces bla-bla. C'est vrai, quoi,
à part cette section, mon site est pas mal vide... Le
il sera moins lorsque je continuerai la section sur les compositeurs.
Je suis rendue à Berlioz, mais j'ai pas trop envie ces
temps-ci.
Demain, je dois aller voir mon API pour changer de programme
et je dois aussi aller voir Mathieu Cormier, le coordonateur
de département de musique pour lui parler de mon projet
de mural sur les murs du corridor des cubicules de pratique.
j'ai élaboré un grosplan vriament précis,
il ne peut pas ne pas me prendre au sérieux. Demain,
j'irai voir un concert en soirée, un concert gratuit
de l'OSM -notre cher coordonateur donnait des billets tantôt.
J'ai fait connaîytre Medtner à vriament beaucoup
de personnes. En fait, la plupart des pianistes que je connais
ont dû y passer: Roxane, Rosana, Geneviève, Marie-Eve,
Madeleine, Julien (leblond), Esther, même Jo-Anne, ma
prof de rythmique!! Medtner, je l'adore... Je l'ai beaucoup
écouté dernièrement, alors je commence
à apprendre les mélodies par coeur et à
les chanter, et à les avoir dans al tête tout le
temps, et d'habitude, ce genre de comportements sont des symptômes
pour une nouvelle obsession...
Medtner est incroyable... ce que j'adore chez lui, c'est cette
habileté à manier les thèmes. Il prend
un thème, il s'y accroche dur comme fer, il ne le lâche
pas. Il en prend une couple d'autres, adjascents au premier,
le thème passe par toutes les voix (ça, ce,st
un autre truc intéressant: la plupart de ses compositions
ont trois voix... malgré le fait que nous, pianistes,
n'avons que deux mains -ça, ça s'avère
parfois un problème).
Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard......... j'ai
l'impression que quand je sortirai du cégep, j'aurai
une angoisse comme je n'en ai jamais eue auparavent... Il n'y
a pas si longtemps, je voulais coûte que coûte entrer
dans une école de théâtre. Arg. Je sais
pas ce que je veux faire plus tard. Panne panne panne panne.
Je ne suis pas en forme pour l'écriture automatique
aujourd'hui... désolée...