La canzona Matina.... bam, bim bom, tada fin fam pim ladilam dam
2eme de Fev, oui oui, 2eme, 2eme comme dans 2002

J'ai dans la tête une pièce que Metdner a nommé: la canzona matina. Le style ne ressemble pas du tout aux trucs habituels de medtner. On aurait dit des scènes d'enfant de Schumann. Ces petites pièces sont tellement....

C'est décidé, c'est décidé! Je vais à l'université. Hier, il y a eu des universités qui sont venues à mon école, soit McGill, Scherbrooke, l'uqam, condordia et l'université de montréal. j'ai pas trop envie pour l'instant de faire mes études en anglais... c'est sûr qu'il faudra peut-être que je le fasse un jour, mais je ne me sens pas prête pour ça encore. J'ai regardé quelques brochures, et je suis tombé en amour avec l'université de montréal.... mais trop de profils m'intéressent. J'aimerais bien me risquer à Interprétation, mais je ne veux pas devenir pianiste, et puis de toute façon, à ce qui paraît, c'est contingenté à mort. Musicologie m'intéresse énormément, je trouve ça passionant... mais je crois que c'est surtout Écriture Musicale qui m'intéresse. Ouah. Vous vous imaginez? J'apprendrais à l'école l'orchestration, le contrepoint, l'harmonie, et tout et tout!! Et vous savez quoi? Dans le profil écriture, il y a une option qui s'appelle "cinéma d'animation"!!! Mais en même temps, le bac général en musique me permettrait de tester ce nouveau cours qu'ils donnent: technique de direction... imaginez-vous un peu mon embarras.

Enfin, il me reste un an pour choisir et pour trouver un moyen de payer. Mais je le veux vriament vriament vriament, je le veux absolument, je veux vraiment aller à l'université en musique... c'est rare que je suis aussi sûre de moi sur une décision à prendre, mais enfin, je me suis dis que je ne suis même pas obligée de faire une carrière en musique après. Je vais à l'école pour apprendre, parce que j'adore savoir, parce que la musique me passionne, et au diable la carrière, et au diable mes parents s'ils ne veulent pas. La vérité, c'est que je resterais à l'école toute ma vie, sans travailler... Ah, le mieux, ce serait de gagner cette maudite bourse du millénaire l'an prochain afain d'entrer en musique à l'UdM. Et puis j'aimerais tellement partir en appartement durant ce temps là... je ne me sens pas capable d'étudier à la maison. Ça me prend un espace clos, et surtout, pas d'écran d'ordinateur juste devant ma face...

Ça y est, je délire... je rêve à l'université. Ouah. L'université. Il y a à peine deux ans, je ne voulais absolument pas y aller. J'étais en théâtre, dans ma tête, à tout prix. Puis j'ai switché pour dessin animé. Jamais j'aurais cru que j'irais en musique, et encore moins à l'université. En fait, je crois que tout le long de mon secondaire, j'aurais absolument jamais cru que je m'en irais un jour en musique. C'est bizarre la vie. Ça me plaît, la vie.

Bon, assez de rêverie. Je vais publier cette session-ci une bande dessinée de deux pages dans un fanzine, le Cactus. J'ai l'intention de faire un espèce de trip existentialiste avec des jeux de langue - du moins je vais essayer, parce que c'est pas super facile... Enfin, c'est plus facile pour d'autres personnes, mais bon, euh... c'est pas là que je veux en venir. Je veux que le texte soit beau et qu'à la fois, il y ait un espèce de message... c'est l'histoire d'un dieu qui parle, qui dit que les mortels sont super chanceux parce qu'ils ne vivent pas longtemps et qu'ils sont vraiment libres, plus libres que lui, le dieu immortel..

BRAINSTORM (en écriture automatique)

Mortels, vous êtes de sales veinards. Je vous vois vous... et je me dis: merde. Votre insignifiance me fait horreur, vous avez une vie facile et vous vous en plaisgnez. Cez donc de vous plaindre de votre vie facile! Je vous vois, petites êtres laids et ephemêres, et je me dis: merde, qu'est-ce donc que cette injustice!?

Vous n'avez pas le fardeau de vos actes, à peine, aussitôt (non, à peine) conscients de votre existence, vous disparaissez. Vos actes n'ont aucune retombée majeure, pour moi, une de vos vie ne vaut même pas une seconde. Tout ce que vous possédez, c'est un début et une fin. Votre vie n'a aucun poids; seulement qu'un début et une fin. À peine conscients de votre propre existence, vous disparaissez; votre vie en perd tout son poids, il ne lui en reste que ceci: début et fin.

Pour ma part, je reste là tandis que vous mourrez en masse. Le poids de mon être d'échelonne sur l'éternité, je n'ai pas cette existence livre que vous possédez. Je reste là tandis que vous mourez en masse, le poids de mon être s'échelonne sur une éternité, je n'ai pas cette insouciance, non, non, c'est pas ça. Liberté de l'insignifiant.

Mortels, votre fin me fait horreur (me dégoute), mais combien j'envie votre loisir de tout faire et d'enfin dire: "au revoir, adieu" quand mon être sans conclusion d'essoufle à ne pas pouvoir dire: "au secours, à moi". Ah, mortels, vous êtes de sales veinards. Comme j'envie votre loisir... de tout faire pour enfin conclure: "au revoir, adieu" tandis que mon être sans conclusion, poudreux, s'essouffle à ne pas pouvoir crier: "au secours, à moi". Je ne jouis pas de votre insouciante liberté à agir pour mourir ensuite.

Mortels, vous êtes de sales veinards. Je vous vois, petits êtres laids et éphemeres, de ridicules petites (mot contraire à boucle) en liasse/en paquets, comme si le fait d'être en groupe pouvait calmer votre criante insignifiance. À peine conscients de votre existance, vous disparaissez aussitôt! Votre vie (syn) n'a aucun poids; elle n'a qu'un début et une fin.

Je n'ai pas votre toupet de ventre plein, la vie facile que vous offre votre si courte vie (syn). Je ne jouis pas de votre insouciante liberté à agir pour mourir ensuite.

Je reste là tandis que vous mourez en masse; le poids de mon être d'échelonne sur une éternité, mes actes ne sont pas dans retombées, comme vos méprisables petites actions. n'ont même pas le poids d'une fraction des miennes, n'ont même pas la fraction du poids des miennes, n'ont même pas une fraction du poids des miennes, ne pèsent, ne supportent, ne possèdent même pas la fraction de.

Vos choix importent bien peu puisqu'en bout de ligne, la fin est la même pour tous les mortels. Combien j'envie votre loisir de tout faire pour ensuite terminer par un "au revoir, adieu", tandis que mon (pauvre) être sans conclusion s'essoufle à ne pouvoir que murmuer/s'essoufle sur un/à crier en silence?/s'essoufle éternellement sur un: "au secours, à moi", euh....... on recommence.

Mortels, vous êtes de sales veinards.

Je vous vois, petits êtres laids et éphemeres, de ridicules constellations en petits paquets économiques, comme si le fait d'être en groupe pouvait calmer votre criante insignifiance. À peine conscient de votre existance, vous disparaissez aussitôt; vous n'avez aucun autre (poids=importance) que celui infiniment limité par votre début et votre fin/tout ce que vous possédez, c'est ceci: un début et une fin/ La seule certitude qui vous est offerte est celle de votre début et de votre fin (+mépris)

Je n'ai pas votre toupet de ventre plein, je n'ai pas votre vie facile et méprisable, je ne jouis pas de votre insouciante liberté à agir pour mourir ensuite; je reste là tandis que je vous vois mourir en masse, tandis que le poids de mon être s'échelonne sur une éternité. Vos (méprisables/insignifiantes) actions et (choix féminin) sont sans conséquences, du moins si on les compare à la (grandeur) des miennes. Tout compte fait, vos choix vous importent bien peu, puisqu'en bout de ligne, la fin est la même pour tous les mortels.

Combien j'envie votre loisir de pouvoir tout faire et d'ensuite terminer par un "Au revoir, adieu"
Tandis que mon être sans conclusion s'essouffle éternellement sur un "Au secours, à moi"..

.................d'aaaaah..... c'est pas à mon gout encore. Vous avez au moins compris le principe.

J'ai parlé un peu à mes parents de l'université... ils n'ont pas l'air à être contre... Ni particulièrement enthousiates. Ils s'imaginaient quand même pas que j'allais aller sur le marché du travail après un an de cégep en arts et lettres et deux ans en musique.

Il est midi douze, je pourrais aller pratiquer le piano à l'école...