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8 aout 20000000000
(un peu du 7 aussi)

(j'ai pas pu mettre ce texte online avant le 17 aout parce que mon ordi a été malade)

Je ne dénigre pas ceux qui suivent la mode; je dénigre ceux qui s'approprient des comportements de masse en vue d'accoître leur popularité.

C'est pas nécessairement un comportement "in". Il suffit d'entendre quelqu'un qui tient mordicus à ses valeurs, quelqu'un qui se borne à son univers sans écouter celui des autres afin de convaincre le monde entier que sa philosophie est la meilleure pour me laisser un goût amer au palais.

Ou bien d'entendre quelqu'un qui lit du Nietzche, qui ne comprends rien, qui déteste ça mais qui le lit quand même pour pouvoir dire à son entourage qu'il lit du Nietzche.

Ou bien d'entendre quelqu'un qui se plaint sur sa condition, et qui se plaint que le monde est mauvais, mais seulement pour le paraître, et qui ne fait absolument rien pour améliorer son sort.

Enfin, pas besoin de chercher bien loin pour reconnaître que certaines gens ne vivent que pour les apparences sans vivre vraiment leur seule et unique vie, par peur de ce que les autres pensent.

Je me désole en pensant à ceux qui haïssent les préjugés envers leur personne... Mais qui n'aiment pas les preppies, les gothiques et les gens pauvres.

Dans le domaine "un peu plus concret", eh bin que dire, à part que j'ai crissement hâte au cégep, pour sortir mon vocabulaire de trottoir; en fait, c'est rendu ma principale motivation pour me lever le matin (parce qu'il y a généralement une température de porc à l'textérieur quand je me lève le matin). Non, travailler, c'est pas si dur. C'est se lever le matin qui est difficile, de se rendre au travail, d'entendre des plaintes à longueur de journée aussi... Non, travailler, c'est pas si dur. Putain. J'ai hâte.

Je ne veux pas que les gens changent. Tout ce que je veux, c'est un tout petit peu moins d'emballage autours du bonbon...

***

I had a dream.

J'étais dans le corridor de mon école primaire en train de pleurer, tout simplement. Il y avait des armées d'Hitlers et de juifs qui passaient devant moi. Personne ne comprenais vraiment ma détresse, et je semblais invisible. Je parlais, je criais, je menais des bruits de gémissements suivis de soubresauts répétés, mais tout le monde s'emblait se délecter à m'ignorer. Sauf une personne, qui gardait encore contact avec le monde extérieur. Elle me disait des "mais non, mais non" en guise de consolation, sans véritablement faire d'effort pour me convraincre de quoi que ce soit. J'ai l'impression d'être imvisible. Les gens ne m'entendent pas, ne me voient pas, je suis un mur ou bien une statuette de sel.

Le monde est laid et corrompu, les gens tuent des juifs et les enferment dans des cages à homar géantes. Tout défile devant mes yeux tremblants comme une bande magnétique de noir et de blanc. S'ensuit un monologue qui n'aboutit nulle part, à cette personne, qui semble ne pas m'écouter vraiment.

Une seule personne est venue me voir. Et puis après avoir analysé mon état plutôt pathétique, il se mis à me serrer dans ses bras, tout simplement, tout bonnement. Et j'ai compri que tout résidais dans les contacts humains. C'est seulement dans cette chaleur corporelle que j'ai pu sentir que j'existais, seulement dans ce geste pourtant bénin, et tout l'univers mauvais, les juifs dans les cages, les morts, les assassins, les enfants sauvages, tout est disparu pour un moment. Mais je me suis réveillée avant de pouvoir lui dire merci...

Section Dessin