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16 juillet 2001

Ce doit être mon ciel qui dégoute parce que le soleil brille dehors... Il doit probablement innonder jusqu'à n'en plus voir, parce que les choses semblent déformées derrière mes yeux, comme si on regardait au travers d'un aquarium sale. Mes os craquent, mes paupières se fracassent, mes tendons hurlent, mais je n'entends rien; je suis immobile et je regarde devant moi. Il n'y a rien. Je regarde ce rien en me disant qu'il aurait pu être quelque chose. Ou quelqu'un. Je ne sais pas. Au fait je ne l'ai jamais su. Je me comprends parcelle par parcelle à toutes les fois que je prends le temps d'y réfléchir. Mais... je ne veux plus... car à mesure que je découvre ce qu'il y a à comprendre, j'y découvre qu'il n'y a rien, ou plutôt, que tout ne mène nulle part, que ce rien qui gît dans mon champ de vision n'est nul autre que ce rien qui nous enveloppe chaque jour, qui nous suit et nous colle, et c'est ce vers quoi nous allons irrémédiablement mourir....

 

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