"Être en couple, c'est mieux que le célibat, ah ouais...
-Oh, je ne suis pas vraiment d'accord sur ce point
-Peut-être que tu dis ça parce que tu n'as jamais vécu une situation de couple vraiment heureuse...
-Et peut-être que tu dis ça parce que tu n'as jamais vécu de situation de célibat vraiment heureuse, non?"

mi-juin plus deux, deuxmilledeux

Ça fait longtemps que j'éai écrit, je sais, ne me le criez pas tous en même temsp! Mais je fut bien occupée, bien bien occupée. La dernière fois que j'ai écrit, je crois que c'était au mois d'avreil, ça fait des lunes, juste après le 48h BD, juste après l'opéra... La session s'est terminée en rush, j'ai eu de très bonnes notes dans à peu près toutes mes matières (toutes sauf français, parce que j'ai omis de remettre plein de travaux, ça me faisait trop chier toute cette histoire de travaux de 10 pages qui comptent pour 2%), et puis euh... l'été a commencé assez attrocement, jamais je n'ai autant redouté l'été... Il n'y a pas eu de dernière journée officielle à l'école alors je n'ai aps pu faire de vrais adieux à tous les gens qui partaient pour l'université.

Je ne souviens plus si j'ai glissé un mot sur les concertos auparavent... j'ai eu la chance de jouer le 2e mouvement du 2e concerto de Rachmaninoff avec une accompagnatrice extraordinaire, Anne-Marie Gendron, c'était complètement magique!!! Je vais d'ailleurs jouer un autre concerto avec elle pendant ma dernière session, le concerto en sol de Ravel.. ah, ouais, je sais tout mon programme pour les deux prochaines sessions: Partita no2 de Bach, sonate en la mineur de Mozart, Étude de concert "Gnomenreigen" de Liszt, et après noël: concerto en sol de Ravel, L'éclosion d'Otto Joachim (un compositeur juif canadien - du vrai dodécaphonisme!!!), ainsi que ma t`res très chère Sonate op5 de Medtner... j'ai déjà commencé à l'apprendre, je sais les 4 premières pages par coeur au moment où j'écris ces lignes. j'ai commencé à l'apprendre dans les cubicules de l'université du québec à montréal (communément appelé: L'UQAM).

Ouais, il faut que je parle un peu de ça... c'est que voyez-vous, j'ai eu un coup de chance cet été quant au travail; l'école était à peine temrinée qu'une job m'est tombée du ciel, par l'entremise d'un type qui allait à mon école secodaire qui connaissait une de mes copines du cégep, et enfin, nous voici donc employés chez Cogem, à télécontact, en beau rang d'oignon avec des casques d'écoute sur la tête avec des éran d'ordinateurs qui crient dans le sur-aigu, eh oui, je fais du harcèlement téléphonique. J'entends le son 'si' dans mon oreille (à chaque fois que j'ai un nouvel appel) au moins une centaine de fois par heure, et si ça se trouve, à la fin de l'été, je vais vriament avoir le si absolu... oui, oui, si vous recevez un téléphone un jour, un fille qui essaie de vous vendre le journal La Presse, eh bien ce sera peut-être moi... mais ça, je ne le répéterai plus, parce que j'en suis aps nécéssairement très fière. Mais à force de faire dix mille appels par jour, on vient à s'end éconnecter. C'est pas comme si je vendais des thermopompes ou bien des gogosses inutiles, je crois quand même un peu à mon produit (c'est sur que la rpesse, c'est encore de la manipulation médiatique, mais c'est tellement moins pire que ben ben ben des quotidiens), alors c'est pas trop pire. Et puis, ça me permet de pouvoir souhaiter la bonne journée à des centaines de personnes par jour. Je tombe sur des messages de répondeurs drôles, on se raconte nos anecdotes téléphoniques entre amis (j'y travaille avec deux autres copines de st-lau, et je m'y suis fais quelques connaissances agréables aussi), et puis euh.. c'est quand même relax, nos superviseurs sont les plus motivés du monde (ils savent que notre job est aliénante et font tout pour nous encourager et nous motiver, particulièrement des petits concours, des petites piges - depuis le début, j'ai gagné un gratteux, deux chandails la presse (j'en ai donné un), un sac-à-dos la presse, un rabais chez HMV de 10 dollars, des bonbons ainsi qu'un suçon en sucre d'orge... c'est drôle), et puius euh...

oui, c'est vrai, c'est pas toujours facile, on parle parfois avec des gens très bêtes, c'est parfois dur sur le moral, on pogne aussi des gens en dépression, des personnes décédées, des gens illetrés et des gens sans emplois... mais je dirais que 80% de nos appels aboutissent chez des personnes polies et même plutôt gentilles. Ça remonte le moral un peu, de voir que les gens répondent parfois avec un sourire dans la voix, certains nous font des blagues, les mêmes blagues pour la plupart, mais pour eux, c'est la première fois qu'ils les entendent, et ils rient de leur mauvais calembour,e t on ne peut pas s'empêcher de s'attendrir, de sourire et de voir qu'ils sont de bonne humeur. On fais aussi des conneries quand on est écoeurés, on appelle avec des accents slaves, des accents français, des accents habitants, on fait exprès pour prendre des voix sensuelles... enfin, ce serait beaucoup mieux de ne pas être payés à la comission, c'est vrai, mais bon, faut pas trop s'en faire avec ça, car les ventes, c'est tellement plus une question de chance que d'une question de talent... c'est de tomber sur la bonne eprsonne au bon moment. Hier, samedi apre`s-midi, j'ai fait trois ventes tandis que Roxane à côté de moi en a fait huit... c'est de la chance, pas grand chose d'autre.

Mais même si je reste réticente au télé-marketing, même si c'est de l'enfirouapage, même avec tout le facteur dégueue qui entre dans la définition de la job, je ne prend pas les gens pour des cons, j'ai même un grand respect pour eux, je reste très humaine et je ne veux aps tomber dans le piège de la machine. J'ai l'occasion en plus de pouvoir dessiner en même temps, alors quand j'ai un crayon sous les doigts, ma tablette et quelques idées, le temps passe plus vite. Parfois, je travaille le matin de 9h à midi, ensuite je me rends à l'UQAM qui est tout proche, je pratique mon piano pendant une couple d'heures, esuite je reivens à la job de 17h à 21h30 et je reviens chez moi... je ne dîne ni ne soupe plus à la maison, bien entendu, les vrais repas sont devenus plutôt rarissimes, mais je m't fais et ne m'en plains pas trop; je fais tout ça pour la session prochaine, c'es tmon sacrifice pour pouvoir vivre à l'aise, ou bien pour pouvoir éventuellement partir en apaprtement en septembre, mais ça, c'est une autre histoire, et étant donné qu'il n'y a rien de moins sûr présentement, je kme contenterai que de n'en glisser que ce petit mot sans en rajouter davantage. Mais j'ai eu une offre, une possibilité, et j'aimerais ça.

Je me suis fais une copine au travail, elle s'appelle Samira, elle a étudié en chant et elle connait Medtner!! C'est fabuleux! Elle connait beaucoup de russe, et tiens, parlant de russe, j'ai commencé à lire du Tolstoï, j'ai le Le bonheur conjugal ainsi que La sonate à Kreutzer, j'ai adoré la sonate, j'ai moins aimé le bonheur, et à présent j'entamme Le Diable. Ce sont des nouvelles, trois dans le même livre, et le principal propos de La Sonate est la vie de couple en général, ce qui fait défaut au monde... il dit que l'amour en tant que tel n'existe pas vraimet, que c'est seulement que de l'attirance physique en vue du plaisir charnel, et que ¸a ne dure jamais bien longtemps. Il parle aussi des femmes comme étant aliénés au désir de plaire, et tout ça c'est en fait de la faute à l'homme qui n'est pas capable de penser à autre chose qu'au plaisir charnel, depuis que le sexe a été décrété "bon pour la santé". Il suggère alors dans son postface (son ou sa?) qu'on devrait tous rester vierge pour le restant de nos jouers, ou à peu près... non, c'est pas aussi radical, mais c'est la façon dont je l'ai interpété. C'est vria, quoi, si on ne suit que nos hormones, on devient rien d'autre d'un véhicule à hormone, et on perd notre dignité humaine, non?.. Et comme si c'était une coincidence, ces temps-ci, je baigne dans les discussions ;a propos des couples versus les célibataires, ces temps-ci plus souvent qu'avant. Il s'agit d'histoires avec des copines, qui sont seules et qui regrettent et/oui se posent des questions sur le sujet et je dévoilent à peu près le fond de leurs pensées.

Je commence à penser... non, c'est pas vria, je le pense depuis longtemps, mais ça se concrétise de plus en plus: être en couple, c'est une convention sociale qui ne se base sur rien, en fait, rien d'autre que sur l'excuse des besoins physiques, si c'est en fait vriament un besoin ou si on s'est convaincus que c'en était un. On en revient aux conentions, donc: c'est comme ça aprce que c'est comme ça, parce que eprsonne ne s'est posé la question s'il puovait en être autrement, ou si ça pourrait être mieux autrement, mais enfin ici, je ne m'engagerai pas sur le terrain dangereux de savoir si c'est mieux ou pire. Le fait est que le célibat est durement accepté aujourd'hui, la pensée poipulaire veut même que les célibataire soit tous de sales paresseux, ou bien des gens qui fuient les responsabilités. Pourquoi pensent-ils comme ça? Pure convention - car les gens en couple on une charge supplémentaire de responsabilité que la moyenne des célibataires, c'est vrai, parce qu'ils partagent une vie et vivent génétralement moisn bien, mais certains mettent cette qualité de vie moyenne sur le dos du 'sacrifice'... ouais, ouais, bien sûr, il faut se sacrifier pour les enfants, parce que c'est des petits êtres fragiles et qu'ils nous apportent beaucoup d'amour, ouais ouais. C'est rendu que les gens décident de faire des enfants pour qu'ils leur procurent de l'amour à eux, donc de les élever pour leur en faire leurs petits animaux de compagnie plutôt que de les former en tant qu'ête humains. Si on fait des enfants aujourd'hui, c'est par pur égoïsme. Bien sûr que je généralise, bien sûr que je suis consciente que ce n'est pas le cas pour tous et que même que les raisons pour avoir des enfants diffèrent beaucoup de famille en famille; parfois c'est seulement pour faire comme les parents, des fois c'est pour recevoir un afflut d'amour manquant, parfois c'est pour que quelque nous fasse vivre quand on sera vieux, enfin, peu importe les raison,s je suis pas mal persuadée que la bonne majorité des gens décident d'avoir des enfants pour leur satisfaction personnelle - à des fins finalement tout à fait égoïstes.

Si vivre à deux est une convention, avoir des enfants en est une autre, et on l'entretient beaucoup de nos jours parce qu'évidemment, ça fais rouler l'économie; c'est l'art de créer des nouveaux besoins, quoi, un domaine dans lequel nous excellons. Si ce n'était que de ce mode de pensée où il faut créer des nouveaux besoins pour faire acheter, pour avoir du profit pour pouvoir créer d'autres besoins, eh bien, peut-être qu'on se rendrait compte qu'en tant qu'humain, on devrait peut-être être cpaables de penser par nous-même... on nait aliénés, c'est vrai, et on meurt aussi lavés qu'on a vécu. On n'a aps vriament le choix, on ne s'en sort pas. On dirait qu'on est fait pour être aliénés. Le meilleur exemple, tient, de nos jours, parmis les gens de ma classe de ma génération, c'est le phénomène de la révolte... Il y a les snobs qui sont aliénés par leur désir d'avoir de l'argent sans vriament réfléchir à leur propoe dignité en tant qu'être humain, et il y en a d'autres qui sont aliénés par le désir de se révolter, se s'insurgir contre quoi que ce soit. Promenez vous un peu à montréal, vous rencontrez des centaines d'étuidants qui sont anti-mondialisations, quia chètent du café équitables, qui construisent dix-mille manifestations anti-capitalisme et quis e révoltent contre quiconque qui n'est pas en accord avec eux. D'nu bord où de l'autre, ls deux partis sont des moutons. J'aurais été moins un moutons si j'avais décidé de devenir une femme d'affaire qui ne vit que pour l'argent que d'une révoltée, parce que tout le monde l'est, parce que c'est une mode, et parce que tu n'as qu'à dire à voix basse que tu es pro-capitalisme dans mon cégep et tu te fais lapider. Dans un cas comme dans l'autre, c'est malsain, et dans les deux camp il y a des gens qui se sont fait convaincre par des gens de leur propre camp sans jamais voir les possibilités de l'autre camp...

Vous savez ce que j'en viens à penser? Croyez-le ou non, peut-être que la meilleure attitude est de Nier. Je m'explique. Des gens meurent dans le monde, il y a la guerre, c'est vrai, et on vit ici en amérique du nord comme des pachas. On est pas méchants pour autant, c'est ridicule de le penser, on a simplement eu plus de chance de naître dans ce coin de la planète plutôt que dans un autre. Quelqu'un qui vit à montréal et qui s'insurge contre le capitalisme est le pire des hypocrites, car il profite du système qu'il le veuille ou pas; chercher à faire rendre les gens coupables de leur confort est loin d'être la solution. Oui, la prise de conscience est de mise, mais c'est complètement vain; monsieur ou madame du peuple qui gagne 20 000$ par année peut bien se rendre compte du confort dont il jouit, mais il ne mordra pas la main qui le nourrit, il ne s'insurgera pas contre celui qui exploite. De son côté, celui qui exploite et qui jouit d'un 250 000$ par année n'ira jamais, à un moemtn donné, se poser la question si ce qu,il fait des mal, parce qu'il réussit, et d'une certaine manière, cet homme-là est peut-être quelqu'un qui a bossé fort pour y arriver (peut-être pas, mais ce n'est pas là mon point). Il croit que ce qu'il fait est le mieux qu'il pourrait faire.

Alors donc, d'un côté, les révoltés sont des hypocrites qui frappent en vain au mauvais endroit et cherchent à nous faire sentir coupable de notre confort, jouent à tort avec notre conscience, tout en rêvant d'un monde où existe l'égalité pour tout les hommes, donc en niant l'absurdité de la vie. De l'autre côté, voici ceux qui exploitent autrui sans scrupule pour servir notre système économiques/idéologique et leur intérêt personnel, et au grand dépit de la dignité humaine. Où est le centre? Quelle attitude devrait-on adopter, alors?

Je conçois que le principal but de l'homme est d'arriver à être heureux dans sa courte vie et qu'il n'y en a pas d'autre. Être heureux au dépend des autres, ce ne peut pas être mal en soi si le but est atteint, au point de vue strictement personnel, mais j'estime qu'il est plus noble de s'arranger autrement, c'est-à-dire de conceptualiser ses attitudes dans leur universalité afin que de fil en aiguille on conserve le plus de chances possibles d'être heureux, soit en rendant heureux du même coup les autres. Donc, si pour être heureux il faut vivre sans scrupules, on peut éliminer l'attitude du révolté comme étant quelque une attitude noble, car on dérange les consciences autours de nous et c'est fondamentalement vain anyway. De toute façon, l'attitude générale de révolté de la plupart des gens de ma génération se caractérise par un chialage exacerbé mais sans la création d'actes concrets qui ne soit originaux (originaux = qui n'est pas une conséquence, ou bien une action qui résulte d'un endoctrinement, de quelqu'un qui suit aveuglément quelqu'un d'autre sans vriament réfléchir à la question), dont je conçois cet état comme étant quelque chose à proscrire. Et si pour être heureux il faut éviter d'entraver nos libertés ou de se faire enlever notre humanité, alors on peut alors tout de suite éliminer la position de l'exploitant, mais je ne déblatererai pas sur ce point, c'est bien trop évident et cela va de soi.

Il y a aussi les aliénés, ceux qui ne disent rien et qui se disent heureux. Il y a des révoltés aliénés, il y a des exploitants aliénés, et il y a des aliénés aliénés - quand je parle de monsieur ou madame tout le monde, je parle d'eux,d e ceux qui ont un emploi qu'ils n'aiment pas afin de s'acheter la dernière tondeuse. Être aliéné en tant que tel n'est pas quelque chose de mal... L'aliéné se dit heureux, il est peut-être le plus noble des trois partis, parce qu'il est ignorant et n'a pas décidé de sa condition. Cependant, finir comme un aliéné aliéné n'est pas souhaitalbe - c'est je crois, un état très regrettable, le symbole du gaspillage humain, le summum de l'absurdité indomptable, de l'humain déshumanisé.Je ne crois pas qu'on puisse sauver les aliénés aliénés de notre époque, il est trop tard pour eux, mais par contre, on peut encore faire quelque chose dans le système d'éducation et cesser enfin de faire de nos enfants des futurs aliénés aliénés...

Mais que reste-t-il??

La négation... une espèce de forme du nihilisme, si on veut, mais dans dans le sens péjoratif du terme, dans un sens même plutôt optimiste. J'allais écrire Niver, mais Nier n'est pas le meilleur mot, si nier signifie "faire comme si ça n'existait pas", je veux plutôt dire: "l'accepter et vivre avec, dignement, faire la paix avec l'absurdité".

Certains diront que je suis une salope car je nie le malheur dans le monde et que je n'y porte aucune attention, peut-être? C'est que j'ai l'habitude de juger de la nature d'une manière d'être en l'universalisant, j'en ai parlé un peu plus haut (quand j'ai dit "conceptualiser ses attitudes dans leur universalité"), mais je n'ai pas expliqué clairement ce que j'entendais par là. Je prend une manière de réagir, un acte humain, et je l'universlaise, c'est-à-dire que je le colle à tout le monde entier; est-ce que cracher c'est mal? Si tout le monde de la terre crachait, on ne pourrait plus s'asseoir par terre, donc cracher peut être nuisible - mais pas tout à fait mal, étant donné que l'on peut s'asseoir sur des chaises... De toute façon, c'est ridicule ici de parler de bien ou de mal, étant donné que ces concepts sont tout à fait absurdes. J'ai tendance à parler de dignité ou de noblesse pour parler des actes que je considère, vulgairement dit, de "bien", mais je ne m'aventure pas à utiliser les termes bien et mal, car en mon sens, les concepts de bien et de mal, c'est de la bouillie pour les chats.

Alors pour en revenir à mon propos, si tout le monde de la terre acceptait la vie dans son absurdité, il n'y aurait plus de révolté il n'y aurait plus de scrupules quant à notre confort, et il n'y aurait plus d'expoiteur, donc necessairement, il n'y aurait plus d'exploités. Accepter le monde tel qu'il est, c'est jouir de la chance qui nous a été attribué (plutôt: qui nous est tombé dessus) en nous rendant digne d'elle, et ce sans chercher à briser le bonheur d'autrui d'une quelconque fa^con. On n'a pas à avoir de remords si on n'est pas impliqué dans le malheur de quelqu'un d'autre. Oui, cela peut signifier D'une certaine façon de boycotter Nike (mais franchement, n'importe qui avec un peu de jugeotte n'accepterait jamais de se ruiner pour une stupide marque) et McDonald et tous les "méchants" contre qui sont révoltés les révoltés, mais attention, il ne faut pas non plus tomber dans la propagande... Autrement dit, si je décide de ne plus entrer dans un McDo, je le fais pour moi et pour mes convictions, et non pour la gallerie, je n'ai donc personne à convaincre - et je me dois de ne pas essayer de convaincre quiconque; oui, décourager les exploiteur et s'affirmer contre eux si telle est votre décision (décision libre à vous, car l'être ou ne pas l'être, c'est ni bien ni mal, c'est vous qui décidez), mais sans chercher à endoctriner les gens autours de soi, car l'endoctrinement, c'est rien d'autre qu'une autre forme d'aliénation..

Le malheur vient des besoins non-comblés, alors il faut apprendre à se contenter de peu et surtout à voir que la vie est absurde et que la priorité est d'être heureux, se rendre compte qu'il faut être stratégique pour le devenir (être heureux est une stratégie), il faut voir la vie, je le répète encore et jamais trop, comme étant fondamentalement absurde, et la mort comme faisant partie de la vie humaine - le seul et unique destin de l'homme -, n'accorder à la vie humaine que l'importance qu'elle a réellement,c 'est-à-dire bien peu, car sinon on risque de porter sa propre existence comme un fardeau ou de ne pas savoir accepter la mort, car enfin, la vie est légère et insignifiante, et votre vie sera à votre image, à l'image de ce qui vous contente.

Pour être heureux, il faut chercher à penser à ce qui nous rend heureux pour l'accomplir afin qu'il nous rende heureux. Je parlais de conventions, et je regarde ma vie, je dois avouer que je suis plutôt fière d'y avoir échappé... je ne me définit pas avec mon métier, ni avec mon milieu ou mon nom de famille ou bien avec ce qu'il y a dans mon compte en banque, si comme étant l'amie de telle ou telle personne. Je me définit par mes intérêts (j'aimerais dire passion plutôt que intérêt, mais passion sans sa réelle signification a des retombées négatives tandis que les miennes ne me sont que positives), je me définit donc par mes intérêts, mes désirs, ma joie de vivre, mes buts existentiels, la façon dont je veux faire de ma propre vie une oeuvre d'art, comme dirait Sartre. Je ne me considère pas comme faisant partie d'un groupe car je suis déspécialisée (être une multi-tâche artisituqe est vraiment une chance), et parallèment à tout ceci, je n'ai aucunement la peur du conventionnel... c'est vria, quoi, depuis tantôt je semble déplorer le conventionnel et les conventions depuis tout à l'heures, en semblant prendre pour acquis que c'est mal.. les ignorer, c'est ignoble, c'est vrai. être un mouton aveugle, c'est débile, parce que c'est pas humain et ça fait naître les exploitants et les révoltés. Mais être un mouton conscient, il n'y a absolument aucun mal à cela - ce n'est pas un état que l'on devrait fondamentalement et systématiquement fuir, comme c'est la mode ces temps-ci, parce qu'enfin... c'est rendu qu'aujourd'hui, tout le monde cherche à devenir anti-conformiste, donc plus personne ne l'est.

En fait, le plus anti-conformiste, aujourd'hui, c'est celui qui s'en fout comme l'an quarante.

Je dis ça pendant que j'ai le ventre plein, c'est vrai. Avec l'avenir que j'ai choisi, je vais probablement vivre pauvrement, c'est vrai, ce sera une belle occasion de mettre à l'épreuve tout ce que je viens de dire. J'ai décider que je me contentrais de peu, parce que je n'ai finalement pas besoin de beaucoup de chose pour être hueruex; seulement que de l'abstrait, des projets qui se font dans ma tête, en tout cas, rien qu'il me serait impossible d'avoir en tout moment. J'aimerias mieux être pauvre mais vivre parmi mes idées que d'être riche et brainwashée, ou bien riche avec les mains coupées.

J'ai commencé à écrire un opéra en trois actes. J'ai fait le design des personnages, j'ai commencé à écrire de thème de l'ouverture, j'ai imaginé toute l'histoire et la scénographie. J'aiemrais pouvoir mener le projet à terme, j'espère que j'aurai le temps. Ça se peut que je déménage en appartement en septembre.