17oct

teleroman

Nous savez c'est quoi mon problème? J'ai deux passions: la bédé et la musique. Avant, j'avais le théâtre, mais je n'en fais plus. j'ai eu un petit moment de regain d'intérêt pour l'animation, mais les deux autres passent bien avant. La passion en tant que telle n'est pas le problème, bien au contraire. J'adore ça, je vis avec ça et pour ça. Non, le problème, c'est que parmis toutes les passions qu'il y a dans le monde, les timbres, le hockey, la bourse, etc, j'ai choisi les deux moins protifables au québec...

La musique classique, ou plutôt, la musique dite "sérieuse", elle est morte. Tu dis musique à quelqu'un aujourd'hui, il va te répondre rolling stones, beatles, britney spears, radiohead. Les un peu plus futés vont te répondre Mozart, Beethoven, le boléro de Ravel. Personne va te répondre Messiaen, Ligeti, Michel Longtin, Serge Garant. La musique classique, c'est mort.

Je suis allée à l'université hier après-midi pour bosser sur mon quatuor à cordes dodécaphonique (un gros projet... une musique à programme, qu'on appelle, c'est une toune qui raconte une histoire, inspirée par les milliers d'albums que je me suis tapée au renaud-Bray). À 15h15, j'avais un cours de piano (mon prof était vraiment de bonne humeur, elle m'a dit plein de choses gentilles... elle a dit que j'étais de calibre pour être en interprétation, et que je pourrais en faire un métier, ou du moins, jouer pour les autres, même si je fais autre chose en même temps, même si j'ai une formation de piano complémentaire - non, mais, vous n'y pensez pas!!), et puis après, je me suis dépêchée deme rendre, une heure en retard, à la chapelle historique du bon pasteur, où il y avait le pianiste Marc Courroux qui faisait la lecture d'oeuvres ou de passages de jeunes compositeurs de l'université.

Quand je suis arrivée, il avait finit de jouer, alors j'ai tout manqué. Mais en fait, j'ai pas tout manqué du tout. Je suis arrivée quand les débats avaient commencé, ils étaient à peu près 10 autours du piano sur des chaises, et ils jasaient du présent et de l'avenir, de leur conception de la musique contemproaine. Le gros qui en est ressorti, c'est que c'est pas mal mort. En fait, c'est que ça soulève un tas de question: pourquoi faire de la musique contemporaine quand ça ne touche plus personne? Devrait-on créer de la musique plus accessible? Pourquoi faire des concerts quand il y a des disques? Électro versus instrumental? Musique de film = seule voie? Pourquoi voir un concert de musique contemporaine quand pour moins cher, on peut aller au cinéma? Que faire pour faire des concerts des événements moins formels et ainsi attirer plus de monde? C'est quoi le problème des compositeurs qui sont pas capable de faire leur propre promotion? Le rapport entre le compositeur et l'interprète, le compositeur et l'auditeur, et enfin l'interprète avec l'auiteur? Est-ce que ça existe encore, des compositeurs-interprètes? La notation devrait-elle laisser du jeu à l'interpète ou bien devrait-elle être le plus précis et univoque possible? Et puis pourquoi composer, dites-moi?

On en est finalement venu à la conclusion que... qu'il fallait quitter la salle et qu'on allait continuer la discution à une autre place. On est allés bouffer au pelerin magellan. Il y avait du monde en maîtrise, Marc Courroux, Olivier, Madeleine, Julein et moi. C'était passionnant et en même temps, intimidant. j'ai pas placé un mot de la soirée, je me suis contenté de tout absorber... non, en fait, j'ai placé deux mots au sujet d'allan belkin et des rumeurs à son sujet, mais c'est tout. Outre les scéances de bitching dont je me serais bien passé (bitching Denys Bouliane, Bitching McGill, bitching Normandeau et Piché, bitching Yannick Nézet Seguin, bitching Rea, Bitching Mather, Bitching Alexina Louie, bitching Jacques Hétu... à un moment donné, là... il me semble.... enfin, ça a pimenté et amené un peu de rogilade, mais quand mêm, j'approuve pas vraiment - et puis il y avait aussi le pendat éloge-udm, éloge-belkin, éloge-rea (oui oui), re-éloge-UdM.... ouais ok on voit le genre).

Mais finalement, ce qui m'est resté de cette soirée, c'est qu'o a un urgent besoin de s'auto-promouvoir. De faire des soirées de compo yéyé à la Schubert dans son sous-sol avec de l'absynthe dans le nez. Faudrait devenir à la mode, mais pas juste une mode... En fait, j'ai eu un semblant de solution à tout ça. j'ai toujours dit que le meilleur moyen de propagande au québec, le moyen moyen de faire passer un message à monsieur et madame tout le monde, ou bien de faire la promotion de quelque chose, ça reste et restera probablement encore longtemps par le biais du télé-roman. Il y a aussi le cinéma, mais ça touche beaucoup moins de gens. Pourquoi aller au cinéma quand on peut rester chez soi dans son la-z-boy? Bon alors voilà... je vous dit, j'ai eu un cours de communication/média pendant que j'étais en arts et lettres, et si j'ai appris quelque chose là-dedans, c'est bien ceci: ici au québec, on est non seulement friands de télé-romans québéecois (on est les plus grands consommateurs de télé-romans locaux au monde!!! Bon, je sais plus si les données sont toujours vraies, mais ce l'était pendant que je suivait mon cours. La plupart des autres pays ont des télé-romans américains ou à peu près). Il y a eu une saga il y a quelques années, tous les télé-romans touchaient à un métier. il y a eu scoop sur le journalisme, omerta sur les policiers, urgences sur les médecins, résaux sur la télé, il en avait un autre sur les mannequins et la mode, un autre sur la radio, bunker sur la politique.. en fait, je dis télé-roman, je devrais davantage parler de télé-série (je ne parle pas de virginie, là - qui est quand même un télé-roman sur un métier, celui de prof). Ouais euh, ya pas la moitié là-dedans que j'ai suivi, alors je peux me tromper, mais enfin... la plupart ont à peu près la même forme... il y a un mec (ou des fois une fille) qui est le personnage principal, à la fin il/elle enterre son célibat, il y a plein d'intrigues, la réalisation est souvent semblable. Bunker me semblait un pu différence, plus absurde, mais j'ai pas pu le voir, j'étais dans mon brun et je n'avais pas la télé - ou plutôt, pas le poste où ça passait. Et pas l'envie de regarder la télé non plus. Non, mais le point où je veux en venir, c'est qu'il n'y a jamais vriament eu de télé-série narrée à la première personne... ou tout simplement narré, comme une histoire. Les gens adorent les histoire, et s'en faire araconter une devant la télé, ça pogne, ça pogne, ça pogne. C'est d'ailleurs en regardant Fight Club - qui est entièrement narré à la première personne) que je me suis rendue compte qu'on a jamais fait ça et que ça créé un contact plus proche entre l'auditeur et la série.

Il suffirait donc d'inventer une formule de télé-roman un peu différente pour qu'elle soit assez populaire, et si on met en premier plan les déboires d'un compositeur de musique qui se tape une petite pianiste de20 ans à la fin, eh bien le tour est joué, et on fait un gros coup de publicité pour notre cause - montrer des scènes ou les compositeurs ont super gros de fun, montrer des bouts de documentaires - un peu comme le bout à la south park dans Bowling for colombine, satyrique et mordant - pour epxliquer où est-ce que nous sommes rendus en musique... c'est drôle, ça a l'air cave de même. Ça a l'air sorti de nulle part. Mais l'affaire, c'est que je pars du fait que la musique classique (ou dite sérieuse, mais hey, j'tannée de dire ça à chaque fois, alors quand je dit musique classique, comprenez de quel genre je parle), ça pogne pas. Ça rejoint pas les gens. On s'est égaré ave la sur-intellectualisation de la musique, et maintenant qu'on a perdu l'uditeur, on essaie de le ravoir avec grand peine, mais ça marche pas. À la lecture d'hier, ya un type qui racontait qu'un de ses amis lui avait demandé: hein? ça existe encore, des compositeurs??

!!!

j'suis en première année de bac.. j'ai commencé l'université ya à peine deux mois. Je COMMENCE à écrire quelque chose qui ressemble à de la musique. J'ai pas l'impression que j'ai un t`res grand pouvoir là-dessus, ou bien que j'ai raison de parler comme ça. Je ne peux pas vraiment représenter qui que ce soit, je ne parle au nom de eprsonne, je suis nouvelle là-dedans. Je ne connais encore presque rien dans la musique contemporaine. Pire, j'ai l'oreille la plus tonale de la terre. J'aimerais créer des concerts informels, j'aiemrais diffuser de mes oeuvres et promouvoir les oeuvres de mes autres amis, il faudrait faire une grosse gang d compositeurs qui se promouvoient entre eux, une grosse organisation des gens de notre génération... des bien bonnes et bien grosses idées, mais!! Je ne peux même pas dire que jusuq'à maintenant, j'ai écrit une seule oeuvre! On cherche à promouvoir, et jesuis la première à dire: oui, oui, je veux que la musique contemporaine soit reconnue et je veux que ce soit diffusé! Mais j'ai rien à diffuser!! Et si vous voulez mon avis, si je me met à écrire des trucs dans le but unique d'être diffusé, ça risque de donner des merdes. C'est comme au ceco... j'aurias voulu m'impliquer dnas le ceco, et je compte bien le faire un jour, mais pour le moment, je ne suis rien!

En fait, peut-être que j'ai trop tendance à associer la valeur d'une eprsonne avec son baggage, ou son travail... bref, son produit. Je n'ai rien produit enore, donc je n'ai pas de valeur... mais dans le fond, la valeur intrinsèque d'une eprsonne doit bien dépasser son produit - ou du moins, elle devrait au moins représenter la totalités de ses produits. J'ai plus fait en bande dessinée jusqu'à maintenant qu'en msuique, c'est vrai, mais même en bédé, j'ai aps l'impression que je fais partie de ce monde-là. Parce que j'ai rien publié pour vrai, ou bien parce que j'étudie en musique et non pas en bédé.

Je fais de la bédé, mai j'étudie pas là-dedans et je ne me dévoue pas à ça, donc, je ne fais pas partie du monde de la bédé.

J'étduie la musique et je m'y consacre à fond, mais je n'ai aucune compo jouable jusq'à ce jour, sauf peut-être une. Je ne fais donc pas partie du monde de la composition.

Bâtard.

Merde, il est déjà 11h15, faut que je finisse mon quatuor à corde cet après-midi ou je meurs. émais je vais revenir, faut que je termine ceci, faut que je vous parle de Joan Sfar et de Ukulélé, ce que je suis en train de lire de lui.

***

(on est demain et j'ai pas le temps, j'épiloguerai là-dessus quand j'aurai fini ma compo pour le nem et tous mes devoirs de la semaine)

(sfar est un géant)

(sfar est mon auteur préféré à vie)

(sfar est une légende vivante)

(j'aime sfar beaucoup)

(beaucoup)