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C'est pas des farces... je me sens tellement seule que je me suis mise à composer de la musique.
C'est vraiment le comble.

20 octo deum.

Je le sais, ça fait vraiment longtemps que j'ai écrit... mais je n'ai plus vraiment l'occasion, à part peut-être les vendredi soir, comme présentement. J'ai écrit quand même des trucs, des nots, que j'ai quand même pris le temps des fois d'écrire mais je ne les ai jamais mis en html jusqu'à maintenant parce que je n'avais aps vraiment le temps. Je n'en ai pas vraiment plus maintenant parce que j'attends un téléphone de Christian qui me diras: ok, viens me rejoindre à tel endroit à telle heure. mais je commence au moins. Si je commence, je le finirai. C'est déjà ça de gagné.

J'ai toujours envie d'écrire, c'est surtout en sortant de l'école. Le principal problè,e c'est qu'en sortant de l'école, j'ai encore pour plus de 45 minutes de tranports. Et quand j'arrive à la maison, je dois faire ma pratique de piano avant que tout le monde arrive parce que ça les emmerde.

Et je n'écris jamais quand ma mère est là et que mon père n'est pas là. Elle vient constemment me déranger dans ma chambre et ce que j'écris ne lui regarde pas. elle me rappelle que j'ai plein de choses à faire, elle me donne de l'ouvrage que je n'ai vraiment, vraiment pas beosin. C'est le cas présentement. j'aimerais bien écrire, mais ma mère me presse. Il faut aussi que je retrouve mon foulard qye j'ai perdu. Il est quelque part, je ne sais pas où. Ça m'énerve vraiment.

Il se trouve que tantôt (j'ai écrit ça Jeudi dernier, le 19 octobre), dans le métro, j'ai rarement du me retenir autant de pleurer. Où que j'allais dans le métro, il y avait des musiciens. Et puis je sortais de mon cours le plus atroce. Ce cours me rend malade. Ce n'est pas à cause du contenu du cours. Le prof est très sympa et intéressant. Mais c'est à propos des gens qui s'y trouvent. Ce sont tous des Félix. Ils ne sont pas dans le cours pour apprendre mais pour montrer aux autres qu'ils ont de la culture. Ils sont là pour s'entendre aux-même et pour péter plus haut que le trou. Ils s'obstinent avec le professeur et croient tout savoir. Ils sont incroyablement snob et imbus d'eux-même. Ça me dégoute! Ça me répugne!! Ce simple détail (qui n'est plus un détail parce que c'est vraiment lourd) m'empêche d'apprécier pleinement le courant surréaliste. Dès lors, il y aura toujours un lien entre le surréalisme et ce cours déprimant, ça risque alors de me désintéresser complètement. Je déteste, je déteste, je hais, je hais mon cours de language littéraire.

J'avais comme résolution (après le premier cours) de ne jamais dire un mot jusqu'à la fin de la session. J'ai brisé la loi aujourd'hui. C'était à prévoir, il a parlé de musique. il a évalué Satie comme étant un surréaliste. Surprise, je lui demande s'il ne serait pas plutôt impressioniste (parce qu'il a toujours été classé ainsi, quoi). C'est aps le prof qui m'a répondu, mais bien une grande savante à 10 pieds de ma chaise, qui dicte: "C'est à la fois un surréaliste et un impressioniste, vois-tu, il a suivit plusieurs courant". C'est que cette fille là m'énerve royalement. Mais comme ça ne se peux plus. Je suis persuadée qu'elle fait semblant de connaître plein de choses qu'elle ne connait pas. Son ton était reprocheur et désagréable. Excuse, petite merde, c'est pas à toi que j'ai demandé, c'est au prof. Le prof m'a donné raison, mais en disant qu'il a été aussi attaché au courant surréaliste (mais sûrement moins qu'impressioniste). Je n'ai entendu sa répoinse qu'à moitié parce que j'étais trop dégouté de cette putain de fausse blonde fausse savante fausse personne qui sonne faux comme du Bartok. Seulement, je préfère de LOIN Bartok!!! Cette fille là me rend malade.

Je parie qu'à chaque matin elle se lève et passe un quart d'heure devant le miroir à se dire: ah, je suis belle! Je suis bonne! Tout le monde devrait m'adorer! C'est le genre de fille qui a probablement pris Art et Lettres pour donner un show (comme plusieurs personnes dans cette classe d'ailleurs, dont Félix, qui 'exclame à chaque titre de roman que le prof cite, "ah, oui, c'est bon ça" même s'il n'a pas lu le huitième... Ça m'écoeure, ça m'énerve et ça me purge!

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Quand j'étais plus petite, j'avais la phobie de l'adolescence. D'ailleurs, j'ai toujours détesté ce terme. Il désigne un groupe d'individu auquel je n'ai jamais ressentit aucun lien d'appartenance. Ce sont des jeunes qui se refusent de l'être, qui veulent paraître plus vieux qu'ils ne le sont et qui souffrent d'un affreux complexe du nombrilisme. Enfin, pour en revenir à ma conception de l'adolecsence, très jeune, j'ai dit à ma mère que je ne voulais pas vieillir. De ce que je savais de cette période, il n'y paraissait que chicane, dépression et suicide... de l'égo-centrisme, quoi. C'est à partir de ce moment que j'ai tenté, le plus possible, de faire en sorte de n'être jamais désignée comme faisant partie de ce groupe honteux.

Je crois qu'un des seules choses qui me démarque de ma génération actuelle, c'est mon attrait pour la musique classique. Non mais regardez tous mes autres traits de personnalité. Ils sont courant, bénins et on les retrouve n'importe où, chez n'importe quelle personne de plus ou moins mon âge. Sauf sur un point. Il y a peut-être un endroit au monde où je risque de trouver des gens comme ça, c'est dans un institut de musique, ou du moins, dans un programme où l'on fait de l'étude musicale.

C'est que j'adore la musique. Je crois que ça dépasse l'amour, c'est vraiment quelque chose d'indescriptible. On dirait que ça me met en transe, que ça me rend transparente et que mon seul souhait serait de me fondre en elle. Mais on dirait que malgré toutes mes peines à la rechercher, je ne suis jamais comblée ou satisfaite. J'aimerais bien étudier la musique pour me mettre dans le jus jusqu'aux narines, j'adorerais ça. Cependant, je n'ai pas le talent technique, j'ai lâché trop longtemps, je ne vaux rien en lecture à vue, enfin bref, c'est un monstre assez épeurant.

Parallèlement, je me suis rendue compte que mon attrait soudain pour la musique (je veux dire, à ce point, si fortement) est probablement dû à mon manque au niveau de mes amitiés... C'est vrai, quoi, je ne vois plus beaucoup de gens, je me sens terriblement seule alors j'utilise la musique pour combler les trous. C'est pas bien mais c'est pas mal non plus. On prend ce qu'on peu pour surmonter nos bébittes, quoi.

Je me disais que les mathématiques me manquaient. Je l'avais déjà remarqué, quand ça allait pas bien fort côté moral, j'excellais en maths. Eh bien je n'ai plus de maths présentement. Ma vie manque de logique. Mais je ne replongerais pas dans des cours de maths. Ça pourrait entrer en conflit avec le reste de ma vie. J'aimerais faire des maths artistique. Ça a un nom cette forme de maths, et ça s'appelle la musique.

j'ai ouvert il y a peu de temps un livre sur la théorie de la musique... c'est totalement fascinant. Ça m'intrigue, ça me stimule. Pendant la semaine de relâche, j'ai l'impression d'avoir plus appris de choses que depuis le commencement du cégep (en excluant le cours de langage des signes, évidemment). C'est foutrement bon d'apprendre, de faire marcher son cerveau à des fins logiques, vous avez pas idée! j'ai envie de retranscrire la première notion théorique enseignée dans le petit livre: "Q. Qu'est-ce que la musique? [le livre marche par question-réponses] R. La musique est l'art des son. La musique est un art et une science. Au moyen de la combinaison des sons et des durées elle exprime des idées et des sentiments; elle possède aussi un pouvoir descriptif." Un pouvoir descriptif! Exprimer des idées! Avec des sons!!!! Vous vous rendez compte? Quand on y réfléchit, c'est tout à fait absurde, mais vraiment vraiment puissant!! Parce que la musique, c'est vraiment puissant, je dirais plus encore que l'art visuel!! (je n'irais pas jusqu'à dire plus que l'art théâtral... parce que selon moi ça s'équivaut sur plusieurs point et, à la fois, ce n'est pas vraiment comparable... à moins qu'on ne parle de théâtre muet - là, c'est pas mal la même chose que la musique, en un peu moins régularisé).

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Eh, vous savez quoi? Il y a quelques nuits, j'ai rêvé à Ingrid Thompson... Je ne sais pas trop pourquoi. Je la vois des fois au cégep, plutôt rarement, on s'est jamais vraiment parlé. j'ai entendu dire qu'on était semblables sur certains point et par d'autres qui la connaissais mieux qu'on étaient quasi opposées. Je pourrais dire que c'est une personne que j'estime par son savoir-faire et l'image qu'elle me projette. Mais. Il y a un mais. Je veux parler de mon rêve. Dans le rêve, je ne me souviens plus trop de ce qui se passais. Mais elle avait un dessin qu'elle me prêtait pour y faire une critique. J'adore qu'on me présente des choses à critiquer, parce que c'est vraiment un exercice qui aide l'autre eprsonne et qui m'aide moi en même temps. Ce qui sonnait faux dans ce songe-là, c'est que cette Ingrid me considérait pour une personne à part entière, me parlait comme si on se connaissait depuis belle lurette, elle avait un contact humain ainsi qu'un charisme fort impressionant. Il en est pas vraiment le cas dans la vraie vie. Il n'y a jamais eu une espèce de discussion intéressante entre nous. Ce n'est que du superficiel, quoi. Mais... elle a beaucoup d'intérêts que j'ai aussi... je le sais bien, enfin, tout le monde le sait. On est probablement pas compatible, mais c'est quand même domage de gâcher un lien potentiel. Elle aime les russes en plus. Je le sais, je lui ai demandé.

Je lui ai demandé parce que je me cherchais quelqu'un pour m'accompagner au théâtre de la ville le soir même. Je suis allée en effet voir un concert jeudi dernier, sur les russes romantiques. il y avait du Fiala (bof), du Tchaikovski (sa 6e symphonie, popire...) et rachmaninoff (la rhapsodie sur un thème de paganini (WOOOW GÉNIAL WOUAOU PUISSANT VRAIMENT TROP GÉANT). J'étais situé dans la rangée A, au siège 23, à gauche. J'avais la vue sur les doigts du pianiste qui interprétait avec tant de... brio est un mot bien faible!! J'ai tout simplement adoré, ça valait la peine, et ce, même si j'étais toute seule. Ouais, j'ai demandé à plein de eprsonne pour m'accompagner et tous ont décliné l'offre. Tant pis. Ils ont manqu. quelque chose parce que c'était jouissif. Je me sentais même fatiguée après avoir vécu le concert de rach. On m'aurait dit sortie d'une scéance de baise et de jouissance intensive de 25 minutes...

Je m'accroche vraiment à la musique ces temps-ci. On pourrait dire que c'est parce que je n'ai rien d'autre. Je ne vois plus grand monde à l'école, je n'ai pas assez de trous. Je ne suis pas douée pour me faire des amis. De toute façon, ceux qui sont dans mon programme sont pour la plupart des chauvins snobs savants dégueu. Beurk beurk beurk beurk, quoi! Et puis j'écoute de la musique dans le métro et dans l'autobus parce que je n'ai personne à qui parler (au secondaire il y avait l'incroyable Jasmine.. je m'ennuie beaucoup). Je disais, j'ai déjà dit, oui, je le crois encore, que la musique tue les relations interpersonnelles. Soit. Mais je n'en ai simplement plus. Voici une de mes journées typiques: je me lève, je fais mon lunch, je vais à l'école, je vais à mes cours, je mange dans le métro, je reviens à la maison, je fais ma pratique de piano, je vais sur internet (ne rien foutre, mais absolument ne rien foutre. Je me surprend parfois à rester stagnée sur la même pâge en reloadant à chaque 30 secondes...), je mange, je vais sur internet, j'allume un peu la télé, je vais le devoir pour le lendemain, je me couche. Je ne vois plus vraiment personnes parce que j'ai pas assez de trous dans mes horaires et parce que je n'ai pas assez de cours. Je côtoie des gens qui me dégoutent, des gens snobs, mais snooooooob (j'm'appelle Patrick, mais on dit bob) et j'ai une certaine frustration qui s'accumule dangeureusement. Et je ne peux pas vraiment me plaindre à qui que ce soit parce que tout le monde trouve ça pas mal difficile et ils ne veulent pas m'écouter de toute façon parce que ça les embête. Certains semblent le nier, mais il n'y a pas à avoir honte, tout le monde le fait, moi y compris. Au moins je m'en rend compte, c'est déjà ça...

C'est qu'il est présentement 1h49 du mat (donc techniquement parlant, on est samedi le 21) et je reviens de voir Christian, France, Laurance et Vincent-Philippe. On était cinq, mais je dirais plus: ils étaient quatre. J'ai pas dit grand chose dans la soirée, j'étais spectatrice. Je me sentais vraiment comme Fritz Zorm dans Mars, qui ne faisais qu'avoir des amis de surface... Alors donc j'étais spectatrice de leurs anecdotes... ils parlaient d'inside dans leur cégep, de leur crises de rires avec leurs nouveaux copains (c'est quand la dernière fois?), de leurs mésaventures au travail... des tas de trucs me passaient par la tête, ça m'a vraiment déprimée, quoi. Je ne fais plus partie d'eux, tout simplement. Je ne suis qu'un simple biblot qui les assiste. Je ne suis plus dans la game, je suis une histoire ancienne, un petit souvenir pour eux. Je le suis aussi pour moi-même.

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Oh, en revenant, j'ai eu une envie folle d'aller m'acheter un hamburger du mcdo. Alors je suis allée m'acheter un hamburger au mcdo (avec Laurence et Mercédès, qu'on a croisé au métro). Je l'ai amicalement baptisée le Mc Mal! J'ai toruvé la recette de la amrginalité! C'est quoi être marginal? C'est choquer! Que faire pour choquer? Précher les mcdonalds! Alors déferlant dans le couloir qui mène aux autobus, me voilà en train d'offrir de brillantes éloges à mon morceau de carton qui ose s'appeler un hamburger et de vanter le génie de la manipulation d'aliments, parce qu'enfin c'est de lart de tranformer quelque chose de synthétique en quelque chose qui a l'air d'un aliment. Voilà, j'avais le mal incarné entre mes mains et dans ma bouche! Et préchant cette ambiguité alimentaire, voilà-t'y pas une fille qui marchait en avant de moi qui est toute scandalisée. Je n'ai pas beaucoup compris sa réation; était-elle choquée que j'achète du mcdo? que je le prèche? Ou peut-être qu'elle me supportais? (ça ça me surprendrais mais enfin). elle a dit quelque chose que personne n'a compris exactement. Elle avait l'air outrée en tout cas (elle avait à peu près mon âge et semblait très anti-mcdo).

Ensuite, me promenant avec mon mal incarné, que Laurence baptisa le Mc Mal, 'entrevois sur un banc ma Ingrid nommée ci-haut avrc Frédéric Latulippe, deux personnes que je trouve fort sympathiques. Alors moi-même de m'approcher d'eux et de leur offrir une bouchée de mon Mc Mal... Je ne sais aps si c'était par principe, parce qu'ils n'avaient pas faim, si c'était parce qu'ils étaient végétarien (quoi qu'on peut pas vraiment appeler ça de la viande) ou s'ils avaient peur d'attraper mes maladies vénériennes, mais les deux ont refusé ma chaleureuse inviation gustative et à la révolte contre la révolte! Youhou!

Enfin ce soir, j'ai réussi à me rendre invisible et à choquer quelqu'un... yé. Ah j'ai aussi peut-être choqué Ariane. Non, pas vraiment, on joue toujours à ce jeu là entre nous deux... On s'aime follement, n'allez pas croire le contraire. Mais on s'insulte à tour de bras et on s'entre-dit: Ah, tu m'éneeerve!! Mais je l'aodre Ariane. Elle est bien triste parce que je lui ai dit que j'allais peut-être changer de cégep... ce sera pas en janvier, mais peut-être en septembre.

J'aimerais bien aller en musique, mais je crois que ça perd un peu de son sens. Aller en musique serait en non-sens en soi. Si je veux aller en musique, c'est parce que présentement j'ai un trip musique. j'ai un trip musique parce que je ne me sens pas du tout heureuse et j'ai besoin de combler ça parce quelque chose d'autre. Si je veux aller en musique, c'est pour être heureuse. Donc musique = malheureux mais j'aspire à ce que musique me rende heureuse. Mmm.. En même temps, j'aimerais aller en théâtre et en arts plastiques. En fait, ce que je voudrais le plus, c'est trouver ce que j'aiemrais faire dans la vie. Non, non, non, ce que je voudrais vraiment, c'est trouver ce qui ne va pas avec moi. Il est où le problème, là? Il est où le putain de raid pour tuer la bébitte? Est-ce que c'est parce que mon hamster est mort quand j'avais 9 ans? C'est quoi, la joke? J'la trouve plus bien drôle. Il n'y a aucun mal à être seule mais je commence à n'y voir vraiment que du mal, à être mal et à me sentir mal. Je suis triste, c'est simple.

Je termine sur une citation:

"Quand t'es mort, c'est quoi, t'es mort pour tout le reste de ta vie?" - Ariane

 

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