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trois juin deux-mille

J'ai vraiment un urgent besoin d'écrire. Mais je ne sais aps quoi écrire. J'ai besoin de me faire pardonner. Parce mes textes sont vides, bon sang. (bon sang ou bon sens? Bah... je préfère bon sang).
Bordel, Bordel, Bordel, sauvez-moi
J'ai encore réécouté mes cassettes de NGE (evangelion) aujourd'hui. Je vais regarder Cowboy Beebop demain soir (et je dois tenter de ne pas céder à la tentation de les regarder tout de suite, arg, c'est dur).
Il y a tellement de gens qui sont accroc au sexe!!
Non, Marianne. Ce n'est pas moi qui affiche ces jolis cartons sur mon casier, désolé... Ça donne espoir, j'aurais bien aimé avoir eu l'idée, je ne sais pas trop ils sont collés sur quel casier, mais en tout cas, pas sur le mien. (soupir)
Francis, je ne t'aime pas, mais ce n'est pas de ma faute.
Il n'y a pas très longtemps, boire un verre de lait me laissait une moustache au-dessus de la lèvre supérieure.
Regardez! Ce type m'a dit que les carottes étaient cuites... Et qu'il était fier de sa passivité.
Je faisais une collection de boîtes de céréales, de boîtes de souliers, de rouleaux de papier de toilettes et de boîtes de kleenex que j'entreposais méthodiquement dans ma bibliothèque toute blanche. C'étaient mes outils, avec lesquels je construisais des armes, des vaisseaux spatiaux, des épées, des véhicules motorisés, des personnages divers...
On devrait se dire plus de compliments sincères. Et on devrait les accepter.
Et puis, plus le temps passait, plus les boîtes ont commencé à s'empiler dans ma bibliothèque. Parfois ma mère me disait: veux-tu ben jeter ça aux vidanges! Ces remarques agressantes irritaient mon instinc écologique recycleur, et je me disait que je les utiliseraient un jour pour de futurs bricolages.
Acts of man is better than acts of god.
Mais j'ai cédé. J'en ai jeté. Et j'ai rarement retouché au bricolage. Les cours d'arts plastiques à l'école se sont fait remplacés par des cours d'anglais à partir de la 5e année. Et depuis ce temps là, j'ai perdu mon sens artistique.
No, I'm happy. Because I want to die. I want to dispear. I want to return to nigthingness.
Ça me fait impudiquement chier. Parce qu'on avait tous quelque chose en plus quand nous étions plus jeunes. Les remarques négatives étaient mieux digérées, nous nous améliorions toujours davantages, les idées venaient de notre profond cerveau et non des idées des autres. Quelques fois, je reviens en arrière pour revoir tout ce que je faisais au primaire. On est bien plus artiste enfant qu'adulte, laissez-moi vous le dire. On dirait que plus on acquiert de technique, plus on prime l'esthétisme plutôt que le contenu, le message, et le figuré. On pense en deux dimensions, quoi. On est con.
On juge pour des conneries.
Et plus on vieillit, plus on s'enconnit. Plus on devient dépravé mental, plus on cherche à tout analyser pixel par pixel, plus on focus sur le trait plutôt que sur l'art. Les gens ont trop tendance à se spécialiser... On oublie l'intention. On veut pouvoir bien parler, avoir une langue riche comme pas un et un vocabulaire varié tandis qu'on a rien à dire. À quoi ça sert alors.
Kaworu should have survived. Kaworu should have survived.
Il vaut mieux dire quelque chose de frappant avec des mots enfantins qu'une poésie à 100 000$ qui ne veut rien dire. L'art, c'est bien plus que de l'esthétisme. C'est un message, c'est d'essayer de susciter le 6e sens de quelqu'un, de le chercher par en-dessous et lui faire entrer dans une certaine ambiance, dans un état qu'offre l'oeuvre en question. Et ça, Chopin l'avait vraiment compris. Mais Chopin, il était chanceux, parce qu'il ne vivait pas dans un monde ultra-médiatisé où tout est trop facilement comparable et où les idées ne sont plus originales.
C'est amusant ces message secrets. Personne ne les lira jamais en plus.
Pensez-vous qu'un jour viendra où toutes les idées auront été épuisées? Non, pas vraiment. Les idées, c'est comme les couleurs. Il y a trois couleurs primaires. Avec ces trois couleurs, on peut faire une infinité d'autres couleurs, mais vraiment une infinité. Il suffit de varier quelque peu les pourcentages, avec quelques virgules, et on change. Seulement, on peu avoir 10 000 teintes de vert forêt et 10 000 teintes de vert lime, ça reste du vert. Même chose pour les idées. Il y a une infinité de sujets avec lesquels on peut jouer. Seulement, trop se ressemblent. Il faudrait trouver une quatrième couleur primaire pour nous sortir du trou - ou inventer un autre système qui se base sur 4 couleurs plutôt que 3. C'est physiquement impossible, mais qui sait! Nous pensions, il y a quelques siècles, qu'il était impossible de marcher sur la lune.
Et si quelqu'un les lit, je ne le saurai même pas!! Ah, j'ai une idée:
Quoi que la science n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui. La science... C'est une religion. Une religion logique, soit, mais quand même une rleigion, on n'y croit sans n'avoir rien expérimenté, un peu comme les média. Philippe Geluck disait: "En lisant le journal, on croit savoir ce qui se passe dans le monde. Mais dans le fond, on ne sait que ce qui se passe dans le journal". Les informations peuvent être tellement remâchées et retraitées aujourd'hui qu'on ne peut même plus s'y fier... Donc, les médias sont en quelque sorte une religion. Et la médiatisation de la science en est une, donc...
Si vous lisez ceci, il est impératif que vous écriviez un email à caacrinolas@hotmail.com avec le mot:
Les mathématiques. C'est fascinant. Tout est mathématique dans la vie, absolument tout peut se calculer avec des chiffres. bientôt, quand nous auront appris comment marche le cerveau humain, nous pourrons même mettre des chiffres indicateurs sur des faits aussi abstraits que l'amour ou la haine. On pourra tout additionner et multiplier, on pourra faire des graphiques avec nos états d'âme et on pourra algébriquement trouver le but de l'homme sur la terre. Quand ça va arriver, ils vont s'arracher les cheveux à essayer d'enseigner ça aux jeunes dans les écoles, et moi je vais rire! Ah ah ah! je n'ai pas eu à apprendre ça, moi! Parce que je vais vivre en essayant de nier que tout est mathématique. Dans un monde trop logique, on se perd parce qu'on perd trop d'importance.
Salade. (ou bien laitue, au choix)
Dans un monde de logique absolue, on ne devient qu'un numéro de plus dans une gigantesque équation. On ne vaut presque rien, une virgule éloignée, une donnée aberrante dans la complexe équation de la vie. si un jour nos jour deviennent mathématiques, on aura perdu notre humanité... Faut-il alors arrêter les recherches, de peur de se voir s'auto-détruire? Hum hum hum
Je devrais toujours faire ces messages comme ça.
Je vais continuer de regarder NGE. Je ne suis qu'à la 2e cassette. Je suis en manque.
Putain que c'est bon, NGE.
-- Oh, et j'aimerais vraiment remercier tout ceux qui ont signé mon guestbook, c'est vraiment gentil... ^_^

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