La gaspésie, mes amis... la gaspésiiiiieee.....
21 juillet (reprend son souffle) 2002.

Ouah.

Que dire de plus?

Je ne sais pas, je ne sais plus, euh...

Ouah.

...

Je suis prentement dans un état que je pourrais appeler de post-gaspésien; je n'ai le gout de rien faire. Je suis revenue de la gaspésie hier soir, après une semaine de merde, mais de merde profonde, et de faillit mourir à chaque seconde, du camping intense et des tensions ridiculement installées. Il y a quelques temps, vers la fin de l'école, on a décidé de partir en Gaspésie en gang (on est partis entre sept copain - Joëlle, Maxime, Julien-Bob, Francis, Julien, son frère Stéphane et moi, ça fait sept je crois), en faisant du camping. C'est écoeurant toutes les préipéties qu'il nous est arrivé pendant cette semaine là, c'est à peine croyable....

Commençons donc du début.

Notre premier plan était d'abord de se rendre tous chez Francis à St-basile, d'essayer les tentes la nuit pour voir s'il nous manquait de quoi, et de partir tôt le samedi matin. Mais voilà: le soir même, vendredi soir, donc, on a paqueté les coffres-arrieres des deux camions, et puis soudain on s'est dit: "hey! (drammatisation) Pourquoi on partrait pas ce soir à la place de demain matin? - Euh... c'est un peu con de faire ça, on va rouler de nuit, les camping seront tous fermés à 4 heures du matin. - ouais mais... allez, on a besoin d'aventure!! - ben euh... on fait-tu un vote? moi ça me dérange pas." etc.

Et devinez quoi, eh oui, on est parti le soir même à 10h plus exactement; en partant, il a fallut booster le char car la batterie était à terre - ce qui commence foutrement bien un voyage. Rendu au IGA pour notre première épicerie, on a faillit tuer Julien-Bob qui s'était mis devant la voiture. On a donc fait notre première épicerie, qui nous a couté 70$ parce qu'on avait pas regardé et on avait acheté un peu n'importe quoi; on s'est dit alors qu'à l'avenir, on ferait un peu plus attention. Alors on a roulé, on se parlait sur les walkie-talkie que Francis avait judicieusement apporté (quelle excellente idée!!!), et on a roulé, roulé, roulé, roulé, et ce jusqu'à 3 heures du matin environ. Rendu à 3h, on s'est arrêtés dans une halte routière et puis on a dormi dans le char: j'étais couché dans la valise sur la pile de bagages, Julien sur la banquette arrière, Francis sur les deux banquettes avant et Stéphane, le frère de Julien, dehors entre les deux chars. Il s'est mis à pleuvoir durant la nuit, alors il est rentré dans les toilettes et il a dormi là...

Atchicouca.

Jour 2, on s'est mis en route après avoir mal renseigné des chinois qui cherchaient une place, et on leur a malencontreusement donné l'indication contraire. Ouch. On a roulé un peu et on s'est rendu au dunkin donut pour déjeuner: un espèce de ramassis de déjeuner entre deux pains anglais.Quand tu fermes tes yeux et quand t'essaies de penser à autre chose, ça goute pas si mauvais. On avait apporté Capitaine Amour (notre mascotte pastel) et on l'avait assis dans une chaise haute près du comptoir, il y a une petite fille qui s'amusait avec, elle semblait vouloir la rapporter chez elle- oh, combien c'était émouvant. On est retourné dans le char et on a continué à rouler, jusqu'à ce que....

On était deux vans, je l'ai dit tantôt. On se suivait une derrière l'autre, de près ou de loin, selon l'humeur de celui qui se situait à l'arrière. Depuis quelques heures, les discussions par walkie-talkie n'allaient que dans une sens pour cause de futilité de message (exemple: à chaque 5 minutes, notre char se faisait dire dans quelle ville on était rendu, message à quoi on avait pas vriament besoin de répondre), et l'autre char en est venu à penser que leur walkie-talkie était défectueux ou bien que les batteries étaient à plat. Un moment où ça se produisit, il y avait une auto entre nos deux van, et la van d'en avant a décidé de tourner subitement (évidemment, l'auto entre nous deux nous cachait les clignotants qui auraient pu nous avertir de leur move). Nous de les voir tourner sans avis, on dirige nos voix sur le walkie-talkie en criant: aaah, mais kessé que vous faites?? Et eux de répondre: les batteries du CiBie sont mortes, je crois. et ensuite? Plus de réponse..... nous, on continue de rouler, on se dit qu'ils vont surement nous rejoindre à un moment ou à un autre... et puis on roule, on roule, on roule, et on ne les voit toujours pas, et enfin, on arrive à une jonction en forme de T, on décide d'arrêter sur le bord et on les attend.

On les attends en écoutant Enstein on de beach, on opéra de Philip Glass, c'est foutrement surréaliste ce bout là.... on écoutait un opéra vriament fucké en attendant éternellement, le temps ne semblait aps bouger jamais, car non seulement la musique était répétitive, mais en plus, le cadran du char s'était arrêté à 10:44!! Les minutes n'avançaient pas! Et puis on a mis harmonium ensuite parce que Julien était écoeuré de Glass, et puis Francis était en beau bernacle et voulait partir au plus criste. On est finalement partis après 30 ou bien peut-être 45 minutes d'attente, on les a jamais vu.

Mais voi;à qu'on se rend compte: "hey, sais-tu dans quel camping on va? - Euh... non, je croyais que tu le savais!" Et voilà, ce qui devait arriver arriva (même qu'on en avait parlé avant de partir, qu'il faudrait pas qu'on se perde, on avait insister pour qu'on ait toutes les adresses des camping dans les deux chars!! Et ça n'avait pas été fait, faut croire), slors on roulit et on savait ême pas où on allait. On savais, heureusement, qu'on allait à Dalhousie le soir même pour aller voir Lucile à son fesitval de musique de chambre de la baie des chaleur, mais on savait pas où on couchait! On est arrêt dans une premiere halte d'information touristique, pour appeler à plein de campings pour savoir s'ils avaient une réservation au nom de Julien-Robert Legault Salvail (ce nom fait une excellente toune d'électro-acoustique, croyez-moi), et après avoir payé l'interurbain, on a eu trois réponses négatives, un pas de réponse (RK) etune fille sur son heure de dîner. Beuh. On est repartis.

On s'est dit ensuite qu'on se rejoindrait surement à cet entroit mysitque sur la carte où on était supposé pisser (une blague qu'a lancé Julien lors d'une rencontre pré-gaspésie, qu'il revait pisser à cet endroit précis où il était écrit "132", et il se trouve que sur la carte touristique de la gaspésie, cet endroit correspondait justement à un rest area). Alors donc on s'y arrête, mais évidemment, pas de trace de l'autre automobile. Il était temps de dîner, mais la boufe était dans l'autre auto... on n'avait que peu de choses, et on s'en ai contenté. Sans assiettes, on a mangé du riz pas assez cuit (un restant que Maxime avait mis dans notre cooler, lui qui travaille dans un restaurant et qui avait pu prendre un restant de riz en douce) sur des morceaux de concombres dans des assiettes improvisées; des coulercles de plats, des couvercles de casseroles. On avait heureusement des ustensiles, et fait cocasse, Francis, lui, avait des baguettes dans son coffre à outil, alors il a mangé son riz avec des baguettes, dans un couvercle de casserole - c'était carrément surréaliste.

Tandis qu'on roulait sur la 132, on a eu une idée de laisser un message de SOS à la van de Julien-Bob. On avait aucune idée si le 2e char se trouvait devant ou derrière nous, et on n'abait aucune façon de le savoir. Vraisemblablement, et logiquement, il aurait été supposé être derrière nous, mais sait-on jamais, peut-être nous ont-il dépassé à un moment donné... Alors on a décidé de laisser un message de détresse sur le bord de la 132. Nous étions en pleines appalaches, avec des montagnes partout et tout plein d'arbres. Il y avait des poteaux sur le bord de la route. On s'est donc arrêtés (et l'autre bord de la route, un peu avant, il y avait une motard qui nous regardait bizarre), on a pris un papier, on a écrit un gros 'Julien-Bob' avec un sharpie, j'ai écrit un message à l'endos comme quoi ils devaient venir nous rejoindre au festival de musique de chambre, avec l'adresse du festival (parce qu'évidemment, seulement nous avions l'adresse de l'endroit où nous devions aller le soir même), et on l'a collé sur le poteau à l'autre de duct tape gris et d'un bâton de boir qui traînait par terre près de là (on avait faillit sacrifier les baguettes de Francis). C'est un adons que la forme qu'a pris notre dispositif rappelait une croix.... Les gens qui ont passé derrière nous ont spurement dû penser qu'à cet endroit était enterré un certain Julien-Bob! o_O Ce fut un des moments forts de notre voyage, selon moi, ce message de SOS en plein milieu des appalaches!

Ap`res les montagnes, on s'est rendus dans une 2e information touristique pour appeler aux deux ou trois endroits qu'ils restait à appeler (on était 4! on était 4, bâtard! Je vais me renseigner et tout, j'expose notre problème au gars qui était là, puis je dis aux autres: appelez, moi je dois aller pisser. Quand je reviens de ma besogne, els trois n'ont pas appelé! On ont attendu que je revienne pour que j'appelle moi-même!! Les sales!! Je ne fait que ça, des téléphones pendant l'été, jamais de congé, et c'est toujours moi qui doit aller parler aux étrangers, j'en ai vriament ras le pompon!), alors donc j'appelle aux campings restant, mais sans succès, parce que nulle part qu'il n'y avait de réservation au nom de Julien-Bob. Mais alors le mec de là-bas nous dit qu'il y a deux camping près du festival, au nouveau brunswick (moi, je croyais qu'on avait réservé seulement qu.au québec), alors il nous a conseillé de se rendre au nouveau brunswick pour appeler afin de s'éviter les frais d'interrurbain.

Rendus de l'autre côté du pont, à Cambelton je crois, on est arrêté à une troisième information touristique, où on a été aidés par une fille blonde anglaise qui avait l'air bête ('trop anglaise pour rire', un excellent titre de film, disait Francis), elle nous a donc fait téléphoné au camping de Dalhousie. Je prend ma belle voix de vendeuse de Presse et je demande s'il y a une réservation au nom de Julien-Robert Legault Salvail. Elle répond que non. Ensuite, je remand epour une résevation au nom de Julien Legault Salvail. Non plus. Esuit, Julien-Robert Legault. Encore rien. Et là je demande au nom de Julien-Robert. Miracle! Elle me dit 'oui, mais il y a déjà une tante de montée... Hourras!!! Ils sont là et ils nous attendent!!

Mais en chemin, on s'est demand. pourquoi Julien-Bob n'avait laissé que son prénom... c'est problématique, quoi. Tout d'un coup qu'il s'Agit d'un monsieur qui s'appelle tout bonnement: Julien Robert? Je ne sais aps ce qu'en ont pensé les autres, mais de mon côté, j'étais foutrement inquiète, jusqu'à ce qu'on arive au camping et qu'on les voit, enfin!!!! Quelle réjouissance! Alors on a monté ma tente, sous la pluie, bien évidemment. Ensuite, on s'est entendu pour aller souper au chaud dans un resto, et bien évidemment, le soleil est sorti pendant ce temps-là... on s'était apporté du linge sec et on s'est changé dans les toilettes du Pizza Delight. On a mangé une pizza avec un Shirley Temple (et je ne sait aps si je l'écrit comme il faut). On a découvert près de notre camping une usine à nuage. On est ensuite llé au festival de musique de chambre, on a croisé Lorraine Desmarrais qui semblait être très surprise et contente de nous voir. Au concert, c'était un quatuor de corde qui jouait du Mozart, du Ginastera et une autre toune de Dvorak, accompagné pour celle-ci au piano par Lucile, notre accompagnatrice et fondatrice de festival préférée! Pednant qu'ils jouaient, il y a avait une mouche qui volait tout autour d'eux, ça a dû être attroce pour eux. Francis me fit remarquer que le violoncelliste semblait avec une tête en plastique - d'ailleurs, un des deux violonistes semblait avoir le violoncelliste comme jumeau. Et ils étaient suisses.

Quand ils ont salué, à la fin, Lucile ne nous avaient pas encore remarqués (on était à la prmeière première rangée), et puis tout d'un coup, après le rappel je crois (qui était un tango d'Astor Piazzola), elle nous as enfin remarqué. Son expression était unique, je vous le dit, c'était charmant à voir: une surprise totale de nous voir, nous sept tout droit sortis de montréal pour aller la voir au nouveau brunswick! Quand on l'a vue, à la réception après le concert, elle était hyper contente de nous voir! Elle a dit à sa mère, toute pleine de fierté qu'on était venus de montréal pour la voir, à 9h de route de là! (plein de gens nous ont demandé si on était de Catimavic). Lucile nous a présenté à sa mère, donc, et elle s'est mis à nous complimenter à fond la caisse; elle a vanté tous es musiciens que nous étions, c'en était presque gênant. On a bouffé plein de fruits et des fraises dans le chocolat, et du fromage et de la purée en forme de poire, et une petite coupe de vin, puis on est retourné au camping.

Au camping, le couvre-feu était à 11h. Je crois qu'il était quelque chose comme 11h05. Il y avait une barrière à l'entrée, et elle restait baissée parce qu'on avait passé l'heure de couvre-feu. Aw. Il a fallut parker les chars à l'extérieur du camping, bout de bon dieu. C'était ridicule. On s'est ensuite couchés (enfin, moi je me suis couché, parce que dans l'autre tente, ça jasait, et ça jasait fort, certains autres campigneux se sont plains je crois. Moi je ne dormais pas vraiment, ça parlait trop fort de l'autre côté, dans l'autre tente.).

Atchicouca.

Jour 3: on s'est levé, on a déjeuné avec du beurre de pinotte, on a déplacé les tentes en-dessous des arbres (car nos voisins avaient quitté la camping et on leur a volé leur places). On a pas vriament dîné; on s'était dit qu'on ne souperait pas et qu'on irait bouffer plein de truc à la réception après le show de Lorraine Desmarrais au festival, et qu'on boirait comme de sales porcs le vin de là-bas (on avait déjà acheté du rhum et de la vodka (en écoutant le twist de nuit des B.B.), mais à la reception du festival, l'alcool était gratuit (je sais, on est des sales déchets). Penda tl'apre`s-midi, donc, on a repiqué les accords de l'Ivrogne de Jacques Brel, qui était supposé devenir notre toune de buverie. On a aussi fait des ricochets sur la mer, on est allés sur un rocher près du camping, avec Capitaine Amour, et on écrasait tout plein de coquilles d'escargot. Quand on est revenus, on s'est assis dans le gazon, on a chanté des tounes à la guitare et à la voix (je ne me souviens que de Question de Feeling (évidemment - cette toune-là nous a empêché de dormir l'autre soir au rest aera) et de Vert, d'Harmonium, qu'on a essayé de chanté avec les voix - mais je ne l'avais tellement pas entendu souvent que ça sortait plutôt mal de ma bouche. Elle était géniale cette chanson!). Pendant qu'on chanti, la mère de Lucile, qui passait par là (elle allait à la crème glacée avec son petit fils, et la crème glacée était tout près du camping), elle nous as donné sept billets gratuits pour le show du soir!! Des billets gratuits à domicile, c'est incroyable, mais vrai! Et puis on gosse, ya des gens qui vont jouer au volley ball (et Stéphane se blesse là bas au dos), pendant que nous autres, on gosse avec des petites boules de gomme toute sorte de couleur, on fait un gros arc-en-ciel avec les gommes et on les fait rouler sur la table, quel passe-temps insignifiant quand on y repense, mais combien on a eu du plaisir!

Quand ce fut l'heure de souper, on s'est rendu compte qu'il nous manquait un peu de matériel.... on a fait du spaghetti, on manquait de sauce, le petit poêle au kerozen ne marchait pas, il a fallut tout cuire sur le feu, donc plein de suie partout, et puis pas de passoire, et pas de mitaine non plus, donc broche à foin pour toucher à la casserole... On n'a tout simplement pas égouté les spaghettis, on les a pris avec des pinces en les tenant au-dessus de la casserole pendant que l'au tombait tout doucement. Le temps de servir la sauce, le tout était froid. On a mis de l'eau sur le feu, et à deux reprises, il s'est rallumé! c'était le feu éternel, je vous dit pas! Ah, je suis contente d'cérire ces lignes avec tout plein de détails, car sans ça, c'est sûr que je vais en oublier.

La vaisselle fut vriament trop dégueue, avec de la suie et de la merde, beeuh. On a même malencontreusement mis des boules de gomme dans l'eau à vaisselle. On est donc partis, à pied cette fois-ci, au festival pour voir Lorraine (et on a vu André Roy rendu là-bas, un prof de guitare à St-Laurent et aussi mon prof de Solfège, un des profs qui me manquent le plus à l'école, je crois). On a donc vu le show de Lorraine Desmarrais, on a bu du vin, on a mangé des sandwiches. Oh, détail, petit détail... à la réception, j'étais toute seule, et puis je vois Lorraine Desmarrais. Je voulait lui dire que j'avais aimé, mais j'avais la bouche pleine de sandwich. J'ai attendu d'avoir fini de mâché, et voilà qu'elle parle avec quelqu'un d'autre. Ensuite, quand elle a fini de lui aprler, je lui dit des espèces de félicitations étranglées, vraiment bizarres et vraiment laides... je bafouille un truc sur le public qui savait pas où applaudir (ahaha, ça c'était vriament drôle!!), puis elle voit mes sandwiches dans mes mains, et elle me dit qu les sandwiches, c'est une excellente idée, qu'elle va se nourir elle aussi, et c'est ainsi qu'elle me quitte. Je coris que j'ai rarement eu aussi honte de ma vie, je ne sais aps si je vais pouvoir la regarder à l'école desormais... peut-on se débarrasser de quelqu'un plus cheapement??!

On dit un dernier bye bye à Lucile, Julien et Francis sortent avec des bières, et les deux sont un peu saouls... ils ne cessent de parler de bacon. Et puis tiens, tandis qu'on marche, une police arrête à cos côtés, et demande à Julien de vider la bouteille qu'il tient dans les mains. Il s'exécute, puis laisse la bouteille sur le bord du chemin quand l'auto de patrouille s'est poussée plus loin. Quand on arrive au boute de la rue, juste avant notre camping, je m'aperçois que la police nous suivait de loin pendant tout ce temps-là.

Arrivés à la tente, on s'installe tous dans la grande tente pour boire du rhum and coke! Francis se prend pour Julie Themens car il a un chandail qui ressemble à celui qu'a Julie... il emande même qu'on l'appelle ainsi, c'était plutôt comique. Les gens sont saouls, on se fait avertir deux fois de se taire parce qu'on dérange els autres campeurs. d'ordinaire, je me serait sentie vriament mal (comme la veille), mais cette fois-ci, eh bien ça me passait dix pieds par-dessus la tête. De toute façon, Joëlle était partie fumer une clope avec Francis, et d'habitude, c'est seulement qu'elle qui parle fort ou à peu près. On jase, on jase, je suis dans une configuration bizarre, entre Julien et Julien-Bob, et deux ont leur bras sur moi et je mamuse avec leur doigt - j'adore gossr avec des main, je trouv ene fait, mais la main est la plus belle partie du corps humain, ne trouvez-vous pas? De plus Julien-Bob a des mains vriament particulières, avec des jointures et des articulations immenses et très carrées. Je jase avec Julien jusqu'à tard il me semble, je ne me rappelle plus trop. Quandje veux revenir vers ma tente avec mon sleeping, j'aperçois que Maxime est endromis dedans à côté de Joëlle, alors bon, je décide de lui prendre son sleeping dans l'autre tente. Depuis tantôt j'écris tente avec un e, et je ne suis même pas sûr si c'est ave cun e ou avaec un a... il me semble que avec un a, c'est la tante, comme la soeur de ma mère, mais écrire tente avec un e, il me semble que ça cloche... je me contenterai de l'écrire avec un e, et à la fin de texte, j'irai regarder dans le dictionnaire, voilà.

Il vente vriament très fort... quand on se lève le lendemain, c'est fou le vent qu'il y a, une vraie tempête. En plus, il pleut, et on doit se dépêcher à partir, avant 11h, et la batterie est à terre, et on a tous peu de sommeil dans le corps. Il pleut averse, il vente que le criste, c'est incroyable, comment on a fait? c'est un miracle. On range tout dans les camions n'improte comment, en autant que ça rentre, on est trempés, tout le stock est tempé, on est dégueulasses, et en plus, la batterie du char est à terre! Béni soit Francis qui a amené ses câbles à booster! Alors on booste le char et on s'en va. On s'en va donc déjeuner dans un tim horton dans un centre d'achat (un centre d'achat qui me rappelle la palce jacques cartier à longueuil), avec un stand de tim horton en plein milieu du corridor, on gèle comme des crottes je vais aux toilettes pour me sécher un peu, mais le séchoir à main de la toilette des dames est défectueux!! On est tout mouillés, on est persuadés qu'on va mourir d'une pneumonie, on a vriament trop froid, on mange un peu et le café goute vriament mauvais. Je me suis acheté un chandail rayé sec à 8 dollars jute pour pouvoir prter quelque chose de pas mouillé et pour ne pas avoir à fouiller pour trouver ma valise dans le char tout trempe. On achète une couple de conneries au magasin à 1$, et on achète aussi des pinces et des mitaines à four, des achats qui s'averèrent judicieux. On s'est aussi acheté un frisbee marqué Canada dessus, poure rien parce qu'on s'en ai même pas servi.

On roule vers Percé, on trouve le camping du village et on s'installe, sous la pluie, bien évidemment. le camping est plutôt chouette, en tout cas, vriament mieux que celui de Dalhousie (Dalhousie = camping de merde), mais bout de viarge, il pleut encore. Le groupe se scinde en deux, alors: la moitié de nous décide d'aller au restaurant et l'autre moitié de rester sous la pluie à être cool et à se faire des hot-dogs. bien entendu, je fais aprtie des cools du 2e service! alors les autres partent, et j'ammène ma bouilloire dans les toilettes pour chauffer de l'eau ^pour la soupe, tandis qu'avec des bouts de bois volés, Julien-Bob et les frères Leblond fabriquent un abris avec la toile bleue, qui fut, ma foi, une surprise agréable, un cri au génie, que cette toile bleue! Alors donc, aux toilettes (mixtes), je me rend compte que ma bouilloir ne prend que 2 tasses (il m'en faut 5 pour la soupe), et ça prend trop de temps à bouillr, c'est fou... alors j'ettends, j'ettends, j'ettends, puis je met la première batcvhe d'eau bouillante dans le petit chaudron, et je refait bouillir de l'eau encore, et j'attends, jattends, enfin, ça dure le temps de 5 tasses, et c'est vraiment long. Je reviens à notre terrain avec l'eau bouillante, qui ne bout plus vriament, et on met la bouilloire sur le charcoal. Un gentil monsieur nous avait uste avant donné deux nouvelles bouteilles de propane (la gentillesse des gens de gaspésie est ahurissante!!). Alors donc....

on se rend compte que la soupe ne chauffe pas. On se demande pourquoi. Ah, c'est notre bouteille de propane qui est vide. Alors julien vient pour la changer, il la dévisse, le charcoal perd pied de sur la table et toute la soupe se ramasse sur le gazon. Douleur. On a perdu une bonne heure sûrement... on a ri, un peu à bout de force, et un peu désespéré, et puis on s'est dit: ben coudonc, faisons des hot-dogs. Alors c'est ce qu'on a fait: des hot-dogs, sur un charcoal qui brulait inégalement, donc on a mangéd es sauccisses à moitiés cuites sur des pains à moitié brulé, ou à peu près. On a fait un hot-dog triple avec deux pains collés. Après avoir mangé, on décide de se mettre dans le char avec le chauffage au bout... comme dans un sauna, à manger des biscuits oatmeal, à dessiner Sailor Moon qui se fait faire de l'acuponcture, et on peut par sortir du char tant et aussi longtemps que les autres sont pas revenus, car le bois de chauffage pour le feu est dans l'autre auto. Quand il reviennent, la pluie est quasiment finie, alors on allume le feu, on sors les guitares, on chante un peu, mais pas vriament beaucoup, on sent un peu de tension dans l'air, c'est bizarre. Moi j'ai pris une couple de shooters de vodka et je suis plutôt de bonne humeur. Francis, lui, avait décidé de ne pas boire et ne jouait aps trop de musique car il n'était pas dedans, et quand je lui ai demand. pourquoi, il n'a aps voulu me répondre. Je l'ai noté dans mon pi pour lui redemander plus tard, car j'étais plutôt inquiète, mais enfin, j'ai su la cause plus tard, à cap-chat, mais je ne suis pas encore rendue là dans mon récit.

Quand on s'est couché, on était moi, Stéphane et Julien-Bob dans une tente, et j'entendais Joëlle dans l'autre avec Maxime, Julien et Maxime, qui disait que cette configuration-là était parfaite et qu'elle voulait rester avec ce monde là pour la fin de voyage. J'ai trouvé ça un peu vexant, je dois l'avouer.

Atchicouca.

Jour 4: on se lève, il fait soleil, dieu merci!!!!! on décide de faire un petit lavage et du séchagfe (et on a même peur d'oublier le linge au camping en partant), on pacte, pour un efois, de façon intelligente, tout rentre, on défait les tentes, Julien met son pied plein de bouette sur le matelas et il perd plein de points. Ah, j'ai oublié de parler des points. à chaque fois qu'on faisait une connerie, on perdait des points, et à chaque fois qu'on faisait un bon move, on en gagnait. Des points pour quoi, me demandez-vous? Des points gagner le trophée!! Francis avait acheté, avant de partir, au village des valeurs, de trophée de Bowling qu'on décernerait au meilleur campeur à la fin du voyage. Enfin, on pacte, on range tout, on booste le char de francis qui est encore à terre, et on repars à l'aventure!

On s'arrête dans une halte pour dîner des sandwiches avec du harang fumer, mais avant de pouvoir manger quoi que ce soir, la vitre du char à francis tombe dans la porte. impossible de la refaire surtir, elle est tombée profondément... c'est une catastrophe - on est quand même pas pour partir visiter des trucs en laissant une fenêtre ouverte! Et imagienz la nuit, s'il pleut, l'intérieur du char aurait été carrément trempé! J'ai essayé d'attrapper la vitre avec mes petites mains, sans succès, ils ont essayé avec des pinces à hot-bog, avec du bois, avec plein de cossin, rien à faire... moi je suis exaspérée et je décide de prendre la bouffe et de l'apporter à la tlable à pic-nic, et de commencer à manger tout simplement, trop exaspérée pour quoi que ce soir. Je ne sait pas par quel miracle, je n'était pas là, mais la vitre fut remise en place! C'est un miracle! Plus jamais on a rouvert cette vitre là ensuite, on a toujours ouvert la porte ou ouvert l'autre fenêtre. Alors on a diné des sandwiches et on s'est dirigé vers le rocher percé.

C'est immense, le rocher percé! C'est magnifique aussi, par son absurdité; c'est plat, c'est la mer, et tout d'un couop, af, un gros rocher avec un trou dedans qui sort de nulle part! On s'est armés de capitaine amour et on a marché jusque là. Pour ma part, j'ai marché la moitié du rocher (j'y était déjà allé avant) et puis je me suis rendue compte que j'allais pas t`res bien, j'téais un peu étourdie et je mourrais de soif... j'avais peut-être une chute de pression ou je ne sais pas quoi, en tout cas, je n'allais vriament pas bien, et j'avais foutrement soif. J'ai décidé de quitter les autres pour revenir au char, car on avait dans un char à quelque part une grosse bouteille de limonade qu'on avait remplie d'eau. Mais arrivée aux chars, je ne l'ai vue ni dans une ni dans l'autre... il a fallut que je m'arme de courage, que je prenne ma gourde vide et queje parte à la recherche des toielletes que je n'ai jamais trouvées. Je me suis donc rendue dans un petit restaurant complètement vide où j'ai gentiment domandé les toilettes, et ou j'ai pur emplir ma gourde. Rendue au camion, je me suis tout simplement couché dedans. Ça allait un peu mieux après. En partant de là, on a faillit rester embourbés dans la bouette.

On est arrêtés dans une épicerie et Joëlle nous a acheté des pop sicles!! Et puis on est repartis jusqu'à Anse aux griffons, gaspé, et on a vécu un phénomène météorologique vriament étrange, les buages étaienrt à l'envers! Il était tout bas et le ciel était découverte... vriament illogiquement absrde. Bon, on s'est rendus dans un camping écoeurant avec assez à la mer à côté d'une grosse falaise, un beau camping entouré d'arbres avec des terrains très isolés les uns des autres. On s'est fait du spagatt! Du nouveau mélangé avec de l'ancien, des restants de la dernière fois qu'on a rajouté à l'eau quand les nouveaux étaient presque cuits, on avait plus de sauce que la dernière fois et miracle, le spagatt était chaud! Ah, ouais, le sel, il faut que je vous parle un peu de notre sel...

Lorsque nous étions encore à Dalhousie, on avait acheté une boite de sel de table qui a pris l'eau lors de la tempête. La boite s'est ouverte, elle était donc très scrap. Elle s'est ouverte dans le fond du char à Francis, près de la banquette arrière. Je ne sais pas trop ce qu'on a fait avec qu'il y avait dans la boite (que j'avais mis ensuite dna sune sac de plastique), mais enfin, il est resté une petite montagne de sel dans le fond duc har. Et à chaque fois qu'on voulait du sel, on allait s'en procurer dans la petite montagne dans le fond de l'auto, c'est dégueulasse!! à Cap-Chat, Francis avait pris un motton de sel après lequel il y avait du poil de tapis et du poil de..?? enfin, c'était rien de très insiprant au saupoudrer sur de la nourriture.

Voilà, c'était l'histoire du sel. Après avoir mangé le spagatt, on est allé acheté de la bière (c'était incroyable le nombre d'écailles de pistache qu'on a pitché dans et autours du feu). On a bu de la bleue et de la laurentide, que je fus incapable d'ouvrir avec mon avant-bras comme les vrais hommes, douleur. On a fait flamber du pop con au dessu du feu, pathétiquement. Dans la grande tante, on a jasé de choses et d'autres, Julien-Bob semblait avoir une fixation sur le couple, et à chaque fois que je disait que je m'en retournait dans l'autre tente, on insistit pour que je reste, jusqu'à ce qu'on me lance un pas-game, alors c'est là que je suis retournée dans la petite tente, où il y avait mon sac de couchage, je jase avec Julien de choses et d'autres, de littérature, je crois. J'avais remarqué cette journée là que Julien n'était pas tout à fait dans son assiette.

Atchicouca.

Jour 5: je me lève la dernière, à ma grande stupeur, les gens qui se sont levés avant moi ne m'ont pas réveillés - moi qui me fait habituellement réveiller par des mouches! Enfin, on se lave avec nos 25 cent dans des douches payantes, la porte est ouverte et il fait un froid de canard (mais un très beau soleil). Il y a un chat qui décide de visiter notre terrain - un chat, que dis-je! un chien réincarné en chat! Il vient quand on s'eppelle, il nous saute dessus, il se couche sur nous, il se couche sur capitaine amour, enfin, il nous apprivoise bien vite. La moitié de nous avait décidé de faire du cheval à un endroit, et on s'y rend, et on leur dit que l'équitation est pleine de réservation jusqu'à vendredi (on est mercredi).

On décide alors de faire une rendonée pédestre dans le bois au parc forillon. On marche donc, et moi cette journée-là, je suis particulièrement frustrée et à bout de tout pour une raison qui m'échappe, je ne m'en rappelle plus trop... enfin, j'étais toute nostalgique tout ce temps-là, je me suis mise à me rappeler du secondaire et un peu du primaire, bon, ça arrive. Je marchais en avant de toute le monde aprce que je voulais comme prendre conger d'eux autres. Joëlle et Francis, els deux fumeurs, nous ont quitté à un moment donné parce que plus cpaables de suivre. Il faisait très chaud et ça montait tout le temps. Et bien savez-vous quoi? Ça n'a jamais arrêté de monter!! ¨ca montait, ça montait, ça montait encore et toujours et on était supposés se rendre à un lac à 4,4 km, un l;ac qu'on n'a jamais vu, on a march.v riament t`res longtemps et on n'a jamais vu le lac en question... on s'est assis en pein milieu du sentier (après avoir vu un porc-épic!!), et on a mangé des pommes et des morceaux de barres au chocolat. en revenant, évidemment, ça descendait tout le temps. à un moment donné, c'était drôle, parce que tout le monde (c'est à dire tous les gars avec qui j'étais) on décidé de pisser en même temps, et mois j'étais la seule encore dans le sentier, entourée de gars qui pissent. j'aurais voulu prendre une photo, mais il m'aurait fallut un fisheye.

En revenant, je jase de concours de piano avec Julien-Bob, et de piano, arg, ça me manque le piano, et on rencontre les autres, on décide d'aller faire un autre sentier, qui mène lui à une chute et qui est beaucoup plus touriste et qui n'a qu'un kilomètre de long. Le monde chiale sans arrêt, je suis vraiment écoeurée. On va voir al chute, tout le monde se plains des touristes et le la quétainerie et de l'artificialité de la chute, je suis vriament pu capab du monde qui chiale gratuitement.

Ce fut champêtre, bucolique, pastoral, rustique. C'est une question de feeling, wokay.

On décide finalement, pour souper, d'aller au café des artistes un resto un peu 'fencé', comme on dirait en bon latin. On mange comme des riches, et ça ne nous coute pas en bas de 30$ chacun. j'ai mangé une bisque de homar, des moules frites (avec trois mayonnaises: ordinaire, à l'ail et au pesto), et une crème crûlée avec des fruits, un délice... FRancis a pris un café irlandais qui gouait étrangment amer, il était bien drôle, il regardait partout l'air mal à l'aise (c'était vrai qu'on fitait pas vraiment avec l'endroit, très champêtre). Les toilettes étaient incroyables. J'ai fait des petites oiseaux en origami dans la serviette de table et dans un sachet de sucre. On revient, on prend un super-raccourcis, on arrive avant, on va voir la mer, le ciel est couvert et on ne voit pas les étoiles.

Dans le plus anecdotique: comment trouve rla lampe de poche quand il fait noir? Facile, il nous faut une source de lumière. Alors on prend la chandelle à la citronelle pour se faire de la lumière. Mais comment l'allumer? Eh bien, avec les allumettes! Mais les allumettes ne se frottent pas, l'eau a tout fucké le dispositif. Avec le briguet à poêle? On essait, mais il ne fait que des flamèches. On décide avec d'ouvrir le poele avec les flamèches du briquet, de brîler l'allumette avec la flamme du poêle, d'allumer la chandelle avec la flamme de l'allumette pour se rendre compte qu'on avait entre-temps trouvé la lampe de poche. Gnah. On se couche tôt parce qu'on est trop fatigué - la marche dans le sentier nous a carrément tué.

Atchicouca.

Jour6: On mange un gros déjeuner; oeufs, bacon, toasts et jambon, un vrai déjeuner de roi, on a faillit mourir car la toile bleue a lâché sur le poele et le charcoal. Heureusement, rien de brûlé. Le monde défait els tentes pendant que je fais la viasselle, une vaisselle intense; j'ai récurré une gammelle pendant près d'une heure!! L'eau était noire et incroyablement froide, et j'ai frotté, frotté, frotté avec la laine d'acier comme j'avais jamais frotté avant! des oeufs sur une gammelle en acier, ça colle que le criste. On dit bye bye au chat gris qui nous collait tout ce temps-là, on part en retard, on pacte et on s'en va. Durant le voyage vers cap-chat, j'essaie de faire jouer un back-up de mp3 que j'avais gravé chez moi avec mon lecteur de mp3, mais les tounes sont incroyablement poches, c'est attroce. On écoute toutes les tounes qui ont un nombre premier jusqu'à 117 environ ( je ne me souviens même plus si 117 est un nombre premier), puis on s'arrête dans un dépanneur pour s'acheter du chocolat et par le fait même, on s'achète une cassette de tounes "pour adulte", avec une pochette vriament répugnante (il s'agit d'une t`res très grosse madame noire nue qui fait une grimace par-dessus un type du genre gigolo qui tire sa lagngue entre ses deux énormes seins). Quand on l'écoute, on se rend vite compte que la cassette n'est pas à la hauteur de sa pochetteé Il sA'git d'une cassette de folklore de pipi caca pénis, avec les bons succès: ôte ta graine de ma sandwich, maudit cochon pis d'la marde de vache, j'ai dit wo valentine tigalagalagaline, range ton cul, ton cul sul bord du mien.

On est arrivé au camping de cap chat, qui n'était pas trop pire finalement (ben le camping comme tel était pas super, mais il y avait une plage isolée où on pouvait chanter sans déranger et où on pouvait faire des feux). Arrivé là, on a monté les tentes, on a aussi réparé l'élastique qui était sorti du bâton, armé de fil à pêche et de beaucoup de patience. Ensuite, Maxime et Julien m'ont montré le beau poisson qu'ils avaient pêché - mais en fait, el seul poisson qu'ils ont peché, ben c'est moi, parce qu'ils avaient trouvé le poisson déjà mort sur le bord de la plage. J'ai dessiné, j'ai temriné mon dessin sur le gars saoul qui chante la toune de jacques brel, on a fait pour souper de la soupe avec des hamburgers au fromage, on s'est installés ensuite sur la plage et on a commencé à boire comme des trous. Juste avant, on a vu le coucher de soleil et j'ai posé des touristes ensembles, ouais.

On a fait un feu, donc, on a chanté du beatles, du Question de feeling, etc, et puis Francis est parti sur un trip d'inventer des tounes sur le thème "Coït interrompu" (point com), c'était vachement mourrant (oh, vous savez, pendant ce voyage, ;a plsuieurs reprises, on est retombé dans la phase anale, et ça faisait juste du bien de retomber là dedans, de se relâcher un peu de partout et de rire pour rien, de chater question de feeling avec pipi caca, rote rote, vomi.) Ouais, bon, enfin, voilà. Et puis on a beaucoup bu, je suis allée plusieurs fois à la toilette, et upis il m'a surmeent manqué un bout de la soirée, je serais prête à le parier. à un moment donné, il ne restait plus que Julien, Francis et moi. Ce moment fut, je crois bien, l'apogée de tout le voyage en gaspésie.

On s'est dit, après que le monde soit couché: "hey, on fait-tu une nuit blanche? -Euh.. ouais!!" Et puis on s'est mis à parler de choses et d'autres... on regardait les étoiles puis on parlait de choses, ma foi, que j'aurais jamais cru parler. J'ai pu 'résoudre un triton' comme disait l'autre, et faire de ma relation avec Francis quelque chose de complètement serein sans plus aucune tension, enfin, on a fait la lumière sur ce qui s'était passé jadis. Et puis j'ai dit des chose s que je regrette encore, et heureusement, il n'y a pas eu de suite - s'il y en aurait eu une, merde, j'aurais peut-êtr efait une gaffe.. en fait, c'est pas que je voulais de suite, au contraire, mais enfin... voyez-vous, j'aurais juste dû fermer ma gueule, parce qu'à présent, que ça ait une suite ou non, je suis perdante dans les deux cas... et puis je me suis mal exprimée, et puis non, sérieusement, c'est sûr que ce serait peut-être à refaire à froid, mais je ne regrette pas grand chose de cette pseudo nuit blanche, c'était trop magique.. on a vu une aurore, c'est-àdire un lever de soleil, c'éait carrément fantastique! les nuages formait une texture impressioniste, et les couleurs, les couleurs! je ne veux pas en parler, car plus on en parle, plus on altère le souvenir...

En tout cas, on gelait comme des crottes. À un certain moment de la nuit, on a décidé d'aller chercher nos sleepings parce qu'on en pouvait plus (le feu était éteint depuis un bout de temps, et on n'avait plus de bois). Avec ma couverture rouge sur la tête et le sleeping jusqu'au nez, on est restés de même pendant pas mal longtemps, et on s'est couchés vers 5h30 du matin, tous les trois dans une tente où il y avait déjà Julien-Bob, et j'avais envie de rester avec ces deux-là pour toujours! Julien et Francis, quand ces deux-là sont ensemble, il y a comme des petites étincelles, je les adore.... on est allés se coucher en se disant qu'on s'aimait ben gros il me semble, et puis on a fait un petit dodo... petit, oui, parce qu'on s'est réveillés 2h30 plus tard, c'est à dire à 8h du matin.

Atchicouca.

Jour 7: quand je me suis réveillée, les gens de l'autre tente étaient partis au Tim Horton pour déjeuner. Moi, j'attendais que mes bobettes reviennent, prce qu'elles étaient dans l'autr char. Et puis je me suis dis: fuck off! et on est allés Julien et moi pour prendre notre douche, mais il y avait une file d'attnete, alors on est allés se balancer et je lui donnait des cours sur les nuages (je me rappelle encore de la classification des nuages qu'on a appris en sciences physiques en secondaire 2, et j'espère toujours m'en rappeler, j'adore les nuages). On a finalement pris notre douche quand les autres sont revenus, j'ai pris ma douche avec de beaux rideaux de douches, avec de la musique de la renaissance et des neumes dessus que je n'ai même pas osé essayer de chanter en solfège. Quand je suis revenue, Frnaics et moi se sont rappelés les tounes de tylénols et de bouddha etc, once upon a time chez Émilie Vallière, je crois. Ah, ouais, j'avais oublié de parler du Kerozen, moi...

Je ne sais pas trop si Kerozen s'écrit avec un z ou avec un s, mais bon, étant donné que je n'utilise pas le z souvent, ça me fait une excuse pour me rendre jusqu'au coin inférieur gauche de mon clavier, donc j'exerce ma main, donc, je l'écrirai dès lors avec un z. il se trouve que nous avion un petit poêle qui marchait au Kerozen; macer est un grand mot, aprc euq'il n'a jamais marché ce poêle là, et encore pire, la bouteille de Kerozen coulait partout dans les chars. Plusieurs vêtements ont été infestés, plusieurs vailes aussi, c'était dégueulasse, ça puait et c'était hyper dangereux. Voilà pour le Kerozen, qui a coulé dans le char - ou devrais-je dire, les chars.

Ensuite, on est partis dans les bois, on a pris une petite route en garnotte entourée d'arbre, dans les montagnes un peu, car le guide touristique nous avais fait remarqué que ce chemin menait à une petite rivière dans laquelle nous voulions nous baigner. Les autres qui voulaient faire du cheval avaient aussi réservé pour faire de l'équitation à 3h dans l'après-midi, ils avaient déjà payé tout à l'avance au téléphone par carte de crédit. Enfin, on roulait, roulait roulait, dans le petit chemin de terre et de bouette, et puis soudain.. ben on s'arrête.... et puis on constate qu'on a une crevaison. Bâtard. Bon alos là, on cherche les outils dans le coffre-arrière de la van de Julien Bob, mais on ne trouve pas ce petit machin, vous savez, qui est unique à chaque char, pour dévisser les roues... on le cherche pendant un bn bout de temps, on est désespérés, et puis finalement, miracle, francis le trouve dans la porte de la van. Alors les deux conducteurs suent à grosses gouttes pour défaire la roue, ils sont tout plein de kerozen, enfin, on arrive finalement à mettre en place la roue de sécurité. On repacte, on rembarque, et enfin, je fait demi tour pour revenir dans un garage, et devinez quoi? La roue de secours pète aussi! Elle était probablement trop vieille! Julien-Bob est crampé de désespoir. Alors, on décide d'essayer de mettre la roue de sécurité de la van à Francis sur la van de Julien-Bob, mais évidemment, les trous ne matchent pas et on est dans la merde. On est d'autant plus dans la merde que le temps avance et on a peur d'arriver en retard pour le cheval, de perdre notre paiment faramineux.

Les deux conducteurs, sans peur et sans reprochent, ont donc le dessein d'aller au garage le plus proche avec l'autre char pour acheter un autre pneu, tandis que nous, on les attend gentiment. Alorson bouffe, puis la moitié du monde va dans le char pour lire, on est trois à rester dehors, Maxime, Julien et moi, et on joue à la raquette avec des balles. Puis Maxime rentre aussi dans le char pour lire, alors il ne reste plus que Julien et moi, on essaie de jongler à 3 balles à deux, et quand on réussit, on fait un espèce de cri de ralliment en forme de Y russe en tournant sur nous même (essayez pas de comprendre), et puis plus le temps file, plus on devient bon! Mais finalement, les autres arrivent (après un séjour chez un gargiste bête, m'a-t-on dit, avec sa femme trop quatrevaine) avec une roue, qu'on ne peux pas mettre en arrière à cause de la traction ou je ne sais plus trop, il faut allors dévisser les roues d'en avant pour les mettre en arrière et vie versa. Mais les roues tiennent bon et refusent de lâcher prise... alors donc on fout la roue à la palce manquante et on se rend au garage pour qu'il nous arrange ça. c'est alors qu'on se divise; ceux qui vont au cheval et ceux qui n'y ont pas. Moi je n'y vais pas, payer une fortune pour faire du cheval et avoir mal dans l'entre-jambe, surtout avec une nuit de 2h30 de sommeil dans le corps, ça ne me dit rien de bon. Je reviens au camping, je m'endors après avoir lu quelques pages de l'immortalité de Kundera, qui trainait dans la tente. Maxime est dans l'autre tente et il lit aussi, et Julien-Bob part prendre une marche au mont albert.

Bon, ici, je vais parler de ce qui s'est passé dans l'autre automobile: ils s'en allaient faire de l'équitation, oui, mais ils ne savent pas exactement où était l'endroit. Ils savaient approximativement, mais c'est à peine s'ils savaient le numéro de téléphone de la place. Ils sont donc partis à l'aventure, le coeur vaillant, près à braver toutes les tempêtes. Sur la route du monde, le chemin semble s'allonger, c'est toujours de plus en plus loin, même s'ils sont de plus en plus en retard pour le cheval. Ils voient d'abord une pancarte qui dit 'encore 20 km', et ils continuent à rouler ainsi.... un oeu après, déjà en retard, ils voient une autre pancarte, toute décrissée comme dirait l'autre, sur laquelle est incrite: "cheval: 10km, route endomagée, à vos risques et périls." Comment était-elle la route? Tout droite sortie d'un purgatoire végétal; totalement scrap avec des gros trous profonds qui obligeait le conducteur à faire du slalom entre toutes les causes possibles de mortalité, des arbres en plein milieu, des bosses, enfin, un endroit où il ne fait pas bon rouler et où on ne peut pas vriament dépasser le 40 km à l'heure. Une autre pencarte, cheval 1 km, puis après environs 200m, ils voient l'endroit en question: une vieille maison tout ce qu'il y a de plus fermée, avec une barrière fermée de fa^con permanente et vieille de matusalem, et la maison, après avoir cogné à la porte, n'offrait aucune réponse. Ils remontent donc, avec un sentiment de frustration qui a du être assez intense (je ne sais pas, je n'y étais pas, c'est ce que francis m'a raconté).

Mais voilà qu'ils apperçoivent, pas t`res loin de là, un petit chemin de garnotte avec des traces de pneu qui semblent fraîches. En empruntant le chemin, ils arrivent à unre jonction: la route se divise en trois. Ils prennent la voie du centre. La voie du centre se divise encore en trois; il continuent à prendre la voie du centre. Au loins, ils voient une petite grange à cheval... quel soulagement ça a dû être pour eux! La madame qui s'occupait des cheveux vient les voir, et leur dit: "ah, ben je savais pas que vous viendriez, je ne sui pas tout à fait prête, j'espère que ça ne vous dérange pas d'attendre un peu..."

C'est que la madame était dans une place sans ytéléphone, elle prenait les réservations une fois par jour, et nous on avait appeler plus tard que le téléphone de la veille et plus tôt que le téléphone d'aujourrd'hui qu'elle n'avait aps encore fait, je crois. Alors toute ce stress pour pas grand chose, finalement... En cheval, Stéphane et Joëllle ont tombé et ont faillit mourir, m'a-t-on dit. Le petit voyage de cheval a duré une heure et demi, pendant que Francis lui, lisait dans l'auto, et arrachait des pages de son livre d'Aragon.

On s'est tous revus au camping, pas mal synchro à part de ça: dans l'ordre, je me suis levée pour aller aux toilettes, quand je suis revenue, Julien-Bob était revenu du mont Albert, et 2 minutes plus tard, l'autre char arrivait. On se fait pour souper des omelettes au jambon champignon poivron avec de la soupe minestrone, et il y a un dude à moustache qui vient nous voir et nous offre trois truites qu'il a pêché!! Il dit, avec des petits yeux blagueurs, que sa femme lui avait dit que si elle mangeait une fois de plus de la truite que ce serait le divorce! Tout un numéro ce André!! On mange les truites pendant la vaiselle, la vaisselle que je fais en partie avec une lampe de poche parce qu'il fait déjà trop noir.

Esnuite on descend sur la plage, on fait un feu avec des copeaux de bois, le bois de plage a des réactions étranges au feu (ça pète), et Julien-Bob décide de faire un coeur enflammé avec les copeaux de bois qui se trouvaient sur la plage, mais ça ne vole pas haut son petit projet. On fait brûler à peu près n'importe quoi dans le feu, on mange une couple de guimauve, notre premier feu sans alcool parce qu'on en avait pas acheté et que c'était notre dernière soirée, alors aussi bien la passer à jeun. On refait les tounes sur le thème du Coït interrompu point com, en plagal cette fois-ci, puis Julien et son fère essaient de me montrer comment faire des dessins avec des chandelles, mais ça donne une résultat vriament laid, les chandelles rouges font de la chie avec le sable. On décide d'aller se coucher autours du feu, et on chante tout ce qu'on va faire en chant grégorien pendant un bon bout de temps, tous en choeur. On va ensuite se coucher dans nos tentes respectives et je jase encore avec Julien jusqu'à je ne sais pas quelle heure.

Atchicouca.

Jour 8, on dors à moitié Julien et moi pendant une bonne partie de la maitnée, puis je me lève et on commence à tout pacter intelligemment, à faire le tri de qui est à qui (car la moitié de nous s'en vont au lac st-jean tandis que l'autre moitié reviens à montréal), il y a un gros soleil à l'extérieur. On décide de donne rle trophée du meilleur campeur à ce André qui nous a donné les truites, avec un petit message que j'ai eu beaucoup de plaisir à rédiger en quelques secondes ("Cher André, nos sept bouches n'ont pas assez de salive pour exprimer toute notre gratitude à votre égard..." et le reste, je ne m'en rappelle plus), on a tous signé et on a laissé la lettre ainsi que le trophée sur sa table de pic-nic en douce. On s'est boostés une dernière fois et on est partis - je n'ai jamais vu une batterie tomber à terre autant de fois. Va vriament falloir que Francis la change.

On décide d'aller déjeuner de la crème glacée dans une cantine cheap, une bonne crème molle au chocolat pour moi, et d'autres turcs pour les autres, je ne me souviens plus. En fait, je n'ai que des vagues souvenirs de ce matin là, parce que j'étais comme ailleurs un peu. Je ne voulais pas laisser les autres, j'étais vraimnet triste qu'on se sépare. Et en plus, j'étais dans une auto avec Maxime et Julien-Bob, deux personnes qui ne s'aimaient pas beaucoup, tandis que les autres partaient dans la joie et l'allégresse, et puis je commençait déjà à m'ennuyer de ce voyage là, même s'il est arrivé toutes les chies du monde, même si on a vriament souffert des calvaires épouvantables, mais en tout cas, j'aurias voulu voir une autre aurore, j'aurais voulu que ça se prolonge, j'aurais pas vriament voulu rentrer à montréal. Et puis lors des adieu, je suis tombé sur le dos après avoir dit à Joëlle que je n'aimais pas les becs, coincidence étrange, et puis ah, c'était un triste moment, je trouve. Puis Francis m'a remis ce petit billet que j'ai oublié dans mes poches de pantalons quand j'ai fait le lavage rendu chez moi (inquiète-toi pas, je l'ai rescapé, et de toute façon, je l'avais déjà lu une bonne couple de fois..). On a roulé plutôt dans le silence, avec une couple d'interjections de temps en temps, rien de très substensif, on a écouté deux cassettes de François Pérusse, puis de la musique poche de Nicolas Ciccone (je le hais ce type), puis euh... on a roulé neuf heures et on est arrivés à montréal.

Rendu à la maison, je découvre sur la table un paquet à mon nom, c'est ce livre sur Halemin and the Eight que j'avais commandé avant de partir! Je saute de joie! Je dépacte tout, je range tout et je fais des lavages, je prends une douche chaude, mon frère me parle un peu du scéanio de bande dessinée qu'il va me faire (on va publier une BD, oui oui!), j'ai reçu aucune e-mail pendant toute cette semaine là, sauf du spam, ce qui est assez frustrant, n'est-ce pas.

Alors voilà, ce fut mon voyage, que j'ai rédigé en deux jours (j'ai commencé hier soir, dimanche, puis je l'ai continué ce matin, le 22 juillet), et présentement, je suis dna sun état post-gaspésie où je ne sais pas trop ou me caser, je ne suis plus sur l'adrénaline, j'arrive à la maison et je suis amorphe, euh... je m'ennuie déjà, quoi. j'ai voulu jouer un peu de piano, mais j'ai laissé faire, je suis trop engourdie. Je me suis convaincue que je devais absolument participer au concours international de composition Reine Élizabeth de Belgique, j'ai commencé un peu d'ailleurs, j'ai écrit une introduction pour piano et orchestre pour la première fois de ma vie, et je ne sais même pas comment ça sonne exactement. j'ai une petite idée, mais euh... Enfin, j'ai des idées pour deux thèmes, je dois fair eune pièce d'environ dix minutes pour piano et orchestre, pas trop difficile étant donné que les concurrants du concours de piano n'auront qu'une semaine pour l'apprendre. Je me lance là-dedans, ouais, c'est décidé, je vais essayer de recycler des vieux thème que j'avais oublié jadis. Mon début rush un peu, je dois avouer, mais bon, je compte me rattraper un peu. Je veux aussi me louer le traité d'orchestration de Berlioz et étudier un peu les trucs de Ravel, mais là j'ai trop de livres à lire.. je veux finir les frères Karamazov, je veux lire mon livre sur Hamelin and the Eight, et puis je veux me tapé ce traité sur l'orchestration...

ah ouias, en marchant dans le métro hier, avec mon frangin favoris (il s'en allait chez fichtre et je m,en allais m'acheter des bottes au X2O qui m'ont couté pas mal cher), j'ai croisé Chloé, une fille de mon primaire, j'en revenait pas, cette fille là est à l'épreuve du temps, je n'a jamais changé et je me demande si elle changera un jour. J'étais vriament contente de la voir, sérieusement, et on s'est parlé un peu de ce qui nous arrivait dans nos vies, mais assez superficiellement bien entendu, elle était avec son copain et moi avec mon frère, les deux étaient en arrière à rien dire où à échanger quelques banalités ou je ne sais pas trop. Les deux étudient en comédie musicale à Lionel Groulx, à stre-thérèse, et je l'ai réservée pour le mois d'aout, j'aimerais bien la revoir ainsi que les autres, quand on se revoyait jadis pendant le secondaire. Je me demande ce qu'ils sont devenus (ou devrais-je dire Devenues, car la dernière rnecontre ne comportait que des filles: Marie-Claude, Fabienne, Marie-Eve, Chloé, Élodie et moi - des amies du primaire). Ah, c'est le fun. Je me demande ce qu'en pense Maryse.

Je retourne travaller tantôt, ce soir, à 17h, il va falloir que je reprenne le beat, arg, je n'ai aps particulièrement envie, surtout que je vais travailler toute seule lundi, mardi et mercredi, Joëlle n'arrive que mercredi. Bon, bon. Moi je vais, je crois, me lever, m'habiller, manger, pianoter, composer, dessiner et aller travailler. Je hais les rimes en 'é', ce sont les rimes les plus cheap du monde.

Ouais, ok, ce texte fut plutôt superficiel, je n'y ai aps inclu mes vraies impressions pendant tout le voyage, je n'ai presque pas mis de commentaires personnels non plus, mais je me réserve cette tâche pour une autre fois peut-être, car relater les faits était d'abord plus important que de les analyser, car le voyage est encore frais dans ma mémoire et je ne veux pas en perdre des morceaux.

La post-gaspésie... ouah.... -_-