Mais kessé que tu fais en musique??

le onze (11) janvier (1) 2003 (2003)

Hey, fuck, j'ai 20 ans, non mais vous vous rendez compte? tous les grands compositeurs (ou presque) avaient déjà commencé à faire des grand hits à cet âge, me voilà rendue à 20 ans, je viens de changer de cap mais il ne s'est pas passé grand chose, je dois avouer. J'ai 20 ans et je n'ai pas encore vriament vécu, tiens, ça me fait penser à une toune de Katerine. "J'ai 30 ans... aujourd'hui 8 décembre 1998... mardi..." et il commence à énuméré la liste des choses qu'ils n'a jamais fait à 30 ans. Je n'ai pas la prétention de faire la même chose avec mes 20 ans, parce que j'ai encore la couche aux fesses c'est vrai; mais quand on y pense, je suis supposée faire tout ce que le type dit dans sa chanson entre l'âge de 20 et 30 ans..? On dirait que c'est beaucoup de pression avoir 20 ans, parce que tu te dis: vite, fait le plus de choses possible pendant que t'es jeune, fais toutes les choses que t'as toujours rêvé faire, vite avant qu'il ne soit trop tard! Mais voyez vous, j'ai aps envie de me bousculer inutilement, mais j'ai pas envie de m'asseoir sur mon steak non plus; je rien faire serait blasphématoire, mais tout vouloir faire serait faux, en quelque sorte. Je ne sais pas torp quoi faire, comme dna sla chanson de plastic Bertrand (ou peu importe comment ça s'écrit): j'ai 20 ans, qu'est-ce que je fais? qu'est-ce que je fais? Je m'arrête ou je continue?

Je repense souvent à une pub que j'avais vu à la télé il y a quelques années, je crois que c'était une pub de la banque nationale. Il y avait une série de eprsonne qui disaient "j'aurais jamais pensé qu'un jour je serais..." bla bla. Comme il y a un type qui disait que jamais il n'aurait pensé qu'un jour qui cultiverait les orchidées. Je ne me souvient plus de ce que disaient les autres, mais c'était du genre "jamais je n'aurais pensé qu'un jour j'éleverais des autruches". Et le slogan final, c'était "Il faut penser autrement".

Je crois que c'est une pub qui m'a marqué. Je ne vais pas m'ouvrir un compte à la banque nationale pour autant (en fait, je ne me souvient même pas si c'était bien cette banque là), mais ça fait réfléchir... parce que c'est drôle, j'aurais jamais pensé étudier en musique au cégep, et c'est vrai; toute ma vie, j'ai voulu aller dans le théâtre ou bien dans le dessin animé, ça fait vraiment pas longtemps que j'ai songé à aller en musique.. J'y avais songé un peu en secondaire 5, mais c'était mon quatrième choix!! Bien des choses, bien des domaines passaient avant ça, et aujourd'hui encore, je me demande si je suis vriament au bon endroit; peut-être n'est-ce qu'un coup de tête passager, un trip comme mon trip sur Sailor Saturn, je n'en sais rien, je n'ai aucune idée de ce que l'avenir me réserve; combien de fois vais-je changer encore d'idée? Et je ne sais pas non plus si dans cinq ans je vais me dire un autre "j'aurais jamais pensé" part rapport à ma situation, ce qui a justement la conséquence de facilement remettre en question ce que je prends pour acquis. Je m'en remets remet donc à la chute, c'est à dire le "il faut penser autrement" afin de m'ouvrir plus de portes; et si je m'en allais en beaux-arts à l'université? Et si je déménageait en europe pendant une couple d'année? Et si je m'embarquait dnas quelque chose que je n'ai même jamais imaginé? Je n'ai jamais été attirée par l'amérique du sud; si j'allais y vivre pendant un bout de temps? Je n'ai même jamais envisagé de prendre une année sabatique entre mon cégep et l'université pour travailler et me faire des sous... et puis je m'intéresse à la photographie, pourquoi ne pas faire un dec à-dedans, même si c'est juste un petit trip? Et si je réessayais en dessin animé au cégep du vieux? Il faut penser autrement... Ouah... des tylénols, vite.

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MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE c'est quoi ça!!! Je dors plus, j'ai jamais été aussi constipée, c'est débile, ça me sors par les oreilles, en fait, je crois que j'ai enfin compris pourquoi j'écrivais toujours des trucs sur mon site: ça me permettais de dormir!!! Bâtard!!! Tout ce que je ne couche pas sur papier, tout ce que je ne rends pas officiellement inaltérable en l'uplodant sur un site, ça me brûle les temps en troisième degré, non mais je veux dire... ça me reste dans le crâne, ça débite un espèce de monologue qui finit plus et ça m'empêche de dormir! Je me demande même des fois si je ne souffre pas de schizophrénie, c'est vachement désagréable! Et puis ça fait des gros bouchons, des gros caillots, ça me bouffe des heures de sommeil et je ne suis plus capable de fonctionner comme il faut! C'était débile de supprimer cette section de mon site. En fait, c'était pas si débile, parce que je ne pense pas que je vais remettre les textes en archive, e tje crois que je vais précéder d'une façon différente, c'est à dire ne publier qu'ub texte à la fois sans avoir accès aux autres ou quelque chose du genre. Je ne veux pas faire les mêmes erreurs, c'est juste trop con.

En fait, La principale raison pourquoi j'avais décidé de supprimer les blablas, c'est à cause de ce que Madeleine m'a dit, à un moment donné, en plein milieu de la session. C'était vers la fin novembre, peut-être, on était assis face à face dans le local de deux piano, et elle décide de m'avouer, au bas mot, que plein de gens ont de la misère a s'entretenir avec moi, qu'ils me fuient littéralement parce que je blesse tout le monde - oui, oui, tout le monde, aprce que quand je lui ai demandé qui ça touchait, elle a dit vriament tout le monde, alors je dois avoir de vriament tres graves problèmes socio-affectifs, faut croire. Elle en est même venue jusqu'à dire qu'ils faisaient des petites réunions dans mon dos pour essayer de régler mon cas. Il y a pas de mot pour décrire ce que j'en pense. Sur le coup, j'ai juste fais "ah", et je me suis dit coudonc, je dois être vraiment une mauvaise personne. et pendant le reste de la session, j'ai décidé de me taire.Pas de m'effacer dans un coin, mais juste de plus rien dire qui pourrait être tant soit peu choquant ou je sais pas. Et aujourd'hui, quand j'y pense, je trouve ça carrément choquant, et même absolument dégueulasse, c'est à croire que ces 'réunions' prenaient pour acquis que leur façon de vivre était mieux que n'importe qui d'autre?? Quand j'y pense aujourd'hui, j'ai juste envie de peter une vitre ou de casser quelque chose. La session dernière ne fut pas très rose, je dois l'avouer.

Tiens, bilan de la session: j'apprends des pièces que j'aime plus ou moins, je perds des amis, je m'éloigne de ma famille, je perds mon partenaire de deux pianos, tout le monde autours de moi pète sa coche, j'ai de la misère à faire de l'électro-acoustique, on a un prof de techno à chier, je botche tous mes travaux et examens, j'en ai ras le cul de tout, et toc. si Madeleine ne m'avait rien dit, j'aurais probablement passé une belle session, ou du moins, moins moche qu'elle ne le fut, parce que j'aurais pas eu d'écran noir devant les yeux. Heureusement qu'il y a eu alexandre avec la chasse au trésor et les activités de noël, son positivisme est contagieux.

En fait, une chance qu'il y a eu la chorale de noël, je crois que c'est justement ça qui a sauvé toute la période des fêtes; je crois que ça faisais longtemps que j'avais pas autant apprécié le temps de noël. C'est qu'on est allé chanté, à trois reprises, dans le métro (ainsi que dans une résidence de personnes agées), et non seulement j'adore chanter, mais j'étais avec des gens qui adoraient aussi chanter (bon, peut-être qu'ils n'adoraient pas ça, mais ils ne détestaient pas en tout cas!), et je trouve ça fantastique d'être avec, de cotôyer des musiciens! Il y a des jours où j'aiemrais aller étudier dnas les beaux-arts ou dans le théâtre juste pour me confirmer que la musique, c'est vraiment ce qu'il y a de mieux. J'ai malheureusement pas assez d'une vie pour un tel dessein, mais bon... je peux parler d'après l'expérience que j'ai dan les autres arts: il n'y a rien qui égale la musique, parce que c'est trop abstrait, et c'est tellement abstrait que ça en fait quelque chose d'extrêmement plus complexe que n'importe quoi d'autre. Comment des agencements de sons, de fréquences, de vibrations d'air bâtardes peuvent-ils être aussi puissants??? j'en ai aucune espèce d'idée, vraiment, et c'est peut-être ce petit côté mystique qui amène tout sa métaphysique imposante et grandiloquente (ahah je m'amuse à foutre des gros mots un peu partout), enfin bref, c'est difficile la musique... non, attendez, je corrige mon tir: jouer de la musique, c'est pas vriament compliqué, mais en écrire, en créer soi-même, partir de rien et produire de la musique, c'est... comment dire... un acte divin, surement.

enfin, tout ça pour dire que j'ai aaaaadoré chanter dans le métro avec mes potes, et c'est peut-être ça qui a un peu gâché mon jour de l'an. Revenir à longueuil pour les fêtes, c'était bien; revenir s'installer à la maison après avoir vécu toute seule pendant une couple de mois, c'est plutôt chouette (mais sans abus; je suis restée deux semaines à longueuil, et même si j'ai apprécié, je commençais à avoir hâte de revenir vers la fin - je ne sais pas comment je vais faire pour revenir chez papa l'an prochain avec l'université... cette pensé me fait attrocement mal, alors je préfère ne plus y penser), j'ai été très vedge, mais sans me sentir couplable de l'être, pour la première fois depuis des lustres (parce qu'avant, à chaque fois que je ne faisais rien, j'avais l'impression de perdre mon temps). Mes journées, c'était le réveil vers 10h30, un petit café sur le piano, aller à l'ordinateur, regarder des films, regarder la télé, regarder astérix et lucky luke (comme à chaque année), lire des bandes dessinées, retourner au piano, flâner, ne rien faire... mmm.. et même si je n'ai pas fait grand chose pendant cette période, j'ai quand même beaucoup avancé dans l'apprentissage de mes pieces de piano pour la prochaine session, alors même si j'ai perdu mon temps, je ne l'ai même pas perdu! C'est spur que je m'étais fait une liste de toutes les choses que j'avais à faire durant les vacances, et c'est sûr que j'ai rien fait du tout, mais je suis heureuse de n'avoir rien fait, c'est une libération, je vous dis pas.

Mmmm... c'est peut-être un peu con, finalement, d'avoir rien fait, parce que j'aurais dû travailler. au moment où j'écris ces lignes, je suis bien, je suis heureuse, tout va bien, en fait, la seule chose qui va plus ou moins bien, ce sont mes finances - et c'est vriament une maigre soucis, si vous voulez mon avis. Je suis débarassée des bébittes noires qui me suivent partout, je ne sais pas pour combien de temps, mais j'en profite le temps que ça dure. Je voulais aller porter des Cv demain dans des commensals à montréal, pour être à la caisse ou bien pour débarrasser les tables. j'ai pas vriament envie de travailler, mais j'ai rudement besoin d'argent; je dois au moins survivre jusqu'au mois de mai mais il ne me reste des sous que pour jusqu'au mois de mars environs. J'ai eu l'idée d'emprunter de l'argent à mon père et de lui rembourser cet été quand je vais travailler, mais si je fais ça, si je m'endette, je vais anéantir mes chances de rester en appartement l'an prochain, et ça, c'est pas une option que je souhaite particulièrement.

Le party du jour de l'an... eh bien, j'avais envie de voir le monde du cégep... j'avais passé du bon temps avec eux... mais j'avais uassi envie de revoir mes amis du secondaire, c'est sûr, je ne les vois tellement pas souvent!! Je m'y suis pris vraiment vraiment à la dernière minute pour la boume du jour de l'an, j'ai appelé plein de gens, et à mon grand dépit, la plupart des gens que j'avais vriament envie de voir n'étaient pas là ou bien ne pouvaient pas venir. Résultat: quelque chose manquait... quelque chose d'énorme, en fait. De plus, la musique n'avait rien à voir avec la musique traditionelle du jour de l'an (du vian, du brel, du m, du louise attaque, total eclipse of the heart, enfin, vous savez, ce genre de vieux hit qui soulevait toujours les partys au secondaire), il y avait des gens chez moi que je ne connaissais pas, j'ai faillit être déficitaire (je l'ai échappé belle, en fait, de justesse, grâce à cette bande de joyeux lurons du secondaire qui étaient un an plus vieux que nous), c'était un mix bizarre de différents ghettos. j'ai eu du plaisir, c'est vrai, je ne peux pas dire le contraire!! Et je ne suis pas la seule, plusieurs personnes ont eu du plaisir, mais ce n'était pas une fête du jour de l'an, voilà. Et puis j'ai peut-être inconsciemment comparé l'ambience disparate du 31 décembre avec l'ambiance particulière et homogène qui flottait quand on chantait des tounes de noël. Enfin... enfin... je ne sais pas si je vais refaire ça l'an prochain... je ne sais pas non plus avec qui je passerai le jour de l'an; le monde du secondaire ou le monde du cégep? j'avais tellement envie de voir mes potes musiciens... et puis avec le temps, les gens vieillissent, une bonne couple sont maintenant universitaires.. et puis.. baaaaaaah! pas de nostalgie, c'est médiocre et poison.

Ensuite, ça a été mon anniversaire. Je déteste mon anniversaire, je crois que c'est le pire jour de l'année. En fait, c'est le seul jour dans l'année que je n'aime pas. Là, en plus, j'avais 20 ans, c'est doublement assomant. j'ai passé la journée à ruminer, je ne me souvient plus trop ce que j'ai fait, je crois que j'ai écouté la télé, en fait, je n'ai rien fait de la journée, j'avais aps envie non plus. j'ai reçu quelques téléphones de bonne fête (ya Madeleine qui m'a appelé et puis Caro, et Jasmine aussi, qui m'a téléphonée d'angleterre!!!!), mais j'ai quand même passé une sale journée, et pour souper, on est tous allés chez maman manger des artichauts et des sushis avec du saké, c'était chouette, et le soir, parce que c'était un vendredi, je suis allée à mon frère à un pizza longueuil avec les copains de l'atelier de bande dessinée, mon frère m'a payé les bâtonnets de fromages parce que c'était ma fête, et il en a informé les autres aussi, et quand on est rentrés mon frère a fait un lift à plein de monde, il est allé me reconduire chez nous, mais Annie était resté dans le char. Je suis débarqué, et ils sont repartis. Le lendemain, mon frère avait une blonde.

J'arrive pas à y croire. J'ai passé une dure journée et elle s'est terminé par la création d'un couple. Mon frère en couple. C'est plutôt difficile à prendre. Je n'enr eviens pas. Mon frère en couple. C'est peut-être incompréhensible pour vous, ce l'est un peu pour moi; voyez-vous, mon frère, c'est mon alter-ego, c'est le master dont je ne suis qu'une pâle copie, on est pareils, on pense pareil, on aime les même choses, on est complémentaire, on se comprend tout le temps, on dit souvent les mêmes choses en même temps, mon frère, c'es tla personne la plus extraordinaire sur terre, c'est l'être vivant que je chéris le plus au monde, c'est la personne qui compte le plus à mes yeux, c'est ni plus ni moins qu'une de mes raisons de vivre (et je n'exagère pas; si j'ai été proche de me jeter devant un char la journée ou Madeleine m'a fait son beau speech en novembre dernier, et pour toutes les fois où j'en ai vachement eu marre de la vie, c'est la pensée de mon frère, de son existance qui m'a sauvée), mon frère, je l'aime plus que tout, c'est l'homme de ma vie et personne ne le remplacera jamais.

Ma première réaction quand j'ai su qu'il sortait avec Annie (qui est, soit dit en passant, ma soeur extra-terreste qui pue), ça a été d'être super heureuse, enfin, joyeuse, contente que ça arrive, parce qu j'aime bien Annie et j'avais déjà songé les voir ensemble (le matin même dans ma douche, d'ailleurs, hasard troublant), mais c'est quand j'ai réalisé, ou du moins, que j'ai commencé à réaliser (parce que je ne le réalise aps encore tout à fait) que mon frère était en couple que ça a été plutôt dur. En fait, ça me terrorise. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai le sentiment d'avoir perdu l'exclusivité sur la personne que j'aime le plus au monde, je ne sais pas si c'est parce qu'on est tellement pareils l'un et l'autre et ça me choque de le savoir en couple, mais en tout cas ça me terrorise vraiment.

J'en reviens à mon "il faut penser autrement". Mon frère et moi sommes des célibataires nés, et on a tous les deux conclus qu'ils fallait trouver le bonheur ailleurs, que ce n'était justement pas une nécessité pour être heureux, même que c'est malsain de se trouver heureux uniquement que par le couple. En fait, je crois que c'est son cas aussi, j'en avais conclu que j'étais un cas perdu, que jamais je ne serais en couple, et qu'il me fallait à tout prix chercher un autre moyen pour me rendre heureuse, même au prix de se détourner des conventions sociales (qui veulent que le couple prospère soit synonyme de vie réussie), mais voilà que ça me tombe en pleine face... non, on n'est peut-être pas des cas perdus... enfin, lui pas... donc moi non plus, necessairement, parce qu'il est l'inlassable miroir de ce qui peut ou va m'arriver. Comme il m'avait dit lui-même, je me suis déjà imaginée en couple, mais pas étant en amour, parce que cet adjectif ne me revient pas, parce que "être en amour" ça me pue au nez, c'est gamin et c'est seulement une convention, c'est pas quelque chose qu'on choisi délibérément et c'est pour ça je crois que ça me dégoute autant. C'est aussi que je vois que la plupart des gens qui sont "en amour" comme on dit agissent souvent comme des cons.. non, aps comme des cons, mais comme la crème de l'égo-centrisme, et c'est le genre de chose qui me répugne. Je trouve qu'une telle attitude est anti-humaniste, alors dès lors j'en conclue que le couple égo-centrique est une atteinte à l'humaniste lui-même.

Mais.

Mais mon frère est en couple, il est en couple avec Annie, et j'ai même pas besoin de les voir pour savoir à quoi ils rssemblent. Je les respecte, je vois ce qu'ils sont, je trouve ça beau. Je n'ai pas le choix de trouve rça beau parce que c'est mon frère et je sais qu'il fait la bonne chose, et je sais que ce qu'il fait, c'est ce que j'aurais fait moi-même. Voilà, c'est l'oportunité du couple, parce que ça peut être beau, je crois maintenant que ça peut être beau, et peut-être que je ne l'aurais jamais cru avant. Il faut penser autrement.

Oui mais m'empêche que ça me terrorise quand même, parce que tu fond de moi-même peut-être qu'après tout je les envie, et puis peut-être que j'emmerde tout le monde de pouvoir se trouver heureux auprès d'une tierce partie, et peut-être aussi, qui sait, ce n'est que le résultat des dites conventions coupliales, qui je puis me permettre d'inventer des mots pour le besoin de la cause. Je vais m'y faire, faut croire... c'est dur à prendre, c'est un gros coup que je reçois sur ma propre existance, même s'il s'agit de celle de mon frère, mais de toute façon, c'est du pareil au même, parce qu'on est trop pareils.

J'ai 20 ans, je joue du piano, mon frère est en couple, eh bien voilà. Ça fait tout drôle. Enfin, pour l'nistant, je vais me contenter de continuer à jouer du piano, parce que c'est ce que j'aime le plus faire présentement, en fait, je crois que je préfère jouer du piano que de composer de la musique. Je me demande pourquoi je veux aller en compo à l'université. non, en fait, je sais pourquoi, c'est que composer est plus difficile, et peut-être plus prestigieux, mais c'est pas pour le prestige, c'est pour la création, car je trouve que jouer d la musique sans en composer, c'est une déséquillibre, c'est une litige, c'est presque un non-sens, comme quelqu'un qui écoute la télé en se bouchant les oreilles.

Pourquoi est-ce que je veux aller en composition? C'est une idée débile. Si seulement j'étais capable de penser autrement...

Penser autrement, hihihi! Celle-ci date du 16 aout 2000