L'involontaire existe, ou le dur écho du BANG
27 janvier 2002 d'une montre qui ne m'appartient pas

Ce matin, un dimanche, je me suis réveillée avec l'envie de briser de quoi, de garocher quelque chose au bout de mes bras. À la place, je me suis coupé les cheveux. De plusieurs centimètres; je les avait presqu'aux fesse, et là, ils m'arrivent aux épaules. Ça fait un choc, quand même, plus à moi qu'aux autres; je ne fais plus que deux tours d'élastique sur mes tresses, à la place de quatre. j'ai besoin de 2 fois moins de shampoing. Ça prend à peine deux secondes me brosser les cheveux, et à peine une et demie pour me faire des tresses. Économie de temps énorme, je vous le concède, mais c'est quand même un choc, je ne peux plus pendre mes bras après mes cheveux, je ne peux plus me faire de moustache avec mes tresses, je ne peux plus faire de noeuds dedans. Mon cousin a fait deux tentatives de suicide avec un couteau en plastique, j'ai mal aux doigts parce que je me ronge trop les ongles. C'est vraiment con, ça. Tu parles. Je suis incapable d'arrêter de me les ronger, même si ça me fait mal, même si ça saigne; la plupart du temps, je ne me rend même pas compte que mes doigts sont dans ma bouche, et même si ça fait mal, je veux absolument finir ma besogne. Je veux un ongle rongé parfaitement, voyez-vous. J'enlève tous les bouts qui dépassent, mais en en créant d'autres. Mauvaise idée.

Je viens juste de terminer de regarder la série Cowboy Bebop, un dessin animé japonais que Seppe m'a prêté. C'était frustrant. C'était très divertissant, meilleur que la moyenne des dessins animés japonais, mais c'était quand même très frustrant, cette fin, et les millions de trucs qui restent inexpliqués ou bien pas très clairs. J'ai lu dernièrement Huis Clos de Sartre, et j'ai lu aussi Les mouches. J'ai vraiment adoré Les mouches. J'ai prêté le livre à Madeleine pour qu'elle le lise. J'ai fait découvrir Medtner à Madeleine et à Marie-Eve. Les deux ont vriament aimé, et je suis contente, car j'adore Medtner. C'est, je crois, mon compositeur préféré du moment. l'ordinateur de mon frère a grillé, il a tout perdu sur son disque dur. Il était dévasté. j'ai hérité de sa tablette graphique en attendant qu'il s'en achète un autre. J'ai les cheveux courts, ça fait bizarre.

Dites-moi donc, vous... Vous trouvez pas que c'est compliqué, parfois, la vie? c'est vrai, ça peut se résumer à: écouter du medtner, jouer du piano, dessiner de temps en temps, avoir du plaisir avec des copains... c'est vrai qu'on peut la garder très simple sa vie, et ne pas s'en faire. Seulement, je ne veux pas d'une vie simple. Ce genre de simplicité ne me plaît pas. C'est un peu de comparer le fait d'aller voir une bonne pièce de théâtre avec la possibilité de jouer soi-même dedans. C'est bien voir une pièce de théâtre, mais c'est encore mieux jouer dedans, c'est plus intense; seulement, on n'a pas le risque de se péter la gueule quand on est spectateur. Eh bien il se trouve que j'ai décidé d'avoir une vie, de la construire moi-même, de ne pas m'asseoir pour la regarder, quoi. Je me suis impliquée dans mille projets et je vis plus à fond mes relations interpersonnelles. C'est un peu ma façon de me construire moi-même, d'exister, quoi.

Seulement, en essayant d'aider quelqu'un, j'ai involontairement blessé ce quelqu'un... Involontairement... le mot involontairement me pue au nez, comme si je n'avais aucun pouvoir sur ce genre de situation. "Involontairement". Fuck. Je ne me suis aps rendue compte, mais j'ai comme blessé quelqu'un vriament beaucoup, et la blessure a eu le temps de mûrir parce que je ne l'ai su que quelques semaines plus tard. Je ne peux pas comprendre, je n'arrive pas à saisir, je ne sais pas trop quoi faire... La personne m'a mal interprétée, en fait, elle a cru le contraire de mes intentions, alors euh... merde, je suis fourrée. En fait, c'est un peu plus complexe que ça au bout du compte, parce que ça implique plusieurs autres facteurs, mais ce que j'enr etiens principalement, c'est que les actes involontaires existent. Maintenant, faut absolument que je me penche sur ces actes involontaires pour pouvoir y trouver une solution... au plus criss à part de ça. Je n'ai besoin que d'un peu de recul, je ne pux aps réagir présentement, je suis trop sous le choc. Je n'ai comme pas envie de parler ou même d'y réfléchir. Et je suis tellement fatiguée ces temps-ci que ça n'aide pas.

** (deux jours plus tard, le 29 janvier)

Tiens, j'avais oublier de termienr cette page-là. Tiens tiens. C'est drôle, je vois mon compteur sur mon index de départ augmenter vraiment beaucoup à chaque jour... je me demande vraiment qui sont toutes ces personnes qui vont voir mon site. (ça me fait l'effet d'une supplication implicite... ça me dit un peu: "vite, écris quelque chose de nouveau!" tandis que je suis plutôt lasse.) Il y a probablement une bonne partie qui sont des anglophones frustrés, qui veulent voir des dessins et qui arrivent nez à nez avec un maudit site francophone... La galle pour eux. Je m'en balance de ces gens-là; pourquoi? Parce qu'il ne peuvent pas arriver au substenciel de ce site, le vrai contenu, c'est-à-dire, ces bla-bla. C'est vrai, quoi, à part cette section, mon site est pas mal vide... Le il sera moins lorsque je continuerai la section sur les compositeurs. Je suis rendue à Berlioz, mais j'ai pas trop envie ces temps-ci.

Demain, je dois aller voir mon API pour changer de programme et je dois aussi aller voir Mathieu Cormier, le coordonateur de département de musique pour lui parler de mon projet de mural sur les murs du corridor des cubicules de pratique. j'ai élaboré un grosplan vriament précis, il ne peut pas ne pas me prendre au sérieux. Demain, j'irai voir un concert en soirée, un concert gratuit de l'OSM -notre cher coordonateur donnait des billets tantôt. J'ai fait connaîytre Medtner à vriament beaucoup de personnes. En fait, la plupart des pianistes que je connais ont dû y passer: Roxane, Rosana, Geneviève, Marie-Eve, Madeleine, Julien (leblond), Esther, même Jo-Anne, ma prof de rythmique!! Medtner, je l'adore... Je l'ai beaucoup écouté dernièrement, alors je commence à apprendre les mélodies par coeur et à les chanter, et à les avoir dans al tête tout le temps, et d'habitude, ce genre de comportements sont des symptômes pour une nouvelle obsession...

Medtner est incroyable... ce que j'adore chez lui, c'est cette habileté à manier les thèmes. Il prend un thème, il s'y accroche dur comme fer, il ne le lâche pas. Il en prend une couple d'autres, adjascents au premier, le thème passe par toutes les voix (ça, ce,st un autre truc intéressant: la plupart de ses compositions ont trois voix... malgré le fait que nous, pianistes, n'avons que deux mains -ça, ça s'avère parfois un problème).

Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard......... j'ai l'impression que quand je sortirai du cégep, j'aurai une angoisse comme je n'en ai jamais eue auparavent... Il n'y a pas si longtemps, je voulais coûte que coûte entrer dans une école de théâtre. Arg. Je sais pas ce que je veux faire plus tard. Panne panne panne panne.

Je ne suis pas en forme pour l'écriture automatique aujourd'hui... désolée...