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30 janvier
2001, évidemment

J'ai écrit ça entre deux cours... je me suis envoyé un e-mail à moi-même à partir de la bibliothèque. Dommage que je n'avais que quinze minuscules petits minutes.

Je suis préssentement au 7e étage du cégep du vieux montréal, plus précismément dans la bibliothèque. J'ai soudainement eu une espèce d'envie folle d'écrire. Il m'est arrivé en fait un truc vraiment bizarre. Ce matin, qwuand je me suis levée, je voyais rose. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi heureuse dans ma vie, et je n'exagère pas. La fin de semaine passée, j'ai fait deux autres compositions de piano, j'ai repris confiance en moi, j'aimais même les cours d'arts et lettres dans lesquels j'étudie. Mais là, ce matin, j'ai eu un cours d'anglais, qui s'est avéré être catastrophique; c'est probablement un des pires cours que j'aurai à subir.

Qu'est-ce que je ne ferais pas pour pouvoir le lâcher. Un lundi matin, en plus, comme si j'avais besoin de ça. Mes parents ont dans la tête que je prend un risque si je lâche un cours quelconque (surtout un cours général) mais ils ne comprennent pas que je change de cégep. Ils ont plein d'excuses bidons et ça m'enrage parce qu'ils sont persuadés qu'ils ont raison.

Cette nuit, j'ai fait un rêve fabuleux, je n'aurais jamais dû me réveiller. J'étais en appartement, j'étais autonome, je vivais avec des gens aimables, j'avais mon piano à queue et mon ordinateur personnel, je baignais dans mes propres affaires et je rpenais moi-même des décisions qui n'avaient pas besoin d'être approuvées. Et par-dessus le marché, il y avait caché dans un coin un type qui voulais m'avouer qu'il souhait ardemment vivre avec moi. Que je l'aime ou pas, là n'est pas la question; le fait est qu'il m'aimait lui, et c'est bien suffisant pour me faire planer. Ce rêve était tellement beau que le réveil fut un choc. Mais non, tu es dans la maison de tes parents, ton cadran vient de sonner, et tu t'en va à l'école ce matin, faire un cours d'anglais.

Autant j'ai pu être sur un high explosif ces derniers temps, auntant que peux tomber dans un creux infernal présentement. Tout a perdu de sa saveur, et le monde est gris... mais je sais eprtinemment que ce n'est pas moi qui pense ceci, je ne suis pas maître de mes pensées, parce que vous le savez tous, enfin je crois, ce que je suis réellement... Je vis de passions, je ne vis que de passions, c'est ce qui me garde sur terre. Je ne suis pas vraiment du genre à me décourager en faisant quoi que ce soit, j'ai toujours tenu bon. J'ai souvent eu le gout de tout laisser tomber mais jamais je n'ai passé à l'acte parce qu'il y avait toujours un petit lien qui me gardait les deux talons bien encrés sur le sol froid. Je dois être un monstre de motivation ou de passion (il s'agit parfois d'un synonyme), mais là, où je gîs entre quatre murs, j'ai vraiment envie de changer d'endroit.

J'ai lu le texte de Renaud hier, son texte pour critère (tu me permets, j'espère, Renaud, d'en parler un peu). Mais oui, je l'ai aimé, évidemment, c'était à prévoir; 1) le thème ce sont les passions, et 2) ça vient de Renaud. Ai-je besoin d'en ajouter? Enfin, ça sert à rien de résumer ce que j'ai pu lui dire par e-mail, mais enfin, j'aiemrais que beaucoup de gens lisent son texte. Peut-être qu'ils pourraient s'ouvrir les yeux, comme il a entrouvert les miens.

Merde. j'ai pelin d'autres chsoes à dre, mais mes cours recommencent dans quelques minutes. Je vais devoir y aller. Alors sur ce, je me sauve, et je vous souhaite tous beaucoup de bonheur.

Noir.

(ce texte est à suivre, évidemment)

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