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une date ici
(on est, je crois, le 9 septembre, je ne suis pas sûre, je n'ai pas
ma montre depuis la fin de semaine passée)
Tralalalalère... Je gambade dans le fond de ma petite cervelle idiote, et ça me plaît. C'est tout noir et j'adore ça. Je ne vois rien, je ne vois plus rien d'autre que de l'autoflagellation, des barbies pendues et des gens tristes, et j'adore la souffrance, ça me fait vivre... enfin, moi, je ne me contente pas de vivre; je survis.
Ça fait une semaine que ça dure, maintenant, on dirait que la déprime ne veut plus me lâcher. Je sais qu'il suffirait d'une simple volonté de ma part pour m'en sortir, mais je crains fort que j'ai passé le stade où je ne veux plus vraiment en sortir. J'ai pensé à plein de trucs démoniaques pour enpirer encore plus mon cas. Par exemple, j'ai imaginé faire une grève de la faim; c'est beau de mourir de faim dans un pays où l'on meurt de trop manger. On nous répète tout le temps de prendre soin de notre corps et de notre santé; mais est-ce que je vais améliorer le monde en en prenant soin? Non, je ne vais améliorer que le miens, et seulement sur le plan physique. Quoi qu'on puisse me reprocher d'être psychosommatique à l'extrême, ça pourrait jouer en ma faveur; un esprit sain dans un corps sain, qu'on dit. Eh bien mon esprit est moche et mon corps est moche; j'ai des éruptions cutanées quand je suis déprimée, je dois être allergique.
Je m'en veux un peu, en fai, en vérité, j'ai très honte et je me ronge de remord pour tout ceux (tout ceux... comme s'il y en avait beaucoup) qui lisent ceci et qui n'aime pas lire des trucs insalubres et sans lumière. Eh bien ceux-ci, je les emmerde. Vous savez pourquoi? C'est justement pour shooter la marde à quelque part dans ma vie que j'ai mis sur pied ces bla bla; c'est hérapeutique, c'est pour me guérir, alors ceux-là n'ont pas à me crier des noms sur ma façon de vivre ma vie. Il y en a qui font des p'tites boules, eh bien moi, je shoote, et ça m'aide à réfléchir, à y voir plus clair, à mettre en mots ou à croncrétiser ce qui trote dans ma petite tétête.
J'ai rarement eu aussi envie de tout briser autours de moi. Tout me fait défaut et tout me gosse, jusqu'à même mes cheveux qui traînent partout dans ma chambre. Je les perds partout, une poignée doit s'arracher à chaque jour, et ça me suit comme une traînée. Ces temps-ci, j'ai juste envie de passer au clipper et de tout raser et de devenir laide. Les têtes rasées, c'est pas laid, mais ce le serait sur moi à coup sûr.
Je me rend compte à quel point ma vie est une espèce d'antihèse... autant j'ai pu réussir au point de vue de l'accomplissement personnel (sur le point artistique, surtout), autant je me rends compte que sur le point affectif, ma vie est un échec sur toute la ligne... un véritable échec. j'ai l'mipression de gâcher ma vie. J'ententeds les autres en parler, j'entends tout de l'extérieur, merde, j'ai presque l'impression de ne pas vivre... ou plutôt, d'être au summum de l'égo-centrisme en étant pas capable de partager une parcelle de ma vie, ou plutôt, d'offrir un peu de moi-même à quelqu'un. J'ai toujours été prude à l'extrême, mais je n'aurais jamais anticipé de tels résultats.
Un pur échec.... merde... personne ne me connais, les gens ne font que voir ce que je suis capable de faire, le monde entier me sous-estime sur le point de l'intelligence de me sur-estiment sur les talents... c'est vrai, quoi, la première fois que quelqu'un me voit, je vais apparaitre comme une simple d'esprit, voire même une parfaite imbécile heureuse.. je le suis un peu, je ne peux pas le nier. Je suis une inconnue, j'ai des triples vies, je ne suis presque pas quelqu'un de réel... et à chaque fois que m'arrive quelque chose sur le plan affectif, je me sauve en courant, dans un petit terrier noir pour je ne sais quelle raison... je me dégoute et je regarde cette vie ratée derrière moi où j'ai peut-être raté l'essentiel, où peuit-être j'ai manqué le sens même d'être un humain, en d'autres mots, j'ai peut-être manqué ce pourquoi ça ne va pas et je suis une personne si incomplète et infirme...
Vous m'excuserez si mon discours paraît dissonant, mais maintenant que ça m'éclabousse en pleine face, j'ai peine à m'en essuyer les yeux... je suis probablement un échec sur deux pattes, parce qu'il me manque l'essentiel pour être un humain... Voyez, je ne peux même pas me considérer comme étant une humaine! C'est terrible! Mon dieu, regardez moi, merde, je me demande si je mérite tout ce qui m'arrive... Et je me déteste, je ne mérite pas tout ce que j'ai, et dieu sait que j'en ai des trucs... pourquoi est-ce que je posssède tout ces trucs, tous ces talents, toute cette chance que je ne mérite pas? Je pète complètement un plomb ici, et je sais pas trop pourquoi d'ailleurs... Peut-être c'est parce que je ne plait pas, peut-être c'est parce que je suis trop prude, peut-être c'est parce que je ne me laisse pas approcher, mais le résultat estle même: une longue déchéance comme une malédiction qui me suit inlassablement... ouais, c'est ça, une espèce de malédiction, ou peut-être un traumatisme d'enfance qui influence mon comportement, qui fait en sorte que je resterai probablement toute seule toute ma vie. Le célibat comme une ombre qui me suit tout le temps, voilà comment ma solitude se présente.
Je ne parle pas précisément d'amour ici, ce mot là, il me dégoute et je le déteste, il sonne creux et faux à mon oreille... on s'est fait une conception trop dégueulasse de ce concept avec les générations qui nous ont précédé.. je parle davantage, simplement, de liens et de contacts humains... ah, je me sens moi-même pathétique de me lire et de voir que je suis en train de dire tout ça. C'est dégueulasse, mais je ne dois absolument pas me censurer, ou ça passera à quelque part d'autre. Je préfère écrire toutes ces conneries dans un site que eprsonne ne fréquente plutôt que de shooter ça tout croche à quelqu'un qui ne m'écoute que d'une moitiée d'oreille désinterressée. Et puis, le shootage oral, ça n'a jamais été mon truc. En fait, je me demande si je l'ai déjà fait un fois. Peut-être un jour où j'avais bu, ça ne me surprendrais pas.
Je n'ai jamais vécu la faim, jamais vécu la misère, jamais vécu de difficulté d'apprentissage, on m'a toujours mise dans une sorte d'élite, j'ai jamais eu de parents divorcés, j'ai jamais eu de difficultés ffinancière, je n'ai jamais vécu d'amour, en fait, je n'ai aucune idée de ce que c'est, je n'ai jamais eu de bonheur intense comme de malheur intense, je me situe entre les deux, comme une limace immobile qui attends son tour. Je ne suis pas grand chose en fait. Je ne suis rien, et puis je ne sers à rien. Je n'ai pas de sentiments humains, et mon être ne sers à rien; que je sois là ou pas, l'univers ne change pas, et d'autant plus que je ne compte pas vraiment, je ne sers à rien parce que mes agirs n'ont pas de répercutions sur l'ensemble, j'ai bien trop peur de m'enfoncer dans la vie, vous voyez?
En fait, je crois que j'adore souffrir et m'infliger des douleurs inutiles, c'est probablement mon passe-temps préféré... je me souviens encore quand j'étais en secondaire 5, dans le gros creux de novembre, je me gossais des formes dans la main avec un x-acto... j'suis une débile, ya pas à dire... au moins j'men rends compte. Et quand je dis ça à quelqu'un, il m'apprend qu'il est en train de parler à 5 personnes en même temps...
De là vient une découverte (ou plutôt, une redécouverte) extraordinaire. D'ordinaire, le fait que mon interlocuteur parle à 5 autres personnes en même temps ne m'aurait pas dérangé. Mais dans cette situation-là, eh bien ça allait justement dans le sens de ce que je lui disais. C'est Natacha qui a sortit ça, l'autre soir:
On a pas besoin d'amitié, d'amour, de sexe ou whatever... tout ce qu'on a besoin, c'est d'exclusivité.
Le pire, dans tout ça, c'est que je le savais déjà, je me souviens que je l'écrivais dans mes petits poèmes à la con wuand j'étais en secondaire 2. On dirais que je l'ai désappris avec le temps, et que là ça me retombais dessus. Le désir d'être exclusif, c'est ce qu'il y a de plus humain, en fait, je crois que c'est là la cause de la solitude. Ah... c'est tellement con un être humain, pu capab...
Me voici donc, assise devant mon ordi, à taper sur un clavier qui fait des petits cliquetis cliquetis cliquetis, à broyer du noir et à l'apprécier, parce qu'enfin, ces délectables moments sont des moments où je me plaît à m'auto-crucifier, et j'en retire une certaine satisfaction. Je sais que j'ai la clef pour me sortir de la, il suffirait juste un peu de bonne volonté, mais je n'en ai pas envie pour le moment... Je devrais prendre des résolutions.
Je suis allée voir le fabuleux destin d'Amélie poulin cet après midi, et ça m'a fait pleuré.