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La gamme en tierce...

Je suis en train de lire - ou plutôt, j'ai terminé de lire, tantôt, dans l'autobus - Les aurores montréeales, de Monique Proulx. C'est tout à fait renversant. C'est un recueil de nouvelles dont chaque petite histoire finit par un coup de poing. Et c'est foutrement bien écrit. C'est un livre que j'avais à lire obligatoirement en anglais; ça traite surtout, en gros, de montréal sous plusieurs aspects: l'immigration, les tensions anglais-français, la bourgeoisie, le monde dans la rue les relations familiales... Dans une des nouvelles, il y a une fille, une journaliste, qui dit avoir voulu rejoindre les clochards pour vivre exactement ce qu'ils vivent, mais elle dit finalement qu'elle avait trop peur pour essayer. Pas peur du monde de laisser pour soi ou de la froideur de l'hiver ou de la misère, mais bien la peur de ne plus pouvoir/vouloir revenir comme avant...

Bien sûr, c'est une nouvelle, c'est une fiction, ce sont là des personnages fictifs. Seulement... Je me dis que c'est probablement ce qu'il y a de plus noble à faire de sa vie.. Comment lui donner nu sens? En militant pour quelque chose qui nous tient à coeur. Et comment militer pour quelque chos qui nous tiens à coeur quand on ne l'a jamais vécu? Ce matin, en marchant à l'école, j'ai ruminé cette idée folle... d'aller m'installer sur les rues du plateau plutôt que d'aller à l'université... de me faire des amis parmis le monde de la rue, leur enseigner la musique, plein de petits scénarios utopiques délirants. Bien sûr, ce n'était qu'une nouvelle, bien sûr, ce n'était qu'une idée folle... combien de gens l'ont d.jà fait? Connaissez-vous quelqu'un qui a délibérément décidé de tout laisser tomber pour devenir un locataire de l'asphalte? Ce doit être un resourcement incroyable, un moyen efficace de se débarasser du superflu et de remettre les valeurs à la bonne place. Bien sûr, je ne parle pas des milieux grangrenés par la drogue, même si c'est une réalité que l'on ne peut tout simplement pas nier.

Je me sens hypocrite de me définir humaniste et socialement impliquée; j'ai toujours tout eu tout cuit dans le bec, je n'ai jamais fait grand effort pour avoir tout ce que je possède. Je suis extrêmement chanceuse; ce que je possède de plus cher n'est pas matériel, ce sont mes intérêts (je n'ose plus dire le mot passion) pour les arts, qui m'ont donné les talents que j'ai ("le talent, c'est avoir envie de faire quelque chose" - brel). On ne pourra pas vriament me les enlever, il ne me suffit que de les entretenir et ils me suivront toujours... peu importe où je vais, peu importe où je suis. J'en suis extrêmement mais vriament extrêmement choyée; combiend e personne rêverais avoir quelque chose de stable en leur possession, qu'ils pourront avoir pour toujours? J'ai donc beaucoup de chance, et j'en ai encore davantge par le fait que je me sais libre, car je suis consciente que ce genre de possession se créé de lui-même, que si un jour j'ai envie d'apprendre le japonais, je n'ai qu'à me trouver des amis japonais, qu'à trouver des livres à la bibliothèque, qu'à prendre des cours ou bien d'aller au japon, selon mon budget, ou enfin, de prendre tous les moyens qui sont à ma disposition pour qu'une nouvelle acquisition entre dans mon bagage humain... C'est pas tout le monde qui connaît ce pouvoir, le pouvoi de posséder l'immatériel.

Il y a je ne me souviens plus qui, un adulte en tout cas, dans la quarantaine-cinquantaine, qui me disait qu'il aurait voulu apprendre le violon. Moi qui lui répond: mais il n'est pas trop tard, loin de là!! Et lui de répliquer sur ces mots: non, il est trop tard... quand tu auras mon âge, tu comprendras peut-être. o_O;; C'est le genre de chose que je ne peux tout simplement pas comprendre... ou du moins, pour l'instant, comme il le dit. Peut-être deivent-on plus sage avec l'âge, ou peut-être devient-on plus bête, je ne sais pas. À moins de faire du parkinson attrocement ou bien d'avoir de sérieux ennuis physiques (je dis bien sérieux, parce que des pépères violoneux, ça ne se compte même pas!), je ne vois pas en quoi l'apprentissage de quoi que ce soit de nouveau devient impossible après un certain âge... je ne comprends pas, je ne comprends pas...

ah, autre chose, dans le même ordre d'idée. Il y a mon nouveau professeur de littérature musical (que tout le monde adore, mais personnellement je préfère - et de loin! - celui que j'ai eu la session dernière... Michel est une des personnes les plus sympa de la planète, c'est le plus gentil des deux; l'autre est parfois agressif, égo-centrique et qui émets des commentaires/opinions faciles. Il prend pour acquis beaucoup trop de choses par rapport à ses étudiants, ça m'agace aussi le petit ton enfantinement spirituel qu'il s'amuse à donner à son cours. On ne voit rien en profondeur, tout en surface, et tout est tellement "merveilleux, extraordinaire, fabuleux" qu'on se demande s'il a une parcelle d'esprit critique), bon, alors oui, il y a mon prof de littérature musical, qui me fait regretter l'autre, qui a dit, lors du tout premier cours: "La vie commnce à quarante ans"...

Je ne la comprends pas non plus... pourquoi nous dire ça à nous, petits étudiants bâtards et enragés, fougueux et déterminés à mordre dans la vie? Pourquoi nous dit-on tout d'un coup: "attention, attention, vous avez ben ben du fun présentement, mais ce n'est qu'un leurre, parce que vous ne vivez pas pour vrai; vous n'existez même pas, nous n'êtes que des moins que rien, car les seuls êtres humains sont ceux qui ont plus de quarante ans, mais qui se trouvent trop vieux pour apprendre le violon". On nous dit ça comme on pourrait l'interpréter, avec nos manières fatalistes, comme étant une invitation à patienter jusqu'à quarante ans, à retarder notre vie! Peut-être que c'est vria, peut-être qu'à partir de quarante ans, on voit la vie d'un tout autre angle et tout devient clair comme de l'anguille tout croche. Mais pourquoi diable aller dire ça à des étudiants de cégep?!!!!!

Ma vie ne commencera pas à quarante nas, laissez-moi vous le dire et vous le redire, et vous le reredire encore, est-ce que j'insiste assez? Ma vie a déjà commencé, vous entendez? C'est pas un petit adage de mes deux qui va venir me convaincre du contraire. j'invite aussi tout ceux en bas de quarante ans qui lisent ce texte à prouver au monde entier que le proverbe est tout ce qu'il y a de plus faux!! La vie ne commence pas à quarante ans!!! La vie, c'est ce qui grouille, ce qui bouge, la vie, c'est l'énergie, le feu des petites mithocondries dna sles cellules du corps humain, ça n'a rien à voir avec l'âge! Et si on parle de vie plus "spirituellement", alors merde, moi je dis: ayez une vie, maintenant!! Attendez pas à quarante ans pour en avoir une, quel gaspillage de temps et de cellules!!

Pour en revenir aux petites histoires que je me racontait dans ma tête ce matin, en marchant sur Du College... Pensez-vous qu'un jour, j'aurais la témérité d'aller m'enfoncer dans la misère, pour voir ce que c'est? Dieu que ce serait noble, dieu que je m'en sentirais grandie, je me sentirais vivre, mais je ne vivrai jamais la misère pure, parce que j'ai quand même l'éducation, le bagage, les parents, les relations et tout, je ne pourrais pas être dans la merde autant que quelqu'un qui est né dedans. J'ai vécu un extrême, j'ai vécu dans l'abondance, j'ai vécu dans un milieu très stimulant intellectuellement... mais à quoi me sert tout ça qui je ne peux l'étendre? Étendre mes connaissances, c'est noble, ce serait profitable pour ceux qui en auraient le plus besoin.. c'est sûr que l'éducation, c'est vriament une branche qui me touche énormément. Je trouve que l'éducation est justement ce qui devrait être la priorité dans tous les systèmes politiques. C'est par l'éducation qu'on construit ou bien des hommes ou bien des aliénés. Seulement, il y a des milliers de gens qui veulene taller là-dedans; combien de gens aimeraient partager de ce qu'ils ont avec les autres gens qui en ont besoin, ceux qui sont adultes et qui manquent d'éducation?

Il ya un gars, un mécene des années 50, je crois, je ne me souviens plus son nom, un type fortuné qui finançait un chef d'orchestre connu. Ce type-là avait dit un jour: "si j'étais dictateur, il y aurait deux heures de mozart d'obligatoires par semaine". J'ai mis des guillemets, mais c'est pas une citation (d'ailleurs, la hprase était assez boiteuse), je vais chercher ça loin danbs ma mémoire, un truc que je n'ai lu qu'une fois et en vitesse dans un livre sur les chefs d'orchestre. Alors, le type, s'il était dictateur, obligerait le monde à écouter du mozart. Parallèlement, au temps des grecs, la musique était une matière obligatoire dans l'écudation, et considérée comme hyper importante. Mon prof de litt.mus. chéri a même mentionn que dans la ville de Sparte, reconnue pour la formation de guerriers, on enseignait la musique avant le combat et tout, parce qu'on disait que ça forgeait l'esprit et la discipline. Qu'est devenue la musique aujourd'hui, dans l'éducation? Ça ne m'étonnerait pas vraiemnt si on la rayait de la carte, comme on est en train de faire pour les cours de religion et d'économie familiale. Le système d'éducation s'embaradit, c'est fou... c'est rendu qu'on ne va à l'école que dans l'unique but de faire une profession. La preuve? eh bien, combien de fois avez-vous entendu chialer quelqu'un par rapport à un cours, en disant: "mais oui mais à quoi ça va me servir plus tard, cette matière là?!" Ah, le superflu, chose essentielle! (c'est le slogan de quelques arpents de piège, je crois).... non, je veux dire... le superflu... on a perdu le gout, l'envie d'.apprendre, d'avoir des connaissance, on a pas l'ivresse des nouvelles connaissance, le feeling que ça fait de savoir, d'apprendre des choses nouvelles, qui ne sont pas nécessairement utile à notre carrière, mais bien à notre formation eprsonnelle en tant qu'individu.

Bien sur que si je deviens mécanicienne, d'apprendre les causes de la révolution française ne va pas m'aider à réparer des moteurs plus rapidement. Seulement, ce sont des mécaniciens qui vont voter, qui émettent des opinions, qui font partie d'une société, qui se doivent de ne pas se laisser aliéner par la foutue carrière... si ce n'était que de moi, je resterais à l'école toute ma vie sans jamais travailler. Je n'ai pas besoin d'argent. J'ai résolu de faiure une liste de mes besoins essentiels, pour si je pars un jour en appartement. J'ai inclu l'ordinateur, mais c'est probablement le seul gros luxe. Je ne peux aps me passer de l'internet comme un peintre ne pourrais aps se passer de son chevalet, vous voyez... c'est un outil, c'est même bien plus qu'un outil, je sais que je pourrais vivre sans, mais je passerais à côté de bien des choses.

Mettons que je suis dans un appartement, un petit 1½... Des draps, un matelas, quelques vêtements du village des valeurs (modifiés si le coeur m'en dit, soit de mes propres mains ou avec la machine à coudre de ma mère), un ordi avec internet, des papiers, des crayons, assez de stock pour me faire à manger (des nouilles et des ramens!! Mioum mioum), et je crois que je pourrais être heureuse avec seulement que ça... j'ai pas besoin de télé, j'ai aps vriament besoin de disques non plus, nin de système de son, la musique est disponible à la bibliothèque. La bibliothèque est aussi un espàce de travail qui m'épargne le bureau et les livres. J'adore les petits espaces, surtout les espaces clos (je suis une claustrophile!! ^_-), et si je veux jouer du piano, ya toujours moyen d'aller au commensal, au café ludik, sur des pianos du archambault ou bien dans une quelconque université... le papier-musique, c'est pas vriament nécessaire, je peux faire mes portées moi-même ou bien écrire la musique à l'ordinateur. J'ai pas besoin de vidéo si de DVD, puisque je préfère regarder des films avec des potes, qui eux ont des vidéos et des dvd!! ^_- Je préfère me limiter au stricte minimum... et si j'ai de l'argent, j'aiemrais l'économiser ou bien le donner au monde... ce serais mieux de le donner, quoi que j'aiemrais vriament un jour faire l'acquisition d'un steinway... un gros piano à queue steinway, oh, non, pas besoin d'être très gros, soit ubn steinway ou un yamaha... parce que c'est tellement doux, parce que c'est tellement fort, parce que ça produit de la vraiment musique, parce que ce sont de vrais instruments, la pureté du livreur de son qui transmets le plus fidèlement possible ce qu'on a sur le bout de la langue. Seulement, un piano à queue, ça rentre pas dans un 1½.

Tiens, parlant de piano, ces temps-ci, dans mes exercices au piano, je fais des gammes (il était temps, ça fait une session que je suis au cégep en piano et mon prof ne m'avait pas encore fait faire de gamme ni d'arpège!!). Présentement, je bosse sur la gamme de do. Non, contrairement à ce que vous pouvez pensez, ce n'est pas une gamme facile. C'est la plus difficile selon moi, car il n'y a aucune note noire nulle part, c'est donc très facile de se perdre, d'utiliser des mauvais doigtés. Dos majeur ou La mineur, c'est dangeureux. Les arpèges, je n'en parle même pas. C'est la mort.

Enfin, je trouve ue les gammes sont mignones... on aurait dit que les deux mains se courent après sans jamais se rejoindre. Cette impression ne marche que sur la tonalité de do majeur, parce que dès que je passe à do mineur, qui a deux notes noires (en fait, elle en a trois, trois bémols, mais je suis en mineur harmonique - pour ceux que ça intéresse! ^_-), on dirait que les mains ont arrêté de jouer entre elles, elles sont davantage stagnées sur leur propres position, comme si le jeu n'était plus drôle... le fait qu'il y ait des notes noires altère le côté ludique de la gamme. Mais enfin, ce n'est pas là où je veux en venir. Laissons-la le mineur et voyons un peu le majeur...

En Do majeur, donc, je fais des gammes ordinaires (les deux mains commencent sur do), des gammes en dixième (la main gauche sur do et la main droite 10 notes plus loin, sur mi), en sixte (la main gauche sur mi et la main droite six notes plus loin, sur do) et en tierce (la main gauche sur do et tout juster à côté trois notes plus loin, la main droite sur mi). Dans ces gammes, les mains se cherchent sans jamais se trouver... jusqu'à la gamme de tierce.

Placez vos main en face de vous, paumes vers le sol. Entrez vos poucez à l'intérieur, comme si vous faisiez le chiffre 4 avec vos doigts. Maintenant, collez vos doigts entre deux et venez doucement frottez vos deux index ensemble (pas juste les index, mais tout le côté de la main). Vous ne trouvez pas que la peau y est sensible et chatouilleuse? eh bien, lorsque je fais des gammes en tierce, mes deux mains se collent, se touchent, comme ça, sans gêne devant moi. On aurait dit des ébats amoureux, où la bosse de la jointure de l'index d'une main entre dans le creux causé par le retrait du pouce de l'autre main... ça fait tout bizarre à chaque fois. C'est comme... trop sensuel pour être une gamme, les mains sur un piano ne se touchent jamais à cet endroit... les contacts entre les deux mains sont toujours tellement platoniques sur un piano, et voilà, tout d'un cou, qu'on dirait que mes deux mains s'offrent des petites accolades amoureuses sur le clavier... je trouve ça mignon, mais avec un certain détachement, comme si ces mains ne m'appartenaient pas.

Je suis immunisée contre ce genre de truc... ça ne m'arrivera peut-être jamais. Récemment, en revenant de l'école, ma mère a eu le culot de me demander si j'avais un "chum". J'ai compris... ce dernier mois, à chaque fois qu'elle me demandait, en revenant de l'école, "quoi de nouveau dans ta vie?", elle attendait avec effervescence le jour où j'allais enfin lui dire que je n'étais plus seule. Une autre raison pour être franchement dégoutée par les relations amoureuse. En avoir une signifierait je devrais rendre cette intense jouissance de scéneuse à ma mère, qui s'empresserait aussitôt de me demander la couleur de ses yeux. (elle m'a déjà fait le coup. J'ai dit que j'allais regarder des dessins animés chez Nico, et elle m'a répondu bêtement, avec un peu de salive sur le coin de la bouche, avec une voix de gamine naïve, d'ado du primaire, de conasse de 14 ans qui écrit des poèmes à la revue Filles d'aujourd'hui: "de quelle couleur sont ses yeux?"! Une chancew que je n'avais rien dans la bouche, parce que je me serait étouffée.). Elle vient il y a à peine cinq minutes d'entrer dans ma chambre (elle se le permet quand bon lui semble, évidemment, elle a toujours en tête qu'elle a le monopole et la main mise que lui offre la parenté, elle n'a pas encore tout à fait compris le fait que peut-être j'aimerais avoir de l'autonomie et surtout de l'indépendance), pour avoir de mes nouvelles (elles me pose dix mille questions mais n'écoute jamais les réponses, elles me les repose cinq minutes plus tard - et comme je déteste répondre à ses interrogatoires qui n'atteignent même pas le centre d'information de son cerveau, je lui fait savoir par des gestes et des réponses empruntes de lassitude, car je n'ai aps le front de l'envoyer paître, car j'ai du respect pour ma mère.Elle me r`pond sur un air de chien battu que je ne lui parle jamais, que quand je lui répond, ça lui fait tout chaud au coeur et qu'elle se contente de peu, qu'elle dit... Je sais aussi bien qu'elle qu'elle ne s'en contente pas, qu'elle fait tout pour me le repprocher et que j'en ai marre de souffrir son hypocrisie.), alors donc, elle entre pour avoir de mes nouvelles, supposément. Je lui réponds sur le champ, sans aucun autre détour, que non, je n'ai pas de petit ami, si c'est ce qu'elle veut savoir. Et elle ose me parler de st-valentin. Vous savez ce que je regrette? C'est de ne pas avoir le courage de dire à ma mère que j'ai vieilli, que je ne suis pas ce qu'elle pense que je suis... mais si je lui dit ça, elle va me mettre sur le nez que je ne lui parle jamais. Enfin, quoi que je dise, je vais être la méchante. Ah, je suis conne de dire ça. Tout est entièrement de ma faute.

Si j'avais pu aussi ne pas être aussi fermée face à mes parents, on n'en serais pas là. Ma mère pourrais ainsi comprenre ce que je suis, parce qu'enfin, c'est probablement la personne dans mes connaissances qui me connaît le moins. Mon frère m'a déjà offet le fruit de ses observations quant à notre mère commune, il a vu commence elle agissait et réagissait, et je n'y vois que très peu de potentiel de communication...

Eh, vous ne trouvez pas que c'est fantastique de parler de soi? Je veux dire... vous vous rendez compte?? Vous voyez, cet endroit, ici, là, où vous avez vos yeux, dans cette petite section perdue de site web, c'est un des seuls endroit soù il m'est donné de parler de mon petit moi-même avec des barrières très restreintes, presque sans limites, sans me faire interrompe, sans me sentir coupable de le faire, aprce que c'est la place pour, aprce que c'est fait pour ça! Parce qu'onralement, parler de soi, c'est mal vu... non, c'est pas mal vu, c'est moi qui le vois mal. Je ne parle jamais de moi à moins qu'on me pose des questions, car le terrain est affolement glissant et je n'ose pas toujours m'y aventurer, pour des raisons sombres... question d'auto-censure, des trucs qui viennent de ne ne sais pas où... par exemple, oralement, je suis pas mal incapable de dire le mot amour ou bien le mot dépression, quand je parle de moi... de toute fâcon, je n'aime pas parler de moi. J'aime partager mes intérêts, mes actions, ce vers quoi j'aspire, mes projets et les choses du genre, mais du comment je pense, de mon passé, de mes valeurs, je ne sais pas, j'ai de la difficulté...

En attendant, je me contente de contempler mes gammes en tierce qui ont l'air à donner ben du fun à mes mains, les petites mardeuses.