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Quand ai-je eu ce flash déjà? hum... Pendant le cours de français je crois, pendant que j'écoutais des oraux (ou plutôt, je ne les écoutais pas, j'écrivais ces idées). j'ai changé plusieurs trucs de l'histoire (la première fin que j'avais trouvé était vraiment minable) et puis celle-là n'est pas encore définitive. il y a des millions de petits détails pas important (comme l'enfance du personnage principal). En tout cas, j'ai pensé faire une Bd avec ça, ce serait chouette. Il faut encore que je trouve comment ça commence, c'est habituellement, c'est le plus facile à trouver. J'ai le centre, j'ai l'intrigue principale, j'ai la fin, j'ai l'os, il me manque un peu de chair. j'ai aussi le style, j'ai fait quelques esquisses des personnages. Ils seront simples et stylisés, avec des ombrages noirs 100% (peut-être je pourrais jouer avec les hachurés, ce serait plus facile, mais ça ne donnerait pas le même effet, peut-être ce serait mieux), le tout sera quand même en couleur, mais en noir et blanc... je m'explique: ce sera pas tout à fait en noir et blanc, mais en brun et beige, si vous voyez ce que je veux dire. Ça dépend de l'endroit dans l'histoire. Quand il est dans le feu, ce sera des teintes orangées. Dans les flashbacks, des teintes plutôt bleues et plutôt brunes pour les scènes de maison.En tout cas, tout c'est est en train de fleurir dans mon petit coco. Je vais bientôt scanner mes esquisses de personnages.

Projet: Albert le pompier.

Il est très brave. Le plus brave. Le meilleur pompier. Il a toujours été capable de sauver les gens. En fait, ça devient un jeu pour lui. Car, dans le feu, quand vient le temps de sauver des gens, tout devient permis. Il peut frapper, voler ou même violer, car il a le contrôle sur qui meurt et qui crève. Quand il n'est aps dans les flammes, c'est quelqu'un de réservé. Dans son enfance, ses parents se foutaient de lui, carrément. Ils ne se parlaient pas entre eux non plus. Il lisaient des livres, chacun dans leur coin (merci Nicolas pour cette idée). Ils laissaient Albert complètement libre, ils ne le réprimandaient jamais, ne l'encourageaient nullement non plus. Le père est dans l'informatique et la mère est infirmière. Albertl a appris la vie en auto-didacte. Il a toujours été un des meilleurs de sa classe. Il subit un complexe de supériorité à cause de cela. Il est quand même très réfléchi et sensible. Mais quand il est dans une maison en feu, il devient quelqu'un d'autre, toutes ses frustrations font surface, il devient une rage sur deux pattes, il est libre. Le feu deivent une drogue pour lui. Il trouve la vie emmerdante quand elle n'est pas dans les flames. Il trouve sa femme idiote et ses enfants cons (il est marié et il a deux filles - la plus jeune est un petit garçon manqué). C'est seulement dans le feu qu'il peut devenir le fou furieux déchaîné qu'il n'a jamais été et qu'il ne sera jamais.

Une fois, en sauvant quelqu'un, il a dû le frapper de toutes ses forces parce que le pauvre petit monsieur était paniqué. Après l'avoir sauvé, le monsieur le remercia sans retenue et lui excusa même son coup de poing... Depuis ce jour, Albert comprit que tant qu'on sauve des gens, absolument tout est permis, sans aucun problème - ou même de remords. À la fin, il perd le sens de l'humanité. Les gens à sauver, pour lui, il voit ça comme un jeu vidéo: une femme, c'est 50 points. Un vieillard, c'est 60 points, mais plus difficile à transporter. Un homme, c'est 25 points. Les chats ou tout autre animal de compagnie, c'est 10 points. Le jack pot, ce sont les bébés, qui valent 75 points chaques, et en plus d'être de petits trésors et une source incomparable d'éloges, ils sont très faciles à transporter. Il se sent puissant parce que c'est lui qui décide qui doit vivre et qui doit mourir. Mais il n'a jamais laissé intentionnellement quelqu'un mourir. Pourquoi? Parce que c'est -100 points. Il a 48 ans, et il est dans le métier depuis à peu près 25 ans, il connais ça. Il en a vu des feux, il en a sauvé des personnes. C'est lui le meilleur de sa caserne.

Un jour, il en est venu à se demander se qui adviendrait si un jour il n'arrivait pas à sauver quelqu'un. On ne peut pas passer une vie entière de pompier en ne ratant jamais son coup. S'il avait à choisir entre sauver deux personnes, il choisirait celle qui vaut le plus de points. (il s'est fait une feuille de point qu'il cache, ainsi qu'un journal de point, où il fait le compte) En allant à quelque part, il revoit la fille qu'il avait violé (violé? non, non, non, non, pas violé, quelque chose de plus subtil... Il lui avait peloté/embrassé les seins, ou quelque chose de dégradant dans le genre) dans le feu (elle a une marque qu'on reconnaît, comme... un grain de beauté). Il se pose des questions, il se demande s'il a des regrets. Mais il n'en a pas. Il passe sa journée entière (il a congé cette journée-là) à se dire: j'aimerais qu'il y ait un feu... j'aimerais qu'il y ait un feu...

(bas de page, case noire:) [un mois]

Un mois passe, depuis le dernier feu. Un mois entier sans aucun feu. Des petites alertes, des petits cas insignifiants, mais rien de dangereux. Il devient impatient, il gifle sa femme une fois (parce qu'il ne peut plus passer ses frustrations dans les incendies). D'autres semaines passent, il n'y a toujours pas de feu. Il n'en peut plus, il veut se défouler sur quelque chose, il se sent tout pogné. Parce qu'il n'y a pas de feu. Il a besoin de faire quelque chose de 'mal' hors du feu. Il veut se détruire, se rendre sale, il délire. Un soir que sa femme est partie, il parle à sa fille, la plus vieille des deux. L'autre est couchée. Il lui flatte les cheveux. Il lui dit des trucs comme: tu es belle. Je t'aime. Ta peau des douce. Etc. Gros plan sur la bouche d'albert proche du cou de sa fille/main sur sa cuisse, ou whatever. On ne voit pas la suite (on tourne la page) Il y a une alerte à la caserne: il y a un gros feu de déclaré dans la maison situé au bla bla bla... Les pompiers accourent. Par la fenêtre de la maison en feu, on peut appercevoir Albert qui s'est pendu au milieu des flammes (un zoom progressif, dans 4 cases, on le voit de dos)(eh oui, c'est sa propre maison qui est en feu - il a foutu le feu à la cabane, pour les pas vite vite) et on voit le feu, qui a pris un forme plutôt féminine, qui l'étreint amicalement en lui disant: Pardonne-moi...

 

Section Dessin